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    LE CHAMPAGNE, ROI DES VINS…
     
     
    Comme tous les ans, à l’approche des fêtes, le champagne endosse des habits de fête pour nous séduire!
    J’ai choisi les plus belles publicités… Et  vous en fais cadeau !
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    numérisation0001 (2)La Maison Moët & Chandon nous offre l’or du champagne… Un feu d’artifice de bulles…
     
     
     
     
     
     
     
     
     

     

     

     

     

     

    numérisation0005Bientôt coulera en cascade, dans cette montagne de verres, le précieux liquide…

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0001Gosset nous l’offre avec des fleurs…

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0004-copie-1Perrirer-Jouët dans un écrin délicat  de fleurs stylisées…

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0006En ronde, les bouteilles Bollinger nous invitent à entrer dans la fête…

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0004 (2)Et nous terminons en beauté, avec la cuvée 1999 millésime, Louise,  de la Maison Pommery, qui offre un coffret de six bijoux de flûtes réalisées par l’orfèvre Arthus-Bertrand pour la modique somme de 180 €…

    C’est juste pour rêver !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    QUAND LA SCIENCE EXPLORE LE CHAMPAGNE !

     

    Depuis 15 ans des scientifiques de l’université de Reims cherchent à comprendre l’étrange alchimie entre le champagne et les bulles.

    Une exploration fascinante entre science et poésie…

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0004Comment naissent les bulles ?

    Pour capter ces instants fugaces, les chercheurs utilisent un objectif de microscope et une caméra capable de filmer plusieurs milliers d’images à la seconde.

     

     

    Sans ces bulles que serait le champagne ? La question renvoie d’abord à l’histoire de ce vin. Jusqu’au XVe siècle, il rivalisait avec ceux de Bourgogne. Mais un refroidissement climatique à la période dite du petit âge glacière vint tout chambouler. Le vin de champagne, contrarié dans sa fermentation, devint pétillant !

    A l’époque le défaut était sans appel.

    Pendant deux siècles le vin de champagne déclina, jusqu’à ce qu’un moine ingénieux, Pierre Pérignon, transforme cette anomalie en qualité.

    Constatant l’intérêt des Anglais pour le vin mousseux, Pérignon augmenta la prise de gaz carbonique par une seconde fermentation provoquée en ajoutant du sucre. Il fonda ainsi les bases de la méthode champenoise, et, grâce à ces bulles abondantes, le champagne entreprit la conquête du monde. […]

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0006En remontant à la surface, les bulles créent des tourbillons. Ils vont toujours par paires dessinant d’étranges figures dans les coupes, puis se stabilisent en quatre cellules tourbillonnaires.

    (Ces figures ne se voient pas à l’œil nu)

     

     

    […] La seconde fermentation, qui confronte le breuvage aux effets de levures chimiques spécifiques, en fait une matière vivante d’une extrême diversité et en constante mutation.

    L’ouverture de la bouteille s’impose comme la plus violente de ces mutations. Elle peut projeter le bouchon à 50km/h sur plusieurs mètres dans un panache de micro-gouttelettes gelées par la décompression du gaz et une gerbe de mousse abondante si le liquide a été secoué ou conservé à mauvaise température. […]

    […] En remontant à la surface, les bulles libèrent aussi des parfums… Une grande partie de ces gouttelettes s’évapore et accélère encore la libération des arômes […]

    Ce qui semble un pétillement délicat s’avère au microscope une véritable éruption volcanique, mélange d gaz et de mousse, de gouttelettes et de particules aromatiques… Ce cataclysme peut générer jusqu’à 2 millions de bulles par verre de champagne… A condition qu’il soit vidé avec modération.

    Extrait du : Figaro Magasine  d’après le livre de Gérard Liger-Belair et Guillaume Polidori (Voyage au cœur d’une  bulle de champagne)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0005Une flûte de champagne sous surveillance…

     

     

     

     

     

     

     

     


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    BIENTÔT NOËL…
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    DSCF0354
     
     
     
    Parce que le temps est gris ; parce que votre liste de choses à faire avant la fin de l’année s’allonge interminablement tandis que votre temps de repos lui, rétrécit comme un short à Saint-Tropez : parce que vous n’avez toujours pas commencé cette cure de vitamines que chaque automne vous vous jurez pourtant de prendre scrupuleusement pour éviter le coup de pompe de l’hiver où votre vitalité dépasse à peine celle de votre voisine octogénaire…
     
    Je vais vous faire un cadeau… !
     
