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    Le diptyque royal...

     

     

     

    Regard sur l'art...

     

    Diptyque Wilton, par un anonyme français vers 1377 ou 1396.

     

     

     

    Sur ce volet gauche le tout jeune roi d'Angleterre Richard II (1367-1400), agenouillé, est introduit auprès de la Vierge Marie par ses saints patrons : saint Jean-Baptiste, le roi d'Angleterre saint Edouard III le confesseur (1002-1066), et saint Edmond roi des Angles et martyre en 869. Richard est représenté à 10 ans, l'âge auquel il est devenu roi.

     

    Le diptyque a pu être commandé à un artiste français, soit au moment de l'accession au trône du jeune roi, soit au moment de son mariage, à vingt neuf ans, avec la princesse Isabelle de France, fille de Charles VI. Ou encore après sa mort prématurée à trente trois ans, à la tour de Londres où il avait été enfermé à vie après avoir été destitué par les nobles : ses fidèles auraient voulu montrer son accueil dans la cour céleste du Paradis. La présence de la bannière à la croix a intrigué (apparaît sur le volet de la Vierge aux anges bleus) : le roi a-t-il pensé un moment partir à la croisade ?

     

    Marie-Gabrielle Leblanc

     


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    Regard sur l'art...

     

    La Dame en bleu

     

     

     

     

     

    Camille Corot a soixante dix huit ans lorsqu'il peint cette robe bleue dans son atelier, un an avant sa mort à Paris en 1875.

     

    L'oeuvre sera vue pour la première fois en 1900 à l'exposition Universelle.

     

    Faut-il y reconnaître la gracieuse Emma dobigny, modèle bien aimée de Degas, Hennert et bien d'autres ? Elle porte ici une tenue de soirée qui surprend dans l'atelier du peintre. L'artiste met en scène le vêtement au centre de sa composition, avec un chevalet à gauche et deux tableaux de paysages au mur ; des livres et une fourrure ou un coussin, sont posés sur le guéridon sur lequel s'appuie la heune femme.

     

    Cette sibylle moderne, les yeux dans l'ombre, absorbée dans ses pensées, tient dans sa main gauche un éventail, accessoire du soir et repose le menton sur sa main droite.

     

    La lourde robe bleue garnie de rubans de velours noirs façonne son corps dodu et introduit, de manière innatendu une touche sensuelle. C'est une des rares peintures représentant une femme à la mode dans l'œuvre de Corot.

     

    Corot dépeint ici une des tenues typique des années 1870, rejetée en arrière avec effet de pouf et soutenue par une petite tournure. Une fine dentelle noire ourle la bordure du corsage.

     


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    Je vous offre ce tableau de l'impératrice Eugénie, sur lequel elle pose devant le trône qu'occupe son mari.

     

    Cette femme était très belle, mais c'est surtout son courage que j'admire devant le corps de son fils percé par les flèches des Zoulous, elle resta aussi très digne, quand son mari fut chassé du trône et qu'ils durent se réfugier en Angleterre, (terre d'exil de nos nobles à chaque révolution française).

     

    Liviaaugustae

     

     

     

    Regard sur l'art...

    Portrait de l'impératrice Eugénie

     

    De Désiré Guillemet (copie d'après Frantz Xaver Winterhalter)

     

    Cette femme aux épaules admirables porte une robe de cour au grand décolleté comme au siècle précédent, avec un corsage en pointe ajusté par un corset très serré. La robe de taffetas blanc est recouverte de deux falbalas d'organza brodés de ramages. La robe est posée sur des jupons cloches baleinés, agrémentés sans doute du « postillon », un coussin posé sous la robe afin de soutenir les manteau de cour. La longue traîne en velours vert à broderies d'or reprenant les motifs floraux de la robe est doublé de taffetas blanc.On pense que c'est Charles Frederick Worth qui conçut cet ensemble.

     

    Un ruban flotte sur chaque bras, les petites manches sont cachées par le grand volant d'organza festonné, sur le décolleté, le cadeau de ses fiançailles : une broche en forme de trèfle à trois émeraudes et brillants.

