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    Art Romain

    Sur cette statue, des traces de couleur rouge sont encore reconnaissables dans les cheveux et la région pubienne. Milieu du IIe siècle après J.C.

    (Musée Archéologique de Naples)

     

     

     

    Art Romain

    La deuxième statue est restée longtemps sur son lieu d’origine et n’a été transférée au musée que récemment. IIe siècle après J.C.

     

     

    STATUES COLOSSALES DES DIOSCURES.

     

    Les deux statues représentent Castor et Pollux adolescents, fils de Jupiter et de Léda ; ils sont debout et de face. Le bras gauche tient l’épée dans le fourreau. Tous les deux sont vêtus de la clamyde (manteau court) dont les plis épais et lourds tombent verticalement sur le côté, en partant de l’épaule gauche laissant les corps nus. A côté de la jambe droite de chaque statue, se dresse sur un socle non ouvragé un protome (buste), de cheval.

    Le type du Dioscure caractérisé uniquement par le protome de cheval, était réputé habité par des forces mystérieuses ; cette conviction, originaire d’Eleusis, fut transmise plus ou moins consciemment aux époques postérieures. Les deux statues de Baïes, ont un emplacement originel peu connu. Le fait qu’elles auraient appartenues aux Thermes de Vénus et que les Dioscures ont été identifiés aux Cabires (Dieux protecteur des marins) permet d’avancer l’hypothèse selon laquelle ces sculptures colossales étaient jadis placées au sommet de la colline, face à la mer.

     


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    Billet

    Un village français, autour de son clocher… nos racines.

    Et nos ailes s’envolent avec le son des cloches, les mêmes sons qu’ont naguère écoutés nos ancêtres…

     

    Des racines et des ailes…

     

    Il faut savoir se « regarder le nombril », non pas pour s’enfermer en soi-même, mais au contraire pour expérimenter en sa propre chair que nous avons une origine.

    Nul homme n’est sorti de la cuisse de Jupiter. Il y a pire qu’une société nombriliste, c’est une société qui refuse son nombril, c’est-à-dire qui refuse au nom d’une prétendue toute-puissance de la liberté

    Or la liberté de l’homme n’est pas toute-puissante, en ce sens qu’elle repose sur un socle qu’elle n’a pas crée d’elle-même. Nous sommes d’abord des êtres de dons, avant de devenir des êtres capables de donner. Pour se donner, il faut d’abord s’être reçu. Pour quitter, il faut d’abord avoir été lié.

    Nous sommes inscrits dans un sol, une terre maternelle, une patrie paternelle. J’ai connu une famille où le père plantait un arbre pour chaque enfant qui naissait, comme une vivante image de la croissance et de la beauté d’une vie humaine. L’arbre ne s’est pas planté tout seul. Il plonge ses racines dans un sol.

    Nous appartenons à une lignée, à un corps familial avec ses traditions et ses rites. Nous naissons dans une terre, avec tout un héritage que nous n’avons pas choisi, fait de fragilités et de forces, de gloire et de misère, et il nous faudra vivre avec.

    Chaque famille a ses blessures, qui reparaissent parfois, générations après générations, mais chaque famille a aussi ses grâces et sa beauté.

    Nous n’avons pas demandé à naître. Nous n’avons pas choisi notre milieu, ni  nos parents, nos frères et sœurs. Alors face à cela, nous pouvons avoir deux attitudes : soit nous désengager de l’existence humaine sous prétexte que la vie nous a été imposée », soit choisir ce que nous avons reçu, rendre grâce, comme saint François d’Assise le faisait, d’avoir été crée. (…)

    Car il ne suffit pas de vivre, ou plutôt de se « laisser vivre ». Les plantes et les animaux vivent aussi. L’homme est ce degré de conscience où le vivant est capable de dire « je viens », de se saisir de sa vie, d’entrer dans sa vocation.

    Seulement, si nous voulons déployer notre vie d’homme, il nous faut accepter nos racines. On pourrait dire que ce sont les racines qui donnent des ailes.

    La première obéissance que nous devons observer n’est pas l’obéissance à un ordre extérieur, c’est de soumettre notre vie au réel, en assumant l’héritage que nous avons reçu.

    Père Luc de Bellescize

    Extrait de : Famille Chrétienne

     

    On veut nous effacer la mémoire, nous extirper nos racines,  nous couper les ailes, le français, maltraité n’est plus qu’une indigeste bouillie !

    Jusqu’où nous laisserons-nous déporter ?

