•  
     
     
     
     
     
    Un patrimoine littéraire qui nous vient aussi de Guadeloupe.
     
     
    D’AZUR ET DE SABLE.
     
    Ces îlets antillais bordés de catalpas,
    Verts bouquets rassemblés en corbeille marine,
    Sur leur rive où vient battre une vague câline
    J’ai vécu d’heureux jours qui ne s’effacent pas.
     
    Pêcheur improvisé, j’immergeais des appâts
    Dans l’onde transparente où le poulpe voisine
    Avec le lambis rose, et ma voile latine
    Jetait sous le soleil d’éblouissants éclats.
     
    De mes ans révolus c’est un riant chapitre
    J’apercevais au loin les quais de Pointe-à-Pitre
    Tandis qu’à mes côtés s’étendais l’archipel
     
    Dans la case régnait, presque indéfinissable
    Une odeur de varech, de girofle et de miel
    Et mes pas y faisaient craquer des grains de sable.
    Gilbert de Chambertrand
     
     
     
     
     
     
     
    Gibert de CHAMBERTRAND



     numérisation0003-copie-1
    Il naquit à Pointe-à-Pitre en 1890.  
    Très tôt, dès 1905, ses poèmes parurent dans la presse locale comme par exemple : le Nouvelliste d'Adolphe Lara.
    Photographe, conférencier, écrivain et dessinateur il ne manque pas d'humour.
     
    Il est l’héritier d’une très ancienne famille guadeloupéenne d’origine vendéenne.
    Il fut homme de théâtre, photographe, poète, dessinateur et journaliste.
    Son recueil de poèmes D’azur et de sable fut couronné par l’Académie française. Conteur, et rêveur, il nous livre ici, une Guadeloupe disparue…
    Ce poème éveille des souvenirs, pareille à une vielle carte retrouvée dans un  « galetas » (grenier), et émeut ceux qui on connue la Guadeloupe à cette époque…
    Il mourut en 1984.
    (Malheureusement,  méconnu et totalement oublié, ses œuvres ne sont plus éditées, je n’ai trouvé  que des occasions moches, à des prix immodérés).

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0007« Elle va marcher beaucoup moins bien, maintenant… »

     

    C’est avec cette image et cette phrase, que commence le film de Gérard OURY

    LE CORNIAUD… que j’ai revu l’autre jour en DVD.

     

    Antoine Maréchal, (Bourvil), petit commerçant à Paris (il fait dans la layette), s’apprête à partir en vacance en Italie, lorsque sa petite voiture est réduite en miettes par la luxueuse voiture du coléreux Saroyan, (Louis de Funès) directeur d’une importante maison d’import-export. D’abord de mauvaise foi, Saroyan reconnaît soudain ses tords et offre à Maréchal, le voyage Paris/Naples en avion lui proposant de revenir à Bordeaux avec la Cadillac d’un de ses amis. Saroyan est en réalité un gangster qui pense avoir trouvé le naïf idéal pour faire passer sans souci, diamants, or et drogue, cachés un peu partout dans la luxueuse voiture.

    Mais tout ne marchera pas comme le grand Saroyan l’avait prévu, et le naïf, qui n’est pas si naïf qu’on le croit, va faire du zèle et trouver le « You-Kun-Kun » , ce qui lui vaut une énorme somme d’argent de la part des assurances…

     

    Et l’on n’arrête pas de rire !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  

     

     

     

     

     

    PUCCINI.

    (1858-1924)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0005Photo de Puccini.

     

    Après son premier succès avec le villi, la carrière lyrique de Puccini est lancée, il a 25 ans.

    Il revient dans sa ville natale de Lucques, auréolé de sa jeune gloire. Elvira Geminiani, sera sa première élève de piano, mais des leçons de piano, on passe vite à la musique de chambre ! Scandale ! Surtout quand le jeune Puccini, convainc la belle Elvira d’abandonner son mari pour partir avec lui. Lucques lui étant désormais interdit, il achète une petite villa dans le village de pêcheurs de Torre del Lago.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0006Puccini, sa femme Elvira et leur fils, dans leur maison de Torre del Lago.

    (Ce petit village Toscan, abrite depuis 1930, le festival Puccini)

     

    C’est là qu’Elvira accouche de Tonio, le fils qui scelle l’union des amants. C’est là qu’il va entamer la composition d’un nouvel opéra, Manon Lescaut. L’opéra est un succès, et l’on voit en Puccini, l’hériter de Verdi.

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0008Photo d’Elvira Puccini.

     

    C’est alors que son attention est attirée par un roman français d’Henri Murger : Scène de la vie de Bohème. Puccini séduit par l’esprit burlesque et plein de fantaisie, qui s’attache à l’évocation de ce Paris de 1830, voit tout le parti qu’il peut tirer du contraste entre cette vie insouciante du Quartier Latin et l’élément lyrique et douloureux que cristallise le personnage de Mimi. Finalement la Bohème de Puccini est créé le 1 er février 1896 à Turin sous la direction d’un certain chef d’orchestre : Arturo Toscanini. Puccini est acclamé, il offre à Elvira un manteau de fourrure et s’achète une énorme voiture.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0007Une Isota Fraschini, achetée en 1909.

