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    LE SATYRE MARSYAS

     

     

    Mythologie

     

     

    Mantinée, sanctuaire de Léto, vers 330-320 avant J.C. de Céphisodote le jeune et Timarchos fils de Praxitele.

    (Athènes Musée National)

     

    Athéna avait fabriqué une flûte pour imiter les lamentations des Gorgones pour leur sœur Méduse. Quand elle jouait de cette flûte, son visage se déformait, furieuse, elle lança l’instrument au loin en le maudissant.

    Marsyas découvrit cette flûte, en s’exerçant, il devint un grand artiste et eut l’audace de défier Apollon le Dieu des arts !

    Apollon accepta le défi, un concours eut lieu ; le perdant, deviendrait l’esclave du gagnant.

    Les Muses furent choisies comme juges.

    Les deux concurrents, furent à égalité. Apollon, défia Marsyas de jouer de son instrument à l’envers (ce qui est possible pour la lyre, pas pour la flûte).

    Marsyas vaincu, devint l’esclave d’Apollon, qui le condamna à être pendu et écorché vif par un Scythe.

     

     

     

    Mythologie

     

     

    Statue de Marsyas pendu, promis à l’écorchement, copie romaine, faisant partie d’un groupe du supplice de Marsyas.

    (Musée du Louvre)

     

     

     

    Mythologie

     

    Bourreau Scythe, réplique romaine.

    (Florence Musée des Offices)

     

    A l’époque romaine, le nom de Marsyas représentait de façon inattendue, la liberté des communautés citadines (coloniae et municipia) et la juridiction qui la garantissait. Il y avait, sur le Forum de Rome, une statue de Marsyas.

     

     


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    Humeur

     

     

    (Immage internet) 

     

    Du haut de son triomphe

    En l’an de grâce 2012,

    François était content.

    Son rêve de toujours, était réalisé,

    Il avait l’Elysée !

    Certains étaient en liesse

    Au soir de ce 6 mai,

    Cueillant à pleines mains

    Les roses socialistes.

    L’hédonisme fleurissait.

    D’autres en secret pleuraient,

    Sur la France vendue.

    Car depuis, elle vit dans le mensonge,

    Le compromis, l’humiliation,

    A demie ruinée,

    Presque séquestrée.

    Et ceux-là même, qui ce soir de mai,

    La vendirent au tyran, nient leur forfaiture.

    Car la fête est finie,

     Les roses sont toutes fanées.

    Il n’en reste que ronciers.

    Il veut pourtant encore,

    Subsister quatre années !

    Après seulement un an et quelques mois,

    Qui mirent au grand jour,

    Son incapacité et son incompétence,

    François  rigole, moins.

    La France bat de l’aile,

    Des usines ferment,

    Les salauds de riches partis,

    Le chômage grimpe,

    Le train de vie baisse,

    Les vacances, pour beaucoup

    Ne sont qu’un joli rêve enfui.

    Couvertes de blessures

    Et baignée de larmes,

    Marianne, que l’on brade, crie et se fâche. 

    Il avait oublié,

    Qu’il existe en France,

    Un peuple de droite,

    Qui lui avait dit : NON !

    Liviaaugustae


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    MARC-AURELE L’EMPEREUR PHILOSOPHE

     

     

     

    Littérature Antique

     

     

    Buste de Marc Aurèle, vers 170 après J.C. 

     

     

    (Musée du Louvre) 

     

    « N’estime jamais comme utile à toi-même ce qui t’obligera un jour à transgresser ta foi, à quitter la pudeur, à concevoir de la haine pour quelqu’un, à suspecter, à maudire, à dissimuler, à désirer ce qui à besoin de murs et de tentures. L’homme qui, avant tout, a opté pour sa raison, son génie et le culte dû à la dignité de ce génie, ne joue pas la tragédie, ne gémit pas et n’a besoin ni d’isolement ni d’affluence. Suprême liberté : il vivra sans rechercher ni fuir quoique ce soit. Que son âme reste durant un plus ou moins long intervalle de temps enveloppée dans son corps, il ne s’en fait, de quelque façon que ce soit, aucun souci. S’il fallait, en effet, dès maintenant qu’il s’en aille, il partirait aussi dégagé que pour tout autre de ses besognes susceptibles d’être remplies avec décence et mesure. Le seul souci qu’il a durant sa vie entière est de garder sa pensée de toute façon d’être qui serait impropre à un être raisonnable et sociable. »

     