     

    Un ruban moiré violet et blanc barre sa poitrine, c'est le cordon royal des Dames nobles de la rreine Marie-Louise d'Espagne. L'impératrice est parée de bijoux de la Couronne recomposés par le joaillier Gabriel Lemonier.

     

    Elle fut surnommée « Fée chiffon », « Falbalas Ier», elle surprend donc les frères Goncourt lorsqu'ils la rencontre pour la première fois : « Cette femme est charmante, après tout. Elle a des yeux qui ne sont que sourire, et de la grâce et des jolis gestes et je ne sais quoi d'aimable dans la façon dont elle passe devant vous. »

     

     

     

    Regard sur l'art...

    Dans son portrait officiel peint par Witherhalter, l'impératrice Eugénie, porte ce diadème, qui compte 212 perles et 1998 diamants de taille ancienne montés sur argent doublé d'or, créé par le Gabriel Lemonier joaillier de la Cour.

     

     

     

     

     

    Les portraits officiels de l'empereur Napoléon III et de l'impératrice Eugénie ont disparu lors du saccage et de l'incendie des Tuileries en 1871. Mais ils sont restés célèbres grâce à d'innombrables copies peintes et tissées.

     

    Le « peintre des rois » exécuta divers portraits de l'impératrice. Sur celui-ci au début de l'Empire, Eugénie à 26 ans. Debout, sur une marche devant le trône, la jeune femme se détache sur fond pourpre et or. Sa main, au-dessus de la couronne, semble désigner l'empereur.

     

    Le souverains reproche à son épouse des goûts trop simples et l'encourage à faire rayonner le savoir-faire français. « Elle sera l'ornement du trône précise-t-il, lors de son discours de mariage aux corps constitués. Eugénie revêt donc, pour les fêtes impériales, ces « toilettes politiques », comme elle aimait les nommer, elle qui crée la mode durant deux décennies.

     

     

     


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    Je vous offre les tableaux d'un peintre espagnol découvert récemment.

     

    J'ai aimé toutes ses dames  qui nous parlent d'un autre temps... j'aime particulièrement la « Dame au repos » toute alanguie dans sa robe de satin...

     

    Liviaaugustae

     

     

     

    Regard sur l'art...

    Francisco Mariera i Manovens

     

     

     

    Francisco Masriera i Manovens (21 octobre 1842- 15 mars 1902 Barcelone) est un peintre et un orfèvre espagnol.

     

    En tant que bijoutier, il était bien connu pour son utilisation du « Plique-à-jour, qui est un technique très difficile. Il fut également dramaturge amateur et contributeur régulier au magazine hebdomadaire : El Recuerdo, magazine crée par son frère Josep et ses amis.

     

     

     

    Regard sur l'art...

    Hiver

     

     

     

    Regard sur l'art...

    Dame au chapeau, châle et parasol

     

     

     

    Regard sur l'art...

    Belles

     

     

     

    Regard sur l'art...

    Dame allongée

     

     

     

    Regard sur l'art...

    Dame au repos

     

    (images wikipédia)

     

     

     

     

     


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    Regard sur l'art...

     

    Autoportrait

     

     

     

    Pompeo-Girolamo Batoni est un peintre italien, né à Lucques (Toscane) en 1708, mort à Rome en 1787. Il peignit des sujets religieux et mythologiques, des tableaux d'histoire, et fit le portrait des papes...

     

     

     

    Regard sur l'art...

    Apollon la Muse et la Métrique

     

     

     

    Regard sur l'art...

    Le Temps dévoilant la vérité

     

     

     

    Regard sur l'art...

    Le Temps ordonne à la vieillesse de détruire la beauté

     

     

     

    Regard sur l'art...

    Paix et Guerre

     

     

     

    Regard sur l'art...

    Vulcain à sa forge

     

     

     

     

     

    J'ai choisi de présenter les Allégories de Pompeo Batoni, inspirées de la mythologie, avec ses dieux un peu fous calqués sur les hommes, avec toutes leurs qualités mais aussi tous leurs défauts.

     

    Ces dieux de la mythologie, sont comme nous : envieux, méchants, revanchards, menteurs, coureurs, etc..

     

    Liviaaugustae

     

     

     

     


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