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    LE CHOCOLAT ? UNE CULTURE.
    Coutumes, habitudes, croyances et étiquette à travers le monde…
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    numérisation0007« Si vous voulez vraiment boire un bon chocolat, préparez-le la veille dans une chocolatière et laissez-le reposer. Il se concentrera pendant la nuit et gagnera un velouté incomparable. »
     
    Madame D’ARESTEL
     
    (Religieuse française du XVIIIe siècle)
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    ESCULAPE.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    numérisation0001Statue d’Esculape trouvée à Antium dans la villa impériale.
     
    IIe siècle après J.C.
     
    Les auteurs anciens mentionnent l’existence du sanctuaire du Dieu dans la villa.
     
     
     
     
     
    Asclépios, plus connu sous le nom d’Esculape, est le fils d’Apollon et de Coronis.
     
    Il est le Dieu de la médecine et est considéré jusqu’à nos jours comme le patron des médecins.
     
    Asclépios avait des sanctuaires dans toute la Grèce, dont le plus célèbre était celui d’Epidaure. Les malades affluaient dans ces Temples. Il leurs suffisaient de s’y endormir pour guérir spontanément ou pour qu’un songe leur révèle le remède qui les guérirait.
     
    Le culte d’Asclépios connait une grande fortune à Rome :
     
    D’après des sources écrites, une épidémie de peste avait frappée la ville de Rome en 293 avant J.C. Suivant la tradition on eut recours aux Livres Sibyllins (textes prophétiques sacrés, que l’on consultait en cas d’extrème nécéssité.) Conformément à leurs ordres, on envoya une délégation à Epidaure, siège du culte d’Asclépios, le Dieu grec de la médecine. Cette mission eut lieu entre 291 et 289 avant J.C. La trirème romaine envoyée en Grèce revint avec le serpent sacré, symbole du Dieu. Quand le navire jeta l’ancre près des navalias, le port militaire près du Champ de Mars, le serpent s’enfuit, se jeta à l’eau et nagea jusqu’à l’île Tibérine où il disparut marquant ainsi l’endroit précis où devait être érigé le Temple d’Esculape. Les portiques du Temple d’Esculape étaient un véritable hôpital. De nombreuses inscriptions parvenues jusqu’à nous mentionnent des guérisons miraculeuses et des dédicaces au Dieu Esculape. Cette destination de l’île comme lieu de soins, était favorisée par son isolement des quartiers habités.
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0006Enfants malades conduits au Temple d’Esculape

    J.W. Waterhouse 1877 (Collection particulière)

     

     

    Cela durera pendant tout le Moyen Age, et subsiste encore aujourd’hui, puisqu’il y a l’hôpital des Frères de Saint-Jean-de-Dieu.

    Dans l’art grec et romain, Asclépios est généralement représenté avec ses attributs : un bâton autour duquel s’enroule un serpent.

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    LE CHOCOLAT ? UNE CULTURE.
    Coutumes, habitudes, croyances et étiquette à travers le monde…
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    numerisation0004.jpg« A l’instar du dernier acte d’une pièce de théâtre ou du crescendo d’une symphonie, nous attendons d’un bonbon au chocolat qu’il nous laisse sans voix, et impatients d’en reprendre un autre. »
     
    Suzanne Ausnit
     
    (Journaliste américaine du XXe siècle)
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    FRANCOIS Ier, ROI DE FRANCE.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    numérisation0001Emblème de François Ier : La Salamandre.
     
    (Château de Blois)
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0009Enluminure : Armes et Emblèmes de François Ier in Claude de Seyssel

    La grant Monarchie de France 1515.

    (Bibliothèque Nationale de France)

     

     

     

    Le nom de François Ier résonne de façon familière en chacun de nous (L’Ecole de Jules Ferry, sans parti pris apprenait à nos enfants l’histoire de France de A à Z), car c’est un nom chargé d’images.

