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    LE JOURNAL CHAMPETRE D’EDITH HOLDEN.

    (Le journal d’une jeune naturaliste)

     

     

    Edith HOLDEN est née à Kings Norton, en 1871, elle vécut dans le petit village d’Olton (Warwickshire),et c’est là quelle écrivit et illustra cet almanach. Elle suivit des cours de dessin, puis travailla comme illustratrice et ses œuvres furent publiés dans plusieurs ouvrages.

    Elle s’installa à Londres par la suite et rencontra en 1911 un sculpteur, Ernest Smith, qu’elle épousa. Ils vécurent à Chelsea et n’eurent pas d’enfants. Le 16 mars 1920, Edith connut une mort tragique : elle se noya dans la Tamise en voulant cueillir des chatons de châtaignier.

     

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    Edith Holden. (1871-1920)

     

     

    Décembre était le dernier mois de l’année romaine, qui n’en comptait que dix.

    Les Saxons l’appelaient « Winter-monath » c’est-à-dire mois sacré, parce qu’il comprenait noël. C’est le 22 décembre, date du solstice d’hiver, que le soleil atteint le tropique du Capricorne.

    DICTONS :

    Si pour Noël à ton souper

    Le bout de chandelle n’a pas courbé

    Il y aura maigre récolte de blé.

     

    Noël blanc, Pâques vertes.

    Noël vert, Pâques blanches.

     

    Si l’hiver vient tôt, il s’en ira tôt !

     

     

     

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    Baies de troène et de houx. (Aquarelle)

     

     

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    Restaurant pour les petits oiseaux… (Aquarelle)

     

     

    POEME.

     

     

    Pourtant votre lande rocailleuse reçoit

    La pompe incomparable du couchant,

    Et la gloire dorée de l’aurore

    Pointe derrière vos arbres frémissants ;

    Et lorsque la brise pourchasse

    Les nuages-galions démarrés,

    Votre jardin s’assombrit et resplendit à nouveau

    Au soleil jaillissant, à la pluie qui passe.

    Ici s’élève la lune sorcière

    Dans les cieux, à l’heure tardive et cramoisie

    De la splendeur du jour à son déclin ; ici

    Paraît l’armée des étoiles.

    Les vallons tout proches, arides puis arrosés-

    Le printemps y fait assaut de tendres fleurs,

    Et souvent les muses matinales verront

    Les alouettes s’envoler des prés couverts de genêts ;

    Et chaque roue féeriques et chaque fil

    Des étoiles arachnéennes que la rosée fait diamants.

    Lorsque les pâquerettes s’en iront, l’hiver

    Argentera de gel l’herbe simple.

    Le givre automnal enchantera l’étang,

    Fera resplendir les ornières,

    Et lorsque brillante de neige la lande s’étendra,

    Vos enfants applaudiront !

    Pour faire de cette terre notre ermitage,

    Une allègre et changeante plage,

    Il suffit du dessein divin, complexe et brillant,

    Que fixent les jours et les saisons.

    R.L. STEVENSON

     

     


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    LES PROVINCES DE COLETTE… (suite et fin).

     

     

     

     

     

     

    CASTEL-NOVEL (1911-1923)

    En 1912 Colette épouse H. de Jouvenel, devient la baronne de Jouvenel des Ursins. La nouvelle épousée attend bientôt un enfant. Colette de Jouvenel naît le 3 juillet 1913. Surnommée « Bel-Gazou » pour son gracieux babillage. Elle sera élevée dans le château familial. Loin de la guerre, par une sévère nurse anglaise.

     

     

     

     

    Bel-Gazou

    Bel-Gazou enfant  « ma fille est un lys, teint aux couleurs de l’aube »

     

     

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    La majesté altière de Castel-Novel, ce château « éphémère, fondu dans l’éloignement », ne suffit pas à faire de Colette une châtelaine. Avec la fermière voisine elle pressait le beurre entre deux feuilles de cardes et vendait à ses amis ses surplus de pommes.

     

     

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    La brouette bondée de légumes du jardinier…

     

     

     

    Mais Colette a un lourd passé et affiche encore une liberté de propos et d‘action qui ne convient pas au rôle officiel d’épouse soumise et discrète que la fonction de son mari requiert. Par ailleurs ce dernier est un incorrigible séducteur.

    En 1921, Colette confie à sa meilleure amie qu’elle n’est qu’un « chœur alterné d’allégresse et de lamentations ». Il est temps pour elle de changer de province !

     

     

     

     

    LA TREILLE MUSCATE (1926-1938).

