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Par Liviaaugustae le 18 Juin 2016 à 00:05
Alors que les chutes du Niagara avaient déjà un immense succès comme lieu touristique, puisque c'était un haut-lieu des lunes de miel, les visites connurent une hausse soudaine à partir de 1953, avec la sortie du film « Niagara », dont l'actrice n'était autre que Marilyn Monroe. Et plus tard, les chutes figurèrent dans beaucoup de films : Superman 2 – Les Tortues Ninjas – David Coperfield – Wonderfalls- etc...
Plusieurs peintres américains de grand renom, peignirent ces magnifiques chutes offertes par la nature...
Vue général des chutes du Niagara (1820)
Alvan Fischer
Niagara Falls
Arthur Parton
Niagara Falls (1867)
Frédéric Edwin Church
Les chutes du Niagara (1866)
Louis Henri Mignot
Niagara Falls (1878)
William Morris Hunt
(Texte et images wikipédia)
Ce sont des chutes spectaculaires parait-il, je ne les ai vu qu'au cinéma, en photos ou en tableaux...
Mes tableaux préférés sont, celui peint par Arthur Parton et celui peint par Louis Henri Mignot..
J'admire la force de cette peinture et le rendu de l'écume et des remous provoqués par ces chutes grondantes, car cela ne doit pas être très facile de peindre cette eau en mouvement.
Liviaaugustae
18 commentaires -
Par Liviaaugustae le 11 Juin 2016 à 00:00
Un seul tableau aujourd'hui, avec une description de choix, par Mme de Staël ...
Portrait du baron Pierre Narcisse Guérin
Robert Lefèvre
Le retour de Marcus (1799)
Mme de Staël consacra à ce tableau une page célèbre de son roman de Delphine :
« J'allois donc ce matin au Louvre, mais avant d'arriver à l'atelier du peintre M. de Serbellane, je m'arrêtai dans la galerie des tableaux ; il y en avoit un, qu'un jeune artiste venoit de terminer ; il me frappa tellement, qu'à l'instant où je le regardai, je me suis sentis baignée de larmes. Ce tableau produisit sur moi l'impression vive et pénétrante, que jusqu'alors je n'avois jamais éprouvée que pour la poésie ou la musique.
Il représente Marcus Sextus, revenant à Rome après les proscriptions de Sylla. En rentrant dans sa maison, il retrouve sa femme étendue sans vie, sur son lit ; sa jeune fille, au désespoir, se prosterne à ses pieds. Marcus tient la main pâle et livide de sa femme dans la sienne ; il ne regarde pas encore son visage ; il a peur de ce qu'il va souffrir ; ses cheveux se hérissent, il est immobile ; mais tous ses membres sont dans la contraction de désespoir. L'excès de l'agitation de l'âme semble lui commander l'inaction du corps. La lampe s'éteint, le trépied qui la soutient se renverse, tout rappelle la mort dans ce tableau ; il n'y de vivant que la douleur.
Je fus saisie, en le voyant, de cette pitié profonde que les fictions n'excitent jamais dans notre cœur, sans un retour sur nous-même ; et je contemplai cette image du malheur comme si, dangereusement menacée au milieu de la mer , j'avois vu de loin, sur les flots, les débris d'un naufrage. [...]
Je suis d’accord avec Madame de Staël.
Cette toile est d’une tristesse absolue, ce peintre né en 1774, a-t-il vécut un retour chez lui tourmenté durant cette période effroyable de la révolution, qui lui aurait inspiré ce tableau ?
Liviaaugustae
22 commentaires -
Par Liviaaugustae le 4 Juin 2016 à 00:02
Valentin Serov Autoportrait (1885)
Valentin Serov, né le 19 janvier 1865 à Saint Pétersbourg et mort le 5 décembre 1911 à Moscou, est un peintre russe.
A l'âge de 13 ans, il prend des leçons de dessin et de peinture auprès d'Ilia Répine chez qui il habite, après un séjour à Abramtsevo, près de Moscou, dans une atmosphère de bouillonnement intellectuel et artistique, il y fait la connaissance d'artistes du mouvement perevijniki (artistes ambulants).