     
     
    Et puis c’est bientôt Noël non ? Vous avez certainement commencé la liste des cadeaux à offrir à chacun autour de vous. D’ailleurs vous avez remarqué ? Il y a des gens pour lesquels on a toujours des tonnes d’idées, d’autres pour lesquels ont reste sec comme le désert de Gobie… Des gens à qui l’on est certains de faire plaisir avec trois fois rien et une dose d’humour et d’autres que l’on aura du mal à contenter avec trois fois plus et des heures de casse-tête ; ceux pour lesquels on déborde d’idées neuf pois sur douze et puis plus rien entre le 15 novembre et le 23 décembre ; ceux à qui l’idée d’offrir un cadeau vous remplit de joie comme si vous en receviez un vous-même et ceux à qui vous préféreriez envoyer vos P.V. en retard tant vous savez par avance qu’ils ne pourront pas s’empêcher de vous gratifier d’une remarque innocente « Merci c’est trop gentil… Tiens, finalement ils n’avaient plus le grand modèle ? Ah, remarque que le petit c’est aussi bien, ça prend moins de place… »
     
    Et n’oublions pas ceux qui chériront votre présent comme un bijou acheté Place Vendôme quelque soit l’objet et ceux, qui (ah ils sont gonflés ceux-là !) recycleront votre cadeau à la kermesse de l’école, au vide grenier du quartier ou pire… qui le ré-offriront eux même à quelqu’un d’autre !!! Honte sur eux !
     
    Entre  nous… Parfois euh… Comment dire… Bon, je ne suis pas du tout comme cela… Et vous non plus bien sûr… Mais enfin, convenons-en franchement : il y a des cadeaux qui ne sont tout simplement pas des cadeaux, voilà. Et ceux là… On les balance, on les vire, on s’en débarrasse, on les refourgue !!!
     
    Ne dites pas que vous ne l’avez jamais fait, je ne vous croirais pas. Et la lampe à pétrole imitation boudoir victorien que vous avez promis de poser sur la console industrielle recyclée ? Et le pot tunisien made in Djerba dont le vigoureux parfum « écurie de chameaux » réveillait étonnamment les fragrances de votre lampe Berger « cascade tahitienne » sur la table basse ? Et la boussole « Blanche Porte » offerte trois fois par semaine par une grand-mère distraite, et au gamin en plus ? (Bonne chance pour lui expliquer qu’il faut quand même dire merci avec le sourire !) Et la boite de cigare offerte à votre chéri qui a mystérieusement disparue. De toute façon ce n’est pas grave, il a promis de s’arrêter en janvier… ? Et le cadre jaune poussin « vue du Mont St Michel » fièrement apporté par votre copine qui prend des cours d’encadrement ? Et le énième service à foie gras, hein, il est passé où celui-là ? Et le collier de coquillettes du mois de Mai barbouillé de gouache arc en ciel, c’est le chien qui est allé le chercher dans votre boite à bijoux pour égayer ses croquettes peut-être ???
     
    J’ai promis de vous faire un cadeau et je tiendrais parole. D’ailleurs, je viens de vous en faire un en vous déculpabilisant de ne pas garder tous ces nanars reçus au fil des ans… Mais j’en ai un autre, plus précieux. Qui vous appartient déjà en fait. Ce sont toutes les petites bulles intenses et fugaces que la vie sème à l’imprévu dans notre quotidien, ces petits miracles qui ne s’achètent pas mais se partagent. Ne les prenez pas pour argent comptant, savourez-les.
     
    Une journée de soleil en hiver, un dimanche sous la couette, cuisiner en famille, bouquiner pendant des heures d’insomnies, se réveiller en vacances, regarder les enfants dormir après avoir pleuré, donner du temps à ses amis, pardonner, rêver…
     
    Autant de cadeaux que l’on peut se faire chaque jours les uns aux autres pour que la vie soit plus « chik ».
     
    Alors joyeux Noël à toutes !
     
    Pascal Vignali
     

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    Un patrimoine littéraire qui nous vient de Guadeloupe…
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    numerisation0001-copie-1.jpgSain-John Perse.
     
     
     
    Alexis Leger (dit Saint-Leger Leger), puis enfin Sain-John Perse, est né à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe le 31 mai 1887.
     
    Descendant de colons français établit aux Antilles depuis la fin du XVIIe siècle, il fit ses études à Pointe-à-Pitre, puis à Pau et à Bordeaux.
     
    Déjà s’affirmait chez lui une curiosité intellectuelle qui va l’attacher, sa vie durant, à tous les aspects du savoir.
     
    La rencontre avec Paul Claudel, chez Francis James, à Orthez (1905) encouragea ses premiers essais poétiques et l’orienta bientôt vers la carrière diplomatique. […]
     
    […] Jusqu’en 1940, il eut une brillante carrière. Mais demeuré fidèle à une conception de la sécurité collective qui excluait toute compromission avec le nazisme, il quitta la France pour les Etats-Unis ; le gouvernement de Vichy prononça sa déchéance de la nationalité française.
     