     

    Le hasard lui fait rencontrer Maurice Goudeket en avril 1925. Parce qu’il était épris de littérature, calme, cultivé, Colette choisit pour nouveau compagnon « le gars Maurice », « chic type », « à la peau de satin ». Ils se marieront 10 ans plus tard. Colette a 60 ans, Maurice 46 ans. Dès leur rencontre en 1925, celui-ci l’attire vers la chaleur du Midi de la France et en 1926, après la vente de Rozven, elle achète près de Saint-Tropez une petite propriété de deux hectares, partagé entre la vigne, un bois de pin, un verger d’orangers et un jardin où trône une petite maison provençale fort modeste, baptisée aussitôt « Treille Muscate ». Colette y séjournera au moins trois mois par an jusqu’en 1938. « Je l’ai trouvée au bord d’une route que craignent les automobilistes, et derrière la plus banale des grilles – mais cette grille, les lauriers-roses l’étouffent, empressés à tendre au passant, entre les barreaux, des bouquets poudrés de poussière provençale, aussi blanche que la farine, plus fine que le pollen…

     

     

     

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    La Teille Muscate : petite maison basse, au bout de sa haie d’honneur de vieux mimosas.

     

     

     

    Mais cette province lyrique tout en or rougeoyant et en bleu tour à tour « solide » ou « mental », Colette la possède déjà, en elle-même. (Elle renoue avec ses racines paternelles : son père était Toulonnais). Elle remodèle le jardin, afin d’obtenir « un jardin où l’on peut tout cueillir, tout manger, et «tout reprendre ».

    « La tomate, attachée à des palis, brillera de mille pommes, dès juin empourprées, et voyez combien pommes d’amour, aubergines violettes et piments jaunes vont enrichir, groupés en un massif bombé à l’ancienne mode, mon enclos bourgeois »…

     

     

     

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    Les trois légumes inséparables et vernissés.

     

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    Le parfum de ses deux généreuses coupes de fruits oubliés sur la balustrade, appelle Colette pour apaiser ses soifs de l’après-midi…

     

     

    La Treille Muscate est aussi le lieu de rendez-vous de l’amitié et de la convivialité.

     

     

     

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    « Un chemin tout bourdonnant de la chaleur de l’été ».

     

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    «des petites ailes de lumière battent sur les contrevents »…

     

    Malheureusement, Colette se verra obligée de délaisser sa province Tropézienne en 1938, les curieux se faisant de plus en plus importuns.

     

     

     

     

    LE PALAIS-ROYAL (1938-1954)

    Pour garder une maison à la campagne, après la vente de la Treille Muscate, Colette et Maurice achète, en 1938,  une maison de plaisance, « Le Parc » à Méré, « près d’une petite ville ancienne,  pleine de charmes » Monfort-L’Amaury. Colette aura le plaisir de recevoir là son amie la princesse de Polignac.

    Un couvert, est dressé avec harmonie par Colette : des assiettes bordées d’un filet bleu et or, posées sur une nappe entièrement bleue couronnée d’aubépine blanche fraîchement cueillie dans la forêt. La princesse devant une telle harmonie demanda qui avait décoré la table et, par modestie, Colette répondit « C’est Pauline ».

     

     

     

    Table

     

    La table bleue dressée à Montffort-L’Amaury pour la princesse de Polignac.

     

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    Le Pommery dont Colette raffole coule à flots : le plateau attend sur la terrasse.

     

     

    Mais la guerre survint et Colette et Maurice durent revendre la maison.

    L’écrivain, désormais, ne connaîtra plus qu’une seule «province », le Palais-Royal.

     

     

     

     

    LE PALAIS-ROYAL !

     

     

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    Le radeau de Colette encombré de ses objets familiers veillés par le fanal bleu : fleurs, broderie, livres et papiers en désordre gracieux…

     

     

     

     

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    Lampes de porcelaines de Saxe de Colette devant un portrait signé de Sacha Guitry.

     

     

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    Colette réservait à ses meilleurs amis le privilège de recevoir ces papiers désuets et charmants, quelle chinait avec passion dans toutes les vieilles papeteries.

     

    Roses 

    Débauche de roses rouges pour la fabrication du fameux « vinaigre Rosat ».

     

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    « Je me souviens que ma mère préparait l’été, et tenait en réserve, pour le cas où ses enfants auraient ces engelures ouvertes qu’on appelle chez nous « crevasses », une bouteille de vinaigre de roses rouges infusés un mois durant dans du vinaigre fort, le tout clarifié au papier-filtre ».

     

     


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    LES PROVINCES DE COLETTE…

     

    SAINT-SAUVEUR-EN-PUISAYE (1873-1891) :

    En 1873, Colette naquit dans ce petit village de l’Yonne aux « maisons qui dégringolent, depuis le haut de la colline jusqu’en bas de la vallée ».

