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    « Dieu tout-puissant , nous célébrons la naissance au Ciel du bienheureux Menne, ton martyr »

     

    Oraison de la fête de saint Ménas

     

     

     

    Regard sur l'art chrétien...

    Saint Ménas entre deux chameaux ; cette plaque d'ivoire du VIIe siècle fut sculptée à Alexandrie en Egypte (elle est aujourd'hui au château des Sforza à Milan)

     

    Elle évoque la persécution romaine où des centaines de milliers d'Egyptien chrétiens furent tués.

     

    Né dans le delta du Nil en 285, près de Memphis, saint Ménas fut martyrisé en 309 sous Dioclétien et Domitien. Les chrétiens sauvèrent son corps et le chargèrent sur un chameau pour le ramener en Egypte. Arrivé à 45 km au sud-ouest d'Alexandrie, la bête refusa d'aller plus loin : on y construisit sa tombe et le grand monastère de saint Ménas.

     

    Il était si célèbre qu'on y venait en pèlerinage du monde entier, jusqu'à l'invasion arabe en VIIe siècle. Détruit par les musulmans, le monastère fut reconstruit en 1960 ; il compte aujourd'hui cinq cent moines, c'est un haut lieu de pèlerinage pour les coptes.

     

    Ménas a été adopté plus tard par les orthodoxes byzantins dans la liste des « saints militaires » (En Egypte on dit les « saints cavaliers » et on les représente toujours à cheval), légionnaires ou officiers de l'armée romaine morts martyrs. Il figure sur les fresques des églises orthodoxes avec Georges, Dimitri, Mercure, Victor et les deux Théodore. On a peine à imaginer une telle célébrité en Occident, mais des villages français portent son nom ; Saint-Menne. Son nom, Ménas en grec, Mina en arabe, est porté par de nombreux chrétiens d'Egypte.

     

    Les ivoiriers Alexandrins étaient les meilleurs de la Méditerranée à la fin de l'Antiquité et dans les premiers siècles chrétiens.

     

     

     

    Regard sur l'art chrétien...

    On représente Ménas comme un jeune homme aux cheveux courts en tunique grecque, les mains levées en prière, toujours entouré des deux chameaux.

     

     

     

    Regard sur l'art chrétien...

    Ces deux chameaux encadrent toujours saint Ménas sur toutes les représentations, c'est à cela qu'on le reconnaît facilement. Ils ont été les humbles instruments de la volonté divine.

     

     

    Regard sur l'art chrétien...

    Ces lampes de sanctuaire fournissent l'huile sainte que les pèlerins rapportaient du monastère dans des flacons en terre cuite, « les ampoules à eulogie »/

     

     

     

    Marie-Gabrielle Leblanc

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Regard sur l'art...

     

    Félix Valloton autoportrait

     

     

     

    Félix Valloton, né à Lausanne le 28 décembre 1865 et mort à Paris le 29 décembre 1925 est un artiste peintre, graveur, illustrateur, critique d'art et romancier français d'origine suisse. Il entra à l'Académie Julian en 1882, aux ateliers fréquentés par de nombreux artistes post-impressionnistes, dont les futurs Nabis. En moins de dix ans, le jeune Suisse parvient à se faire un nom auprès de l'avant-garde parisienne. Puis sa renommée devient internationale grâce à ses gravures sur bois et à ses illustrations en noires et blancs qui font sensation.

     

    Toucher par l'horreur de la Première Guerre mondiale, il trouve dans le conflit une source d'inspiration. Il renoue avec le succès vers la fin de la guerre, avant de mourir en 1925.

     

    Il est inhumé au cimetière de Montparnasse.

     

     

     

    Regard sur l'art...

    Femme avec un chapeau noir

     

     

     

    Regard sur l'art...

    La valse

     

     

     

    Regard sur l'art...

    La lingerie, la chambre bleue

     

     

     

    Regard sur l'art...

    Le vent

     

     

     

    Regard sur l'art...

    La bibliothèque

     

     

     

     

     

     


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    Je vous offre aujourd'hui, l'histoire de ce personnage que j'avais complètement oublié et que j'ai redécouvert au cours d'une lecture.

     

    Liviaaugustae

     

     

     

    Simon le magicien...

    La mort de Simon le magicien.

     



     

    « Ô Simon le Magicien ! ô misérables qui suivez ses traces ! vous dont la rapacité prostitue, pour de l’or et pour de l’argent, les choses de Dieu... »

     

    Dante : (Chant XIX de l'Enfer, première partie de la Divine Comédie)

     

     

    Simon le magicien...

    Simon le magicien et ses démons

     

    (sculpture de la porte de la Basilique Saint Sernin)

     



     



     

    Les Actes des apôtres (Ac8.4-25), présentent Simon comme un mage à succès en Samarie. Un texte apocryphe le présente comme une sorte d’émanation divine. Il aurait séduit la foule en s'envolant dans le ciel (Actes de Pierre, 32) et Pierre aurait alors invoqué le nom de Jésus et provoqué sa chute...

     

    Selon Justin et Irénée de Lyon, Simon vient du village samaritain de Gitta et il est appelé Zeus par les simoniens, et sa compagne Hélène est appelée Athéna.

     

    Selon les Actes des Apôtres, après avoir été baptisé par Philippe, Simon le Magicien veut acheter à Pierre son pouvoir de faire des miracles (Ac89-21), ce qui lui vaut la condamnation de l'apôtre : « Que ton argent périsse avec toi, parce que tu as pensé acquérir avec de l'argent le don de Dieu. »

     

    Le juron québécois « simonac » (prononciation populaire de « simoniaque » provient du nom de ce mage.