    « Rappelle-toi depuis combien de tant tu remets à plus tard et combien de fois, ayant reçu des Dieux des occasions de t’acquitter, tu ne les as pas mises à profit. Mais il faut enfin, dès maintenant, que tu sentes de quel monde tu fais partie, et de quel être, régisseur du monde, tu es un émanation, et qu’un temps limité te circonscrit. Si tu n’en profite pas pour accéder à la sérénité, ce moment passera ; tu passeras aussi, et jamais plus il ne reviendra. »

    Extrait de : Pensées pour moi-même

     

    « En a-t-on dit sur Marc-Aurèle, le philosophe couronné, le saint du paganisme etc… et c’est bien vrai que Marc-Aurèle est ce qu’il est convenu d’appeler une belle figure, un homme infiniment sympathique, mais était-ce bien le genre de maître qu’il fallait à l’Empire au moment où les Parthes d’une part, les peuplades Danubiennes d’autre part, allaient remiser définitivement la Pax Romana au Musée des beaux souvenirs ? Je sais bien qu’il réalisait le rêve de Cicéron : l’union en une même personne du pouvoir et de la science. Mais les temps exigeaient autre chose (…)

    Dans une époque qui revenait à la piété, voir à la dévotion, Marc-Aurèle vénérait tout ce qui pouvait se vénérer ; il priait avec ferveur tout ce qui se priait un peu partout. Antonin déjà versait dans les dévotions orientales qui étaient de mode ; Marc-Aurèle surenchérit sur ses saintes pratiques. Seul le christianisme, qu’il persécuta à Lyon en 177 après J.C., ne trouva pas grâce à ses yeux (…)

    Lucien Jerphagnon

    Extrait de : Histoire de la Rome antique, les armes et les mots.

     

     

    Les pensées de Marc-Aurèle se rapprochent tant des paroles du Christ, que l’on ne comprend pas très bien pourquoi il a ordonné de persécuter les chrétiens ?

    Jerphagnon ne comprend pas plus.

    Aujourd’hui, comme sous Marc-Aurèle, nous ne comprenons toujours pas pourquoi la religion catholique est persécutée ?

    50 églises ont été à ce jour incendiées en Egypte.

    Cette religion est pourtant, la seule, qui prône l’amour et la paix !

    Liviaaugustae

     


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    LA TORTUE PIQUET…

     

     

     

     

    Humour

     

    Une très belle tortue, hissée sur un piquet…

     

    Pendant que le docteur posait des points de suture sur la main d’un vieux pêcheur, il discutait avec lui de choses et d’autres, pour le distraire un peu de la douleur.

    La politique arriva sur le tapis. Ils parlèrent des élections de 2012, de la victoire (relative) de F. Hollande.

    Le vieux pêcheur dit au docteur : « ben vous savez Hollande, c’est comme une  tortue piquet.

    Pas familier avec ce terme, le docteur demande : « Mais qu’est-ce donc qu’une tortue piquet » ?

    Le vieux pêcheur dit : « quand vous conduisez sur un chemin de campagne et que vous croisez un piquet de clôture avec une tortue juchée dessus, çà c’est une tortue piquet

    Le vieux pêcheur remarqua l’air dubitatif du toubib. Il continua donc son explication :

    - On sait qu’elle n’a pas grimpé là toute seule,

    - Qu’elle n’est pas à sa place,

    - Qu’elle n’a aucune idée de ce qu’elle doit faire pendant qu’elle y est,

    - Elle est au-dessus de sa capacité de fonctionner,

    - Et vous vous demandez quelle bande d’abrutis l’ont placée dans cette position. »

    C’est la meilleure explication entendue à ce jour pour expliquer les dernières élections présidentielles en France !

     


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    POUR LE TABLEAU DU SAMEDI

    PHILIPPE DE MARLIER

     

     

    Art

    Œillets dans un vase.

     

     

    Art

    Sainte Dorothée (1640)

     

     

    Art

    Sainte Dorothée (détail avec papillon)

     

    Philippe de Marlier, peintre flamand, est né vers 1573 à Anvers, où il mourra en 1668, peintre de l’époque baroque.

    Il est connu pour ses natures mortes représentant fleurs et fruits.

    Mais aussi pour ses peintures à l’huile supports de dévotion religieuse (Saintes, Madones entourées de fleurs ou de guirlandes de fleurs et fruits, où l’on peut voir parfois des insectes, papillons, escargots), cela se faisait fréquemment dans les natures mortes de l’époque

    Texte et images : Wikipédia

     

    On a envie de se pencher pour humer les fleurs, tant elles semblent fraîches et pleines de vie, avec leurs papillons ambassadeur de la beauté !

    Liviaaugustae

     

     

     


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