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    UN PATRIMOINE QUI NOUS VIENT DE LA NUIT DES TEMPS !
    LE PAIN.
     
     
     
    Et voici le pain !
     
    Le pain sans pareil !
     
    Le pain qui fait vivre !
     
    C.F.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    numérisation0008LA MULTIPLICATION DES PAINS
     
     
     
    Les cinq pains et les deux poissons
     
    Ils y pensaient moins en faisant s’étendre
     
    Les gens par carré de cent ou de cinquante
     
    Dans l’herbe nouvelle. Au dernier moment
     
    Quand ils allaient devoir leur donner à manger
     
    Ils sentirent en eux se dénouer
     
    Un geste modeste, éternel, inépuisable
     
    Qui accompagnait le fleuve comestible
     
    Sans leur laisser le temps de regarder la source.
     
    S’ils s’étaient retournés, ils auraient vu leur maître
     
    Distribuer déjà son corps.
     
    JEAN-PIERRE LEMAIRE
     
     
     
    Extrait de : La terre, le feu, le pain. De Christine Guénanten
     
    
     
     
     

     

     

     

     

     

     

     


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    UN PATRIMOINE QUI NOUS VIENT DE LA NUIT DES TEMPS !
    LE PAIN.
     
     
     
     
     
     
     
    Et puis, on allume le feu,
     
    Le four chauffe doucement.
     
    On y enfourne les grosses boules de farine…
     
    Qui deviendront : le pain…
     
    C.F.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    numérisation0009LE PAIN
     
     
     
    « A la maison, c’est toujours toi qui fais le pain,
     
    O ma Mère, et te je vois, blanche de farine,
     
    Remuer la pâte souple, qu’un levain
     
    Doit féconder. Voici le four qui s’illumine ;
     
    Les flammes blondes ont jailli du creux béant
     
    Où crépite un fagot sec de ramilles
     
    Bouleau roux, coudrier fin ou charmille
     
    Et l’on dirait la bouche énorme d’un géant.
     
    Le fourgon ramène en hâte les braises
     
    Eblouissantes sur le seuil de la fournaise
     
    Où le feu multicolore est tapi ;
     
    Mais bientôt la voûte basse a blanchi ;
     
    Sur la pelle de bois large on retourne
     
    Les pains gonflés qu’on démaillote et qu’on enfourne.
     
    Les voici tout blonds et côte à côte allongés,
     
    Comme des marmots qu’on a couchés tout en larmes,
     
    Et qui se sont pris tout gentiment dans l’ombre à songer !
     
    Tout pénétrés du charme ardant des vives flammes,
     
    Ils ressortent, tentateurs, comme des fruits
     
    Ronds et dorés. Au milieu d’eux la tarte luit,
     
    Que déjà les gourmandises convoitent.
     
    O ma Mère, je te vois les tempes moites :
     
    Comme ce labeur, quoique béni, te deviens lourd !
     
    Ah ! C’est une œuvre de tendresse et d’amour
     
    Que tu veux jusqu’à la fin, sans défaillance,
     
    Accomplir. C’est l’œuvre sainte d’espérance,
     
    Tu apaises parmi nous une double faim :
     
    Quelque chose de ton cœur, à travers le pain,
     
    Se distribue à la famille et la réconforte ;
     
    Quelque chose de ton âme qui est forte
     
    Nourrit la nôtre et la féconde et la soutient.
     
    PHILEAS LEBESQUE.
     
    

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    RAPHAËL (1483-1520)
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    numérisation0021Sainte Catherine (1508)
     
    (The National Gallery)
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0022Madone Tempi (1507)

    (Bayerische Staatsgemäldesammlungem Alte Pinakothek Munich)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numerisation0023-copie-1.jpgMadone au baldaquin (1507)

    (Palazzo Pitti Florence)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0024Madone Sixtine (1513-1514)

    (Staatliche Kumstsammlungen Gemäldegalerie Alte Meister Dresde)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0010Détail : petit ange du tableau la Madone Sixtine (vers 1513-1514)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Revu aussi en DVD.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    numérisation0008Fernandel et Marguerite…
     
    Dans « LA VACHE ET LE PRISONNIER ». (1959)
     
     
     
    Charles Bailly (Fernandel) est un prisonnier de guerre condamné aux travaux forcés dans une ferme allemande en 1943.
     
    Véritablement obsédé, à l’idée de retrouver son épouse, «que je veux voir vieillir gentiment, doucement, jusqu’au bout du chemin», il décide de s’évader en employant une méthode plutôt originale. Il part sur les routes d’Allemagne jusqu’en zone libre, accompagné par l’étonnante « Marguerite », une vache, cédée, par la fermière, chez qui il travaillait.
     
    Et voilà Charles et Marguerite, parti pour l’aventure…
     
    C’est drôle, émouvant…
     
     
     
    « Elle a de grands yeux câlins, un beau front volontaire, un corps à croquer, une bouche pleine de tendresse.
     
    En outre, de toutes les stars du cinéma français, elle est sans doute la seule qui n’a jamais menti. Marguerite l’héroïne à cornes de « La Vache et le prisonnier » s’est installée dans nos mémoires cinématographiques […]
     
    […] Fernandel et elle  formèrent aussitôt une paire d’amis. La modestie de notre belle normande conquis les cœurs de tous les techniciens…
     
    Bref, le cinéma avait engendrée la Divine ! Avec Marguerite, il créa la Bovine.
     
    Qui dit meuh ?
     
    Alain RIOU
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    MENU DE REVEILLON DE NOËL…

     

     

    Huîtres de Belon sur glace et tartines de foie gras.

    Ragoût de Pétoncles et de ris de veau.

    Dinde rôtie – marrons braisés.

    Gratin de pommes/fruits et céleri à la cannelle.

    Salade d’endives aux noix.

    Parfait glacé au chocolat – sauce pistache.

     

     

    Un menu classique avec un zest de folie. Noël, c’est d’abord une famille qui se retrouve autour de ses enfants et de ses petits-enfants. Tout doit être prêt pour ne pas troubler cette joie de la réunion familiale, pour profiter pleinement de cette belle soirée. Pour ceux qui vont à la Messe de minuit, tout doit être préparé à l’avance.

    Ce menu peut également être servi au déjeuner de Noël. Les « ho-la-la » de mon filleul, 2 ans, sont une véritable joie !

    C’est avec beaucoup de soin que chaque année toute la famille prépare la fête…

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0004La table sera or et bleue cette année !

    L’or des pommes se mariant avec le bleu du service…

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0006Toujours or et bleu… Cette nature morte, cette fois a emprunté l’or des oranges…

     

     

     

     

     

     

    numérisation0007

     

     

     

     

    Dans un saladier bleu, les endives dorées… à côté les noix attendent…

     

    Extrait du livre : Les  tables en fête de G. VIE

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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