    « Ma mère fleurait la cretonne lavée, le fer à repasser chauffé sur la braise de peuplier, la feuille de verveine-citronnelle qu’elle roulait dans ses mains ou froissait dans sa poche ».

    Elle est la fille du capitaine Jules Colette deuxième époux de sa mère, après Léo le frère aîné, naquit la petite Colette, le « joyau-tout-en-or ».

     

     

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    La maison « sonore, sèche et craquante comme un pain chaud » fournit aux enfants mains recoins où se tapir.

     

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    Dans les greniers, sèchent, en prévision des tisanes de l’hiver, les boutons de violettes et les fleurs de tilleul qui mêlent à la poussière leurs suaves parfums.

     

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    Les « bras invincibles » de la glycine centenaire ont descellé la grille de clôture du jardin.

     

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    Dans le jardin, Sido et le capitaine jouent aux dominos tout en buvant un café « sourdement doré comme un bel œil sombre »

     

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    Habitués à déjeuner quotidiennement au creux du sillon, les paysans de la Puisaye préfèrent dresser leur longue table de noces dans une grange plutôt qu’en plein air car « ils trouvent que ce n’est pas distingué ».

     

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    « Eblouie de l’ombre brusque, je devinais sur la table le pain de quatre heure. La miche encore tiède dont je rompais la croûte embaumée pour la vider de sa molle mie et y verser la gelée de framboises… » (La retraite sentimentale, 1907)

     

     

    LES MONTS-BOUCONS (1900-1905)

    Le 15 mai 1893, « c’est la gorge rétrécie » que Colette épouse le journaliste Henry Gauthier-Villars, surnommé « Willy ». Elle habitera désormais Paris aux côtés de ce personnage célèbre et fantasque qui l’introduit aussitôt dans les salons littéraires de la capitale.

     

     

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    Portrait de Colette par Ferdinand Humbert.

     

    Par une lettre anonyme dix mois après son mariage, elle apprend l’infidélité de son mari. Tout s’écroule autour d’elle.  Choquée, elle se calfeutre, perd l’appétit et tombe malade.

    Willy, pour faire plaisir à Colette, achète cette propriété dans le Jura, « Les Monts-Boucons ».  Elle fait la connaissance, « d’une Comté rude et fleurie, coupée de combes  pierreuses, âpres et nues comme l’hiver » où les levers de soleil couleur d’ambre » alternent avec le « violet vif »

     

     

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    « Sous les cinq marches disjointes de ce logis sans atours, mais non sans grâce, qui arbore fièrement son fronton directoire ». « Un crapaud chante le soir, d’un gosier amoureux et plein de perles ».

     

     

    Mais cela ne durera pas, Willy, homme dispendieux, est obligé de vendre la maison.

    En 1907, elle se sépare de Willy. Et à trente trois ans, doit recommencer sa vie, seule.

    Elle crée des mimodrames : « le désir, l’Amour etc… » Mais un soir, au Moulin-Rouge, elle échange un baiser avec Mathilde de Morny, marquise de Belbeuf, dite Missy, une homosexuelle. Cette relation entachera longtemps la réputation de Colette.

     

     

     

     

    ROZVEN (1910-1926)

     Les années avec Missy, sont pourtant heureuses.  Missy achètera à Colette cette maison bretonne entre Cancale et St-Malo, sur une « côte brûlée et odorante », dans un « endroit savoureux ». C’est un cadeau d’adieu, Colette a déjà rencontré Henry de Jouvenel.

     

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    « ROZVEN, dans la fraîcheur de l’aube bretonne et sa vapeur saline ».

     

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    La cuisine bleue de Rozven et son fouillis de charcuteries bretonnes, fleurie d’un bouquet de myosotis cueilli au passage sur le chemin du retour…

     

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    « Le chemin de sable qui descend jusqu’à la mer ».

     

    Colette gardera longtemps sa maison bretonne entourée de ses amis et d’Henri de Jouvenel : « mon élégant, beau, coléreux et jaloux Sidi ». Et jusqu’en 1925, elle se laissera aller à cette « griserie marine » à cet « abêtissement heureux », à cette « soif impitoyable de vacances ».

     

     


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     LE CHAMPAGNE UN AMBASSADEUR FRANÇAIS !

     

     

     

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    AY, le clos Saint-Jacques.

     

     

    Chaque clos a son histoire, sa légende, son mystère. Avec eux, le champagne devient l’expression d’un terroir unique.

     

    A l’approche des fêtes de fin d’années, dont la plus belle est Noël, les grandes maisons, nous convient à la fête, avec tout ce que la France compte de beaux et de bons… 

     

    C’est la fête des « bulles »…   

     

     

     

     

     

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    Le Pommery habillé de bleu et d’argent, est sacré roi !

