•  

     

     

     

    POUR LE TABLEAU DU SAMEDI

     

    JEAN BERAUD PEINTRE FRANÇAIS

     

    Jean Béraud voit le jour à Saint-Pétersbourg, lorsque son père, sculpteur, travaille sans doute au chantier de la Cathédrale Saint-Isaac.

    En revenant en France, après  des études au lycée Condorcet, il devient l’élève de Léon Bonnat à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris et débute au Salon de 1872. C’est en 1876 qu’il connaît le succès.

    Il devient alors un des principaux peintres de la vie parisienne. Il peint avec acuité, et parfois avec ironie, le milieu feutré de la bourgeoisie, les petits métiers, l’ambiance des cafés…

    Il est l’auteur d’environ 200 portraits.

    Il est nommé chevalier de la légion d’honneur en 1887, puis est promu officier de la légion d’honneur en 1894.

    Il meurt à Paris et est enterré au cimetière de Montmartre.

     

     

     

    Art

    Après l’office à l’Eglise américaine de la Sainte Trinité

    Jena Béraud vers 1900.

    (Musée Carnavalet)

     

    Art

    Le Pont des Arts par grand vent

    Jean Béraud vers (1880-1881)

    (Metropolitan Museum of Art New York)

     

     

    Art

    Les Ambassadeurs

    Jean Béraud

     

    Images et texte : Wikipédia

     

    J’aime bien ces toiles, pleines de vie, de couleurs et de mouvements…

    Sur le Pont des Arts, les gens tiennent leurs chapeaux, on à l’impression en regardant ce tableau, d’être bousculé par le vent.

    Dans le café, les Ambassadeurs, les éclairages du premier plan, et tout au fond de la toile, donnent de la profondeur aux tableaux laissant le milieu dans un clair obscure, où l’on devine malgré tout, beaucoup de personnes qui s’amusent.

    Tandis qu’à la sortie de l’office les tons sont pastels  et les personnages  semblent apaisés.

    Liviaaugustae

     

     

     


    8 commentaires
  •  

     

     

     

    Patrimoine

    CHRONIQUE D’UNE MORT DECIDEE !

     

    L’Eglise de Gesté est démolie contre l’avis de la justice et des bâtiments de France. Récit d’un acharnement du conseil municipal à détruire un édifice religieux.

     

    « Hélas ! on voit que de tout temps

    Les petits ont pâtit des sottises des grands »,

    écrivait Jean de La Fontaine dans sa fable  les Deux Taureaux et Une grenouille. Les petits sont ici les fidèles du village de Gesté, commune de 2600 âmes dans le Maine-et-Loire. Impuissants ils assistent, le 19 juin, à la destruction de leur Eglise jugée « trop grande et sans intérêt historique », selon le maire socialiste Jean-Pierre Léger.

    Une grande mâchoire d’acier taille dans l’édifice néogothique. Le mur de la nef est éventré.

    « J’ai été baptisé dans cette Eglise, j’y ai été enfant de chœur, je m’y suis marié », raconte un habitant. Il n’en revient pas de la « façon sournoise » dont les élus, avec la complicité du préfet et du sous-préfet, ont procédé.

    Rappel des faits. En 1995, alors que la loi de 1905 oblige les communes à maintenir les édifices religieux hors d’eau, la mairie résilie le contrat annuel d’entretien de l’Eglise. Constatant sa dégradation au cours des années suivantes, le conseil municipal vote sa démolition, en février 2007. Une association est crée, Mémoire vivante du patrimoine Gestois (MVPG), et dépose un recours auprès du tribunal administratif de Nantes. Elle est déboutée dans un premier temps avant d’obtenir gain de cause en appel : le tribunal pointe une erreur d’appréciation manifeste de la mairie et considère que l’Eglise « présente un intérêt architectural pour sa remarquable reconstruction néogothique ». Le permis de démolir délivré par la mairie est annulé.

    En mai 2013 (flamby est là !), nouveau rebondissement. En dépit de la décision de justice, le conseil municipal évoque les risques que fait peser l’édifice sur la population. Qu’importe si aucune pierre n’est tombée. Le conseil municipal avance des chiffres : la restauration aurait coûté 3 millions d’euros, selon le cabinet Héritage.

    « Le devis a été artificiellement gonflé, le maire a demandé un devis maximal au cabinet Héritage, qui reconnaît lui-même avoir budgété des travaux inutiles ». […]

    « Les Eglises sont abandonnées soit par incompétence, soit par mauvaise foi ».Certains maires de communes plus petites parviennent à lever 1 millions d’euros auprès du conseil général et du conseil régional quand d’autres refusent la moindre démarche pour obtenir des subventions », déclare Maxime Cummuel, délégué de l’OPR.