     

    Il va continuer sur cette lancée applaudit dans le monde entier. Il va enchaîner les chefs-d’œuvre : de Madame Butterfly à Gianni Schicchi, et refuse d’écrire la musique d’un film, prétextant qu’il écrit pour de vrais artistes et non pour des ombres.

    Puccini aime les femmes, la sienne bien sûr, mais aussi les autres, beaucoup d’autres, plusieurs de ses interprètes par exemple. Mais aussi des jeunes femmes sans rapport avec l’opéra… Il sait être discret, mais Elvira le soupçonne d’infidélités, la jalousie la ronge. C’est pourquoi elle ne voit pas du meilleur œil, l’arrivée de la nouvelle bonne, la jeune Doria Manfredi, qui entre à leur service en 1903. Elvira va poursuivre de sa vindicte la jeune fille de 17 ans.

    Doria est à bout, et le 23 janvier 1909, vide d’un trait un grand verre de poison qu’elle s’est procuré. Puccini est bouleversé, Elvira est montré du doigt par la famille Manfredi, et bientôt officiellement accusée. L’autopsie de Doria révèle qu’elle est morte vierge. Elvira est condamnée à 5 mois de prison, mais Puccini, verse 12 000 lires à la famille Manfredi, l’affaire est étouffée. Le ménage continue de vivre cahin-caha, dans une atmosphère devenue irrespirable.

    Dix ans plus tard, quand Puccini compose Turandot, c’est aux deux femmes du drame qu’il a vécu  aux qu’elles il pense. Puccini se lance passionnément dans la composition de son opéra. Mais en mars 1924, les douleurs épouvantables de sa gorge sont diagnostiquées : c’est un cancer.

     Il subit plusieurs opérations et se remet à travailler à sa Turandot. Le 28 novembre, il s’effondre sur sa chaise et succombe le lendemain matin. Sur son lit, la dernière page terminée et orchestrée, est la mort de Liu, la jeune servante de Turandot.

    A la création de l’opéra, à la Scala, le 25 avril 1926, Toscanini qui dirige pose sa baguette après la mort de Liu et se retournant vers le public, dit simplement : « ici, s’achève l’opéra du Maestro. Il en était là quand il est mort ».

    Un grand silence se fait dans la salle, tandis qu’on baisse le rideau. ET tout à coup quelqu’un crie « Viva Puccini », Les applaudissements éclatent alors.

    Extrait de Figaro Magasine.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  

     

     

     

     

     

    LE CHOCOLAT ? UNE CULTURE.

    Coutumes, habitudes, croyances et étiquette à travers le monde…

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0009Le chocolat « lilas » de Colette…

    « Après ma tasse de chocolat lilas du matin, je me dépêchais de regagner mon quartier…

    A Paris, je n’avais jamais faim. »

    Colette (1873-1954)

    (Ecrivain français)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  

     

     

     

     

     

    LA VIERGE A L’ENFANT.

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0003La Vierge à l’Enfant de Fra Angelico (vers 1400-1455)

    (Cette œuvre est visible à Paris, jusqu’au 16 janvier prochain, à l’exposition « Fra Angelico et les maîtres de la lumière »

     

    Ce tableau est un petit retable sur bois du bienheureux Fra Angelico, de provenance inconnue, conservé à la Galleria Nazionale de Parme. Il est probablement en partie de Fra Angelico, en partie de ses collaborateurs. Il est inspiré par un chef-d’œuvre célèbre de l’artiste, le grand triptyque des Linaioli, au Musée de San Marco de Florence.

    Le thème de la Vierge à l’Enfant est un des préférés du bienheureux dominicain, qui l’a peint plus de trente fois. La Sainte Vierge est assise par terre, ce qui en fait une « Vierge d’humilité ». Les couleurs délicates de bleu, jaune et rose, de la palette habituelle de Fra Angelico, rehaussent sa merveilleuse beauté et celle de l’Enfant, debout sur ses genoux comme aiment à le figurer les peintres italiens. La main de Marie tendue vers Jésus pour le montrer aux fidèles, ainsi que leur attitude tendre, joue contre joue, sont un lointain rappel des « Vierges de tendresse » des icônes byzantines.

    En bas du retable, de gauche à droite, sont agenouillés en prière les saints Jean-Baptiste, Dominique et François se donnant la main et Paul. Dominique et François sont souvent ainsi représentés se rencontrant fraternellement, comme un exemple pour les Dominicains et les Franciscains que certains, à l’époque, voulaient opposer.

    Marie-Gabrielle LEBLANC

    Extrait de Famille Chrétienne.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire