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    NAISSANCE DU THE…
     
    Le thé après l’eau, est la plus ancienne boisson du monde et son berceau est chinois.
    On rapporte qu’un jour de l’an 2737 avant J.C., l’Empereur Chen Nung, surnommé le « Divin Moissonneur », buvant de l’eau bouillie à l’ombre d’un arbre, vit tomber dans sa tasse deux ou trois feuilles. Stupéfait, il s’aperçut que l’eau changeait de couleur. Il ôta les feuilles et porta la tasse à ses lèvres.
    Ce nouveau parfum inconnu jusqu’alors fit son délice. Ce Dieu vivant de la Chine impériale comprit que rien, désormais, ne serait plus comme avant pour lui-même et pour son peuple. L’arbre duquel était tombé ces feuilles sauvages fut baptisé théier.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
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    Cueilleuse de thé.
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Haniste et son aide.

    Chine début du XIXe siècle

    (Musée Dobrée Nantes)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Cérémonie du thé, estampe de : Toshikata

    (Japon fin du XIXe siècle)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Cérémonie du thé, estampe de : Toshikata

    (Japon fin du XIXe siècle)

    (Victoria & Albert Museum Londres)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Etiquette de thé début XIXe siècle.

    (Bibliothèque des Arts décoratifs Paris)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Serveuse de thé. Utamaro, Japon.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Juko, maître de cérémonie du thé de : Tomioko Tessai (1836-1924)

    (Musée Guimet)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Estampe de : Shunman (1757-1820)

    (Musée Guimet)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    LE THE EN FRANCE…
     
    A l’instar du café, du chocolat et du sucre, le thé est au XVIIe siècle une denrée coloniale qui monte.
    Quand le thé entre à la cour de France vers 1635, Mazarin s’en empare pour soigner sa goutte. Ce sont alors les vertus médicinales du thé qui sont mises en avant, et non le plaisir d’en consommer dans des cercles d’initiés.
    Racine en fut un grand adepte.
    Quand à François Massialot, auteur de « Nouvelle Instruction pour les confitures, les liqueurs et autres fruits » en 1692, il recommande de « fumer du thé en manière de tabac », ce qui n’eut guère de succès.
    La Marquise de Sévigné raconte dans une de ses lettres qu’un malade « ressucita à vue d’œil » après avoir absorbé pas moins de quarante tasses de thé.
    Sylvestre Dufour publie en 1685 un traité assurant que le thé guérit vingt-deux maladies.
    La propagation du thé s’étend de l’aristocratie aux autres couches de la population, par une diffusion dans les pharmacies et dans les cafés.
    Chardin, peintre de la vie domestique, produit une « Femme prenant le thé ».
    Et en 1742, Boucher montre, avec « La Toilette », combien cette pratique de boire le thé, introduite par Madame de la Sablière, persiste au XVIIIe siècle et a dépassé le statut de simple mode.
    Une tradition est née : celle des porcelainiers et des orfèvres. Tasses, théières, fontaines à thé et sucriers…
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Service à thé
    Service à thé et café en porcelaine de Sèvres (1756)
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Fontaine à thé
     
    Fontaine à thé en argent, vers (1840) de Charles Odiot.
    (Musée du Louvre)
     
     
     
     
     
     
    Les échanges commerciaux avec la Chine furent importants entre les règnes de louis XVI et de Louis XVI.  
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Boîte à thé
    Boîte à thé : croquis aquarellé (1824). Projet de boîte à thé dessiné par Thomas Dobrée, négociant et armateur Nantais, inspiré d’un voyage en Chine.
     
    (Musé Dobrée Nantes)
     

     

     

     

     

     

     

    Au XIXe siècle, on va prendre le thé à la cacade du bois de Boulogne, dans les salons de thé Rumpelmeyer ou Cador, dans les grands hôtels…

    Certaines villes connaissent déjà depuis longtemps le thé, comme Bordeaux, ville portuaire où certains établissements ont l’autorisation « d’y débiter du café,  chocolat, thé et liqueurs », et Pau réputé pour son climat et ses établissements thermaux, fréquentée par les aristocrates anglais qui y introduisent un rite du thé dès 1840. Un rite qui, petit à petit, trouve sa véritable voie et se transforme en complet « Art de vivre à la française ».

    Au fil du temps, le Darjeeling remplace le Ceylan et les thés de Chine. On comprend qu’il faut éviter d’y ajouter du citron ou du lait. De nouveaux salons de thé fleurissent en province, à l’instar de la capitale, joue la carte d’une grande rigueur.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    LE THE, PERPETUELLEMENT…
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
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    Les fleurs de thé sont petites, avec un cœur jaune entouré de cinq à six pétales.
     

     

     

     

     

    Il faut en finir avec l’idée que le thé serait une passion, une coutume réservée aux seuls Anglais !

    C’est en 1635 que pour la première fois le thé fit son apparition à la cour de France. Il fallut attendre 1650 pour que la « boisson bénie  de Dieux» fasse son entrée à la cour d’Angleterre, à la faveur du mariage de Charles II avec Catherine de Bragance.

    Ainsi, comme aujourd’hui les Japonais le reconnaissent volontiers, il existe bel et bien un goût du «thé à la française ».

    Et quelles en sont les manifestations ?