     

    (image wikipédia)

     

     

     

     

     


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     Encore un acte de bravoure...

     

    La Vierge et son fils, décapités à Noirmoutier dans la nuit en août dernier

     



     

    Cette statue de la Vierge à l’enfant, haute de 3,5 mètres, est érigée au croisement de l’avenue du Maréchal Joffre et de la rue de Furgeois, les habitants du quartier ont retrouvé au réveil la Vierge et son fils décapités...

     

    Qui en sont les auteurs ? On ne sait pas !

     

    Mais à ce jour et à ma connaissance, ils n'ont pas été retrouvés !

     

    Liviaaugustae

     


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    Si vous passez sur les bords de Loire, ne ratez pas le château de Haute Goulaine, une jolie promenade que nous avons refait en juillet dernier, pour le plus grand plaisir des petits et des grands.

     

    Liviaaugustae

     

     

     

    Un château des bords de Loire...

    L'entrée du château

     

     

     

    Un château des bords de Loire...

    L'un des salons du château.

     

     

     

    Un château des bords de Loire...

    Le plafond à caisson du salon.

     

     

     

    Un château des bords de Loire...

    Une splendide cheminée monumentale du XIVe siècle

     

    mune de Haute-Goulaine à proximité immédiate du marais de Goulaine dans le département de la Loire-Atlantique. Il est classé Monument historique depuis le 13 août 1913.

     

    Édifié sur les les marches de Bretagne, ce château séparait autrefois le duché de Bretagne du royaume de France. Il est également le dernier des châteaux de la Loire en allant de l'est vers l'ouest.

     

    Le château est depuis plus de mille ans la résidence de la famille de Goulaine. Aujourd'hui, trente générations se sont déjà succédé dans les lieux qui sont ouverts à la visite du public.

     

    Château de Goulaine désigne également le vin produit au château.

     

     

     

    Un château des bords de Loire...

    Le vin de Loire « marquis de Goulaine »

     

    (un vin délicieux que vous pourrez déguster au salon de thé du château)

     



     

    Au XIIe siècle, lorsque le duché de Bretagne devint indépendant, le premier Goulaine, Jean de Goulaine, alors capitaine de la ville de Nantes, fortifie la propriété, qui est encore de nos jours entourée de marais (classés Natura 2000), pour se protéger des attaques des Normands.

     

    Les Goulaine étaient une famille d'ancienne noblesse, déjà citée lors de la VIIe croisade (1248) . Au cours des Guerres de religion, les Goulaine combattent dans les rangs de la ligue catholique : Gabriel sieur de Goulaine, à la tête de cinquante lanciers, et son frère Jean, baron du Faouët, conquièrent en 1590 le château de Trogoff (Plouescat) et celui de Kérouzéré.

     

    Rallié à Henri IV, Gabirle de Goulaine obtinet en 1621 de Louis XIII l'érection en marquisat de sa seigneurie de Goulaine.

     

     

     

    Un château des bords de Loire...

    Les armoiries des Goulaine

     



     

    La famille de Goulaine reste propriétaire du domaine sans interruption jusqu'en 1788, date à laquelle il est vendu à un armateur d'origine hollandaise, Dominique Deurbroucq, fils ainé de Dominique, écuyer, consul de Nantes, conseiller secrétaire du Roi, maison et couronne de France et Marguerite Sengstack, d'origine hollandaise, elle aussi.

     

    Cette vente contribue à empêcher la destruction du château lors de la Révolution française. En 1858, le domaine est racheté par un membre de la famille de Goulaine, qui le conserve depuis.

     



     

    Ce château est, comme les autres châteaux de la Loire, construit en pierre de tuffeau. Il date de la fin du Moyen Âge, début Renaissance. Il dispose encore de vestiges de son ancien passé fortifié.

     

    La volière aux papillons

     

    Depuis 1984, le Château de Goulaine présentait une collection de plusieurs centaines de papillons tropicaux volant en liberté dans une papillonneraie parmi les plantes exotiques rares, créé en 1983 par le marquis Robert de Goulaine. La volière est fermée depuis 2016 et sera remplacée par une volière de papillons communs.

     

    Bien que l'on ne sache pas clairement quand le vignoble de la propriété a démarré la production commerciale de vin, plutôt qu'un vin simplement voué à la consommation familiale, le millésime durant lequel la propriété du Château de Goulaine s'est mise à produire du vin en fait la plus ancienne firme viticole encore en activité;

     

    Il s'agit probablement de la troisième plus ancienne entreprise commerciale du monde.

     

    Cette entreprise familiale est considérée comme la plus ancienne d'Europe.

     

    À en croire la légende, rapportée par le cuisinier américain Bobby Flay, la sauce appelée beurre blanc, aurait été inventée vers 1890 dans les cuisines du Château de Goulaine par sa cuisinière en chef, Clémence Lefeuvre. (Il y a un très bon restaurant sur les levées de la Loire appelé «Chez  Clémence », mais je ne sais si les patrons descendent de cette Clémence Lefeuvre, par contre, leur beurre blanc est délicieux, une amie m'en a donné la recette que je réussi ma foi fort bien).

     

    Depuis 1999, et encore aujourd'hui, le château de Goulaine accueille dans ses anciennes écuries, la collection artistique et publicitaire de la célèbre marque de biscuits nantais LU. Dans ces 500 m2, les meubles de l'ancienne boutique de la rue Boileau à Nantes, sont présentés avec des objets rares, tels que des publicités ou la peinture originale du « Petit écolier » datant de 1897. Vous pourrez également découvrir l'historique très intéressant de la création de cette entité Nantaise. ( et aussi déguster et acheter les produits LU.)

     

     

     

     

     

     

     


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