    François Ier c’est d’abord une bataille au nom et à la date légendaire (Marignan 1515), avec l’image du Roi chevalier adoubé par Bayard au Camp du Drap d’Or.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0010François Ier armé chevalier par Bayard à la bataille de Marignan  de Louis Ducis. (1817)

    (Blois Musée du Château, Dépôt du Louvre)

     

    Le livret du Salon dans lequel fut présenté ce tableau, précise les circonstances de l’adoubement de François Ier : « après la bataille de Marignan, François Ier voulut que Bayard l’arma chevalier au milieu de son camp et en présence des personnages les plus distingués de l’armée. La cérémonie étant terminée, Bayard adresse à son épée ces paroles mémorables : tu es bien heureuse mon épée, d’avoir aujourd’hui à si vertueux et si puissant Roi donné ordre de chevalerie… »

     

    François Ier c’est ensuite à nos yeux des portraits célèbres du Roi peint par Titien et par Jean Clouet.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0005Portrait de François Ier en buste vers 1525 de Jean Clouet.

    (Musée du Louvre)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0007Portrait de François Ier de profil vers 1538 du Titien.

    (Musée du Louvre)

     

     

    Pour les français nommer François Ier évoque la Renaissance, le Roi bâtisseur des Châteaux de la Loire… Autant de souvenirs que nous gardons de nos leçons apprises à l’école… Plus tard nous avons lu aussi que le Roi avait la réputation d’être galant et qu’il avait gravé un jour sur le vitrage d’une fenêtre de Chambord une sentence restée célèbre : « Souvent femme varie, bien fol est qui s’y fie ! » Sentence effacée plus tard par un autre grand  Roi, Louis XIV.

    Si parmi de nos Rois, François Ier occupe une place à part, c’est qu’il semble mieux répondre aux attentes de l’éloge du Prince. Celui-ci doit allier la force et le goût pour les armes, avec la sagesse et l’amour des sciences, mais aussi la noblesse d’âme et la beauté du corps. Le Roi était beau ; c’est ce que répètent à satiété les auteurs du XVIe siècle, dès son avènement François est si beau qu’en le voyant : « l’œil corporel des regardants en est délecté », s’extasie Guillaume Crétin, jusqu’à la fin de son règne.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0011Buste de François Ier 1850 de Jean-Baptiste Halou.

    (Blois Musée du Château)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0013Tapisserie du départ pour la chasse vers (1610-1618) pièce de la tenture des chasses du Roi François, qui comporte 14 pièces.

    (Château de Chambord)

     

     

    Et ce grand Roi, qui fit la France, est aujourd’hui, pratiquement inexistant dans les manuels scolaires !

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    SALLE DES CARYATIDES AU LOUVRE.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    numérisation0001Vue générale de la Salle vers le Nord…
     
     
     
     
     
    UNE HARMONIE DE FACADE…
     
     
     
     
     
    Cette salle est, avec la galerie d’Apollon, l’espace le plus représentatif du vieux Louvre. Considéré comme l’une des merveilles de la Renaissance à Paris, son histoire est complexe et son homogénéité seulement apparente.
     
    Salle d’apparat par excellence du Louvre voulu par les Souverains du XVIe siècle, elle n’existait pourtant pas dans le premier projet conçu en 1546 par Pierre Lescot. L’architecte avait prévu de séparer en deux le rez-de-chaussée de la nouvelle aile occidentale par un grand escalier central.
     
    C’est Henri II qui en 1549, deux ans après la mort de François Ier, demande à l’architecte de « faire quelques démolitions de ce qui était déjà fait » afin de disposer d’une salle de bal, véritable lieu de représentation du pouvoir royal. La salle des Caryatides occupe ainsi tout le rez-de-chaussée du bâtiment élevée à l’emplacement de l’ancienne salle médiévale. A l’origine la pièce était dotée d’un plafond de bois à caissons orné d’une inscription dorée qui ceinturait le haut des murs. Comme ce plafond menaçait ruine, il fut remplacé sous Louis XIII par la voûte actuelle dont le décor date du premier empire.
     
    La Salle des Caryatides doit son nom à la tribune située dans la partie nord et destinée aux musiciens. Elle est l’œuvre de Jean Goujon. Le sculpteur en réalisa les quatre élégantes figures qui comptent parmi les plus anciennes réutilisations en Occident de ce motif antique. La balustrade d’origine a disparu, remplacée à l’époque de Napoléon Ier par celle que l’on voit encore aujourd’hui. Les architectes du second Empire sont eux aussi intervenus dans la reprise des ouvertures donnant vers l’Est.
     
    La Salle abrite aujourd’hui le département des antiquités Grecques, Etrusques et Romaines.
     
    Extrait de : Louvre secret et insolite.
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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