    Gesté est un exemple d’acharnement et de mauvaise foi. […]

     

    M. de Greef-Madelin

    Extrait de : Valeurs Actuelles

     

    En France, on détruit les églises !

    Mais on construit des mosquées…

     

    « Ami, entends-tu le vol noir

    Des corbeaux sur nos plaines.

    Ami, entends-tu ces cris sourds,

    Du pays qu’on enchaîne ?

    Extrait du chant des partisans (1943)

     

    Liviaaugustae


    6 commentaires
  •  

     

     

    Antiquité

    Auguste et Livie fin du 1er siècle avant J.C.-début du 1er siècle après J.C.

    (Musée du Louvre)

     

    AUGUSTE ET LIVIE

     

    Les bustes de Livie et d’Auguste, découverts à Neuilly-Le-Réal, près de Moulins en 1816, ont des inscriptions gravées sur les parois des bases circulaires, qui sont atypiques.

    Ses œuvres ont été dédiées à Auguste et Livie par Atespatus, fils de Crixus, (un nom gaulois attesté par ailleurs) afin de lui permettre de s’acquitter d’un vœu.

    Mais les titres de César Augustus et de livie Augusta soulèvent des difficultés car ils introduisent des incohérences chronologiques.

    Livie ne devint Augusta qu’à la mort de son époux, qui reçut alors le titre posthume de Divus. De plus, Livie fut appelée Julie des le début de son veuvage pour respecter les dernières volontés de l’Empereur, qui avait spécifié dans son testament qu’il l’adoptait comme fille. Même si le titre de Livia Augusta n’est pas totalement inconnu, puisqu’il est mentionné notamment par Suétone, la dénomination officielle de la mère de l’Empereur Tibère était, à partir de XIV après J.C. : Julia Augusta.


    2 commentaires
  •  

     

     

    Mythologie

    Enlèvement de Proserpine par Pluton alors qu’elle cueillait des fleurs dans une prairie, est arrachée à l’amour de sa mère qui partira à sa recherche jusqu’aux enfers. Le thème est ici rendu de façon très naïve, mais pleine de mouvement, avec les grands drapés mauves, qui claquent au vent de la fuite de la jeune femme. Les grosses grenades à gauche, en guise de don nuptial, symbolisent la fertilité et la renaissance de la nature dont Proserpine est l’entité.

    (Fin du IIe siècle après J.C. Musée du Vatican

     

    SUCCESSION DES SAISONS CHEZ LES GRECO/ROMAINS

     

    Proserpine (chez les grecs Perséphone) la fille de Jupiter et de Céres (Déméter chez les grecs) (déesse de la fertilité) était d’une grande beauté et sa mère l’éleva en Sicile à l’abri des regards.

    Pluton (Hadès chez les grecs) (dieu des enfers, les enfers greco/romains étaient le monde des morts) eut connaissance de sa beauté. Il réussit à capturer Proserpine et l’emmena sur son char dans le monde des morts. Sa mère Céres, la chercha par tout l’univers et finit enfin par la retrouver après avoir menacé Jupiter de supprimer toute fertilité sur la terre.

    Jupiter décida que Proserpine, passerait un tiers de l’année auprès de Pluton son époux, comme reine des Enfers. Ce qui équivaut à l’hiver car Céres est en pleur loin de sa fille. Proserpine passe ensuite deux tiers de l’année dans le monde des vivants avec sa mère, c’est le printemps, avec le renouveau de la nature, puis l’été où Céres et sa fille son pleinement heureuse.

    Ce mythe,  symbolise l’alternance des saisons.

     

     

    Mythologie

    Le retour de Perséphone

    Frédéric Leigthon 1891)

     


    5 commentaires
  •  

     

     

    AOUT…

    Jules César donna son nom au mois de juillet, ce mois comportait 31 jours.

    Quand les romains dédièrent le mois d’août à Auguste, celui-ci ne comportait que 30 jours.

    Les romains trouvant qu’Auguste était plus grand que Jules César, ils ajoutèrent donc un jour au mois d’août, afin que, l’Empereur Auguste, soit à égalité avec César.

     

     

    Des Saisons et des Jours

    Auguste de Prima Porta

    (Musée du Vatican)

    C’est la plus belle, des représentations de l’Empereur Auguste, à mes yeux.

     

    Des Saisons et des Jours

    Aquarelle d’Edith Holden

     

    « Le faisan saute, les ailes frémissantes,

    Au milieu de la bruyère en fleurs ;

    Viens, errons joyeusement

    En admirant les charmes de la nature,

    L’églantier chargé de fruits, le blé qui murmure,

    Et toutes les heureuses créatures. »

    BURNS

     

     


    4 commentaires