    Liviaaugustae


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    Art Chrétien

    L’Assomption de la Vierge réalisée par Egid Quirin Asam (1723)

     

    CONTE POUR L’ASSOMPTION

     

    On raconte en Provence que la Sainte Vierge en son Assomption fut soutenue par le vol des anges, non par des grands anges mais par des petits et même moindre que petits, qu’une petite tête posée en riant sur deux ailes et que je ne sais pourquoi on appelle là-bas « anges Bouffarels ».

    Quand la Sainte Vierge fut arrivée au Ciel, elle s’assit sur son trône pour se reposer du voyage et elle dit aux anges bouffarels qui voltigeaient encore autour d’elle : « mes petits, maintenant, asseyez-vous aussi. » et ils répondirent : « Impossible, Bonne Mère, nous n’avons pas de quoi ».

    BROUSSON

    Extrait de : Almanach pour une jeune fille triste

     

     

    Je dois avouer que je trouve charmants ces petits « anges bouffarels », et je pense que la Sainte Vierge les aime aussi beaucoup pour les prier de s’asseoir auprès d’elle, afin de se reposer eux-aussi du long voyage qu’ils ont fait en sa compagnie, et de l’aide qu’ils lui ont apporté…

    J’aime ce petit conte, et je vous l’offre ainsi que cette très belle Assomption !

    Liviaaugustae


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    C’ETAIT DE GAULLE…

     

     

    Littérature

    Yvonne de Gaulle février 1968…

    « Pas féministe et encore moins libertaire, de Gaulle idéalisait la femme, à peu près comme il idéalisait la France »

    (Denis Tillinac)

     

    FEMME

    « L’homme et la femme sont égaux, ils ne seront jamais pareils… Et puis, il y a quelque chose de sacré dans la femme. Elle donne la vie. Une mère, c’est beaucoup plus qu’un individu. C’est une lignée. Il faut respecter dans la femme les enfants qu’elle peut avoir.

    On ne peut pas réduire la femme à une machine à faire l’amour ! Vous allez contre ce que la femme a de plus précieux, la fécondité. Elle est faite pour enfanter ! Si on tolère la pilule, on ne tiendra plus rien ! Le sexe va tout envahir ! (…) Introduire la pilule, c’est préférer quelques satisfactions immédiates à des bienfaits à long terme ! Nous n’allons pas sacrifier la France à la bagatelle !

    Extrait de : C’était de Gaulle.

     

     

    FRANCE 

     

     

    Littérature

    La Glorification de la Vierge fresque de Domenico Ghirlandaio

    (Santa Maria Novella Florence)

     

    Toute ma vie, je me suis fait une certaine idée de la France… Le sentiment me l’inspire aussi bien que la raison. Ce qu’il y a, en moi, d’affectif imagine naturellement la France, telle la princesse des contes ou la Madone aux fresques des murs, comme vouée à une destinée éminente et exceptionnelle. J’ai, d’instinct, l’impression que la Providence l’a créée pour des succès achevés ou des malheurs exemplaires. S’il advient que la médiocrité marque, pourtant, ses faits et gestes, j’en éprouve la sensation d’une absurde anomalie, imputable aux fautes des français, non au génie de la Patrie. Mais aussi, le côté positif de mon esprit me convainc que la France n’est réellement elle-même qu’au premier rang ; que, seul, de vastes entreprises sont susceptibles de compenser les ferments de dispersion que son peuple porte en lui-même ; que notre pays, tel qu’il est, parmi les autres, tels qu’ils sont, doit, sous peine de danger mortel, viser haut et se tenir droit. Bref, à mon sens, la France ne peut être la France sans la grandeur.

    Extrait de : Mémoires de guerres (volume 1)

     

     

    De Gaulle avait vu juste pour tout : la pilule qui rabaisse la femme au rang de machine à sexe : on l’a fait !

    La France pour lui ne pouvait qu’être que grande et noble : avec les gens au pouvoir aujourd’hui, aussi veulent que médiocres et incompétents… la France, n’est plus la France, elle est rapetissée (niveau homme normal) ! Elle est la risée de toutes les autres nations !

    La France est malade, les français aussi !

    Nous retrouverons cette fierté, quand les pantins anormaux qui ne gouvernent rien, videront les lieux !

    Liviaaugustae

     

     


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    Derrière la grille…

     

     

     

    Poème

    Derrière cette grille,

    Qui ne s’ouvre jamais,

    La vie s’écoule,  lentement,

    Comme une fleur blessée.

    Mon cœur fatigué,

    Court sans relâche,

    Après des songes perdus,

    Emprisonnés à jamais,

    Derrière cette grille

    Qui ne s’ouvre jamais !

    Liviaaugustae

     

    Image Wikipédia.

     


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