     

     

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    Mumm, nous convie à la libation avec de jolies bulles roses sur une grève que la mer déserte…

     

     

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    Ou alors dans les palais vénitiens…

     

     

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    Mais voici la « Tsarine » ! On nous l’affirme elle est riche…

     

     

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    Et puis viennent les Comtes ! Blancs ou Rosés ?

     

     

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    Celui-ci est rare et précieux, comme les pierres qui l’enlacent…

     

     

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    Si vous l’avez quand même trouvé : en rose sur un lit de roses… IL aura une insoutenable légèreté !

     

     

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    Mais qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse !!!

     

     

     


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    ILLIERS-COMBRAY.

     

    LES « MADELEINES » DE PROUST…

     

    Ecrivain français né à Paris le 10 juillet 1871, mort à Paris en novembre 1922.

    Proust est issu de la grande bourgeoisie, il habitait à Auteuil, 96, rue La Fontaine, au milieu d’un vaste jardin planté de tilleuls…

    J’ai souvent entendu dire de Proust : « Qu’il était rasoir, avec un style vieillot, et beaucoup d’autres inepties… que je ne partage pas ».

    Les quelques extraits de : « A la recherche du temps perdue » sont poétiques, subtiles et en fermant les yeux il nous semble humer le parfum du « tilleul » et des madeleines, qu’il dégustait le matin avec sa grande tante Amiot, à ILLIERS, qu’il appela Combray, dans son livre « A la recherche du temps perdu ».

     

     

    Tilleul du matin

    « C’était moi qui étais chargé de faire tomber du sac de pharmacie dans une assiette la quantité de tilleul qu’il fallait mettre ensuite dans l’eau bouillante. »

     

    Les Madeleines de Proust

    « … Quand d’un passé ancien rien ne subsiste (…), l’odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes (…) à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l’édifice immense du souvenir ».

     

    Une table bien garnie

    Une table bien garnie chez Proust : abondance de fruits.

     

    Au jardin les fruits rouges

    Au jardin, paniers de fruits, framboises et cerises.

     

     

    La crème au chocolat

    « La crème au chocolat fugitive et légère comme une œuvre de circonstances… »

     

    L'appareil à café

     »L’appareil à café…tubulaire et compliqué comme un instrument de physique qui aurait senti bon… »

     

     

    Le jardin d'hiver

     »Le jardin d’hiver que dans ces années-là le passant apercevait d’ordinaire… »

     

     

    Table cannée avec fleurs et patisseries...

    Sur une table basse cannée, thé et pâtisseries, à côté, un bouquet…

     

     

    Goûter chez Gisèle

    « Goûter chez Gisèle, thé, petits fours, cake, Chrismas pudding, et fleurs… »

     

    Mercredis chez Mme Verdurin

    « Chez Mme Verdurin… Les mercredis étaient des œuvres d’art… »

     

    Fraises dans une coupe dorée

     Les fraises présentées dans une coupe dorée…

     

    Mousse à la fraise

     Le goûter, mousse à la fraise.

     

    perspective sur le jardin

    « Sur la table, aux quatre coins, des touffes de bleues de cheveux de Vénus, et au milieu des zinnias roses, jaunes et mauves, des gueules-de-loup, des œillets d’Inde, rapportés par Melle de Réveillon de sa promenade dans le parc, gardaient… jusque dans cette salle close, cette douceur de ton… »

     

    Coupe en argent débordant de roses et de pois de senteur

    Coupe en argent d’où s’échappent des roses et des pois de senteur…

     

    Roses dans une coupe en pâte blanche

    « Les roses de Réveillon… sur la pâte de jardinières en porcelaine de Saxe d’où elles débordaient ».

     

    Un Diner de garçon

    « Le joli musée qu’un dîner… Quand la couleur du vin brille comme la couleur d’un tableau… quand les plats d’argent sur la table éblouissante nous donnent en une heure la sensation pleine et directe de ces divers chefs-d’œuvre dont le désir de l’un suffit à remplir de charme une heure oisive et d’appétit. »

     

    Fleurs dans l'entrée

    Fleurs et fruits sur la desserte.

     

    Couvert

    Couvert : argent, fleurs et cristal…

     

    Fleurs et fruits

    Fleurs et coupe de fruits.

     

     

     

    Coupe dorée avec dhalias safranés

    Coupe dorée avec dahlias safranés.

     

    Le goûter préparé sur la desserte

    Le goûter préparé sur la desserte, sur un plateau d’argent, des roses, sont posées…  

     

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    Chez Proust, le champagne « Veuve Clicot », est servi dans de jolies coupes en cristal, pour accompagner les macarons.

     

     

     


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