    Des salons de thé, de plus en plus raffinés et en quantité cinq fois plus importante que dans tout autre pays européen ; des comptoirs perpétués depuis le XIXe siècle ; une tradition porcelainière et d’orfèvrerie fertile et vigoureuse ; à quoi il faut bien ajouter notre fameux savoir-faire et une volonté délibérée de retrouver les valeurs sûres du patrimoine gastronomique, dont le thé, quoique cultivé ailleurs fait assurément partie.

    La consommation courante, longtemps banalisée, aspire à un retour à l’exigence.

    Le thé en vrac, et notamment les meilleurs crus des jardins de Darjeeling en Inde, sans doute le thé le mieux adapté au « goût français » nous sauverons toujours des ennuyeux sachets en papier et autres infusettes.

    « Un peu de thé, un peu de conversation » écrivait Madame de Caivallet sur ses cartes d’invitation.

    Vous allez sourire, à l’image de l’eau frémissante dans votre bouilloire, évoquant le « chant d’une cigale exhalant sa tristesse à l’été qui s’en va » (Okakura Kakuso) 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Un rêve mousseux…

     

     

     

     

     

    La mythologie du chocolat commence avec les Dieux. Ce n’est pas surprenant. Sa nature n’est-elle pas tout simplement céleste, divine ?

    On raconte que Quetzalcoatl, le Dieu des aztèques et des toltèques, offrit des graines de cacaoyer à son peuple. Résultat, une nouvelle boisson, le xocolatl, vit le jour. Enfin, plutôt un breuvage. Un nectar. Un aphrodisiaque.

    Une fontaine de vigueur et d’énergie.

    Cortès, le conquistador, n’y résista pas. Il l’introduisit dans les cours d’Europe au XVIe siècle. L’aristocratie l’adopta. Le chocolat devint la potion mousseuse et capiteuse des nobles. Son goût les ravissait. Leur foi en ses propriétés extraordinaires les plongeait dans l’extase. Le chocolat, croyaient-ils, diffusait dans leurs veines vitalité, élan sexuel, sagesse et bien-être. Certains craignaient que le chocolat, trop voluptueux n’eût une mauvaise influence sur leur âme. Mais aucun ne s’abstint pour autant.

    Pour les précieux et précieuses de la cour, le chocolat prit une connotation sensuelle, érotique. Casanova, disait-on séduisait aussi souvent ses conquêtes avec du chocolat qu’avec du champagne. Le chocolat évoquait la passion, le grand amour. Les cours d’Europe flottaient sur un nuage de désir chocolaté.

    L’histoire va de l’avant, mais le chocolat demeure l’élixir des plaisirs de la vie. Le désir n’est pas une faim banale. La passion du chocolat est intimement liée, comme l’avait compris la noblesse, à la soif de vivre.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    CA C’EST LA FRANCE ! LE BON GOUT TOUJOURS !

     

     

     

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    Au sommet de l’hôtel « MEURISSE », Paris rêve de luxe et de gastronomie, aujourd’hui un patrimoine reconnu par l’Unesco.

     

     

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    Vue sur les jardins des Tuileries et le Louvre, l’une des perspectives de la terrasse…

     

     

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    Une suite : chic et sobre…

     

     

     

    Si la France a perdu de longue date, le marché de l’art, elle est restée championne du monde de cette industrie du luxe pétrie de savoir-faire, de traditions respectées, de raffinement construit avec le temps.

    Ce luxe qui ne délocalise pas est une réalité économique en pleine croissance, un secteur qui s’exporte formidablement bien en séduisant tout le monde par l’exigence de son travail et son inventivité. Avec le luxe, on oublie la France qui doute pour songer à celle qui travaille, celle qui a l’assurance de faire de son identité, de son héritage et de son savoir-faire les clés de la réussite.

    (Valeurs Actuelles du 25 novembre 2010)

     

    Et qu’importe, que se soient les Américains (qui reviennent), les milliardaires Russes, et les Chinois (qui détiennent le triste record des produits contrefaits), et les Moyen-Orientaux (comment porter des bijoux sous une burka) ???

    C’est donc sans états d’âme que je me réjouie, et que je fais un pied de nez aux chagrins, aux envieux, aux petits, aux mesquins…

     

     

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    La Place Vendôme : épicentre de la joaillerie, parfait écrin por les plus belles parures…

     

    « La place Vendôme, fut commandée par Louis XIV à Mansart et Boffrand pour recevoir sa statue équestre, par Girardon en 1699. Elle s’appelait alors la Place LOUIS LE GRAND.

    A la révolution en 1799, la place devint « Place Vendôme » et la statue fut démolie.

    Napoléon Ier fit ériger la Colonne Vendôme en 1806-1810, inspirée de la colonne trajane, mais en bronze, provenant des canons ennemis, pris à Austerlitz. » 

    Dictionnaire : ROBERT des noms propres.

     

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    On peut offrir les bijoux avec une rose : Or rosé, diamants rosés, diamants blancs…

     

     

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    Les diamants sont eternels…

     

     

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    Habillée de diamants, Sophie Marceau : une belle ambassadrice…

     

     

    Elsa

    Mauboussin a choisit pour égérie, Elsa Zilberstein : la fille aux yeux d’or !

     

     

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    La maison Cartier : des montres qui font rêver…

     

     

     

     

     


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