A partir de l'âge de quinze ans, il est élève à l'Académie impérial des Beaux Arts de Saint-Petersbourg (1880-1885) ? Il reçoit une médaille d'argent pour une étude de nature à la fin de ses études et commence alors son travail d'atelier ?
Serov est un graphiste remarquable et au cours de ses dernières années, il fait aussi des décors pour le théâtre[...]
Les bolchéviques, qui ont introduit le réalisme soviétique dans l'art, avaient exclu l'impressionnisme des écoles de peinture jusqu'au dégel politique des années 1960.
Dans le nouveau musée, quelques illustres impressionnistes russes dont Valentin Serov, connaissent aujourd'hui un regain de popularité.
La jeune fille aux pêches (1887)
Couronnement de Nicolas II de Russie (1896)
Les deux enfant de Serov (1899)
La princesse Zinaïda Youssoupov
(Texte et images wikipédia)
Voilà un peintre dont la résurrection nous réjoui.
Les communistes bolchéviques, fidèles au prescriptions de Marx, détruisaient pour régner, mais tout à une fin ici-bas, aujourd'hui qu'ils ne sont plus en activité en Russie, (car en France ils sévissent toujours) les peintres impressionnistes sont de nouveau mis à l'honneur, c'est ne très bonne nouvelle !
J'ai un faible pour deux tableaux : la jeune filles aux pêches et celui de ses enfants face à la mer...
Liviaaugustae
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Par Liviaaugustae le 28 Mai 2016 à 00:24
Mary Brewster Hazelton,
Née le 23 novembre 1868 et morte le 13 septembre 1953, est une peintre portraitiste américaine. Elle fut notamment la première femme à remporter un prix ouvert aux femmes et aux hommes aux Etats-Unis en remportant le prix Hallgarten de l'Académie américaine de design.
Elle vécut une grande partie de sa vie avec ses sœurs dans la propriété familiale à Wellesley.
Lumière d'été (1912)
Enfant avec ses jouets (1922)
La japonaise (1897)
Mère et enfant (1921)
La lettre (1916)
Deux sœurs au piano (1894)
Venise le Grand Canal (1900)
Cette charmante Dame nous offre de non moins charmants tableaux, nous contant la douceur de vivre d'antan...
Liviaaugustae
20 commentaires -
Par Liviaaugustae le 21 Mai 2016 à 13:54
Hubert Robert (1788)
Elisabeth Vigée-Le-Brun
Hubert Robert, né le 22 mai 1732 à Paris, mort le 15 avril 1808 dans la même ville, est un des principaux artiste français du XVIIIe siècle qui s'illustra notamment comme dessinateur, peintre, graveur, professeur de dessin, créateur de jardin et conservateur au futur musée du Louvre.
Il vient d'un milieu aisé, son père est l'intendant de la famille de Stainville, son éducation poussée fait qu'il sait le latin et le grec, il est de plus formé aux usages sociaux du grand monde, ce qui lui permet de s'y intégrer et de s'y sentir à l'aise.
Déclaré suspect par le comité de surveillance révolutionnaire, il est emprisonné. Malgré les vicissitudes de l'incarcération, il produit des peintures sur assiettes et des dessins témoignant de la vie carcérale...
Il a accumulé des dessins et peintures de paysages en ruines, d'où son surnom de « Robert des ruines » !
Arc de triomphe et théâtre d'Orange
Vue d'un parc
Le vieux pont
Maison près de la forêt
Une allée dans un parc
La fontaine
Incendie à Rome
Un peintre intéressant, malgré sa passion pour les ruines qu'il dessine et peint fort bien du reste.
Ses tableaux sont grandioses, même si partout il y a un mur, ou des pierres éboulées...
J'apprécie particulièrement le flamboiement de l'incendie de Rome !
Mais, je me pose la question, ce peintre ayant vécu et été incarcéré durant la révolution, ces ruines ne sont-elles pas un peu symboliques ?
J'ai pu importer mes images sur mon blog aujourd'hui, hier soir, elles ne voulaient pas y aller ...pourquoi ? Mystère !
Liviaaugustae
18 commentaires
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