    Nommé conseillé à la bibliothèque du congrès à Washington (1941), il prit  son nom littéraire de Saint-John Perse. Et durant les années de son exil, il s’attacha à servir la cause de la résistance française à l’étranger, se consacrant à nouveau au voyage, à l’étude et à la poursuite de son œuvre d’écrivain. Philosophe  et historien, mais aussi géologue, naturaliste et ethnologue, esprit curieux de musique autant que d’archéologie, Saint-John Perse a édifié, à l’écart des milieux littéraires, une œuvre poétique monumentale par la noblesse de son ambition et la splendeur de son langage. […]
     
    Indifférente à toute transcendance, elle exprime pourtant, à travers le foisonnement de ses images, l’ampleur de ses visions et la grandeur de ses mythes, une persistante nostalgie du sacré. Véritable inventaire du monde, elle en traduit la beauté luxuriante dans une langue riche en vocables rares et métaphores étranges et précieuses. […]
     
    Rétabli dans la dignité d’ambassadeur de France, il reçut prix Nobel de littérature en 1960.
     
    Il meurt le 20 septembre 1975 dans la presqu’île de Giens où il repose.
     
     Extrait : du dictionnaire universel des noms propres du Robert.
     
     
     
     
     
     
    Désir de Créole.
     
     
     
    Sur la croupe du mont que bleuissent les brumes
     
    Il est un bois, ma sœur, où je veux reposer ;
     
    Là les colibris verts ont plus vertes plumes,
     
    La brise suave y vient agoniser
     
     
     
    C’est un bois d’acajou dont les frondaisons chantent
     
    Un cantique très doux pour qui sait l’écouter.
     
    Loin du monde méchant, loin des hommes qui mentent
     
    J’y dormirai tranquille et sans me tourmenter…
     
     
     
    Comme on laisse un ermite et son triste ermitage,
     
    Laissez-moi sous ma croix, mes amis d’autrefois,
     
    Oh ! n’y venez jamais en long pèlerinage ;
     
    Priez Dieu dans la plaine, et j’aurais dans mes bois,
     
     
     
    La complainte du vent dans l’acacia qui chante,
     
    Et la voix des oiseaux au plumage de feu
     
    Et l’insecte dont la note stridente
     
    Jusqu’au jour retentit comme un lugubre adieu.
     
     
     
    Je n’écouterai pas la prière des Vierges,
     
    Mais quand viendra Novembre où l’on fête la mort,
     
    Où les vieillards cassés s’en vont brûler des cierges
     
    Aux tombes des enfants, pour adoucir leur sort,
     
     
     
    Moi, j’aurai pour flambeau les yeux des lucioles
     
    Et j’aurai pour bouquets, sur mon tertre bossu,
     
    Le jasmin blanc des bois et des lianes folles
     
    Se balançant au vent sur quelque tronc moussu
     
     
     
    Et parfois, quand la nuit sera pure et sereine,
     
    Que la lune limpide entre deux noirs sommets
     
    Surgira lentement ainsi qu’une graine,
     
    Allongeant sur le sol les cocotiers fluets
     
     
     
    Je m’acheminerai jusqu’à l’aube vermeil ;
     
    Puis, m’évanouissant comme une vision,
     
    Je me rendormirai dans le bois qui s’éveille,
     
    Avec le dernier astre et le premier rayon.
     
    Saint-John Perse
     
    (Poème de jeunesse)
     

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    LA FAMILLE ROYALE…

     

     

     

    numerisation0003.jpg

     

      

    L’Assemblée des Dieux, 1669 par Jean Nocret.

     

    (Salon de l’œil  de bœuf, appartement du Roi Versailles)

     

     

     

     

     

    Ce tableau des plus curieux fut commandé par Monsieur, frère de Louis XIV, pour son château de Saint-Cloud.

     

    Mélange d’humanisme et de mythes, il représente allégoriquement dix-huit membres de la famille Royale :

     

    La Reine Mère, Anne d’Autriche au centre, tenant un globe en l’apparence de Cybèle Déesse de la terre, est encadrée de Monsieur en étoile du matin et de Louis XIV en Jupiter.

     

    Dans son dos, les trois Grâces sont Mesdemoiselles d’Orléans, filles de Gaston le frère de Louis XIII, tandis qu’à sa droite se tient debout la Grande Mademoiselle habillée en Diane.

     

    Assise sur l’estrade du Roi, la Reine Marie-Thérèse est Junon entourée de ses enfants, le Dauphin qui lui tient la main, la Petite Madame assise à ses pieds et le Duc d’Anjou sur ses genoux.

     

    A gauche de la composition, portant le trident de Neptune, on retrouve la belle-mère de Monsieur en Amphitrite, Henriette-Marie de France sœur de Louis XIII, tandis que, sur la droite, se tient debout Henriette d’Angleterre en Flore, la première épouse de Monsieur accompagnée de leur fille aînée sous les traits de Zéphyr.

     

    Un an après l’exécution de l’œuvre, la fille aînée de Monsieur sera la seule survivante de cette lignée de femmes.

     

    Extrait de : Versailles secret et insolite.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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