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    Le jeudi 9 novembre 1970, la France apprenait la disparition du général de Gaulle, fondateur de la Cinquième République, élu deux fois à sa présidence, qui marqua, qu'on aime ou non le personnage, l'Histoire récente du pays.

     

     

    Le général durant la guerre...

     

    (image internet)

     

     

     

    « Nous sommes un pays chrétien, c’est un fait. Nous le sommes depuis très longtemps. Il se trouve que nous avons été plus ou moins, et plutôt plus que moins, façonnés par cette source-là. Eh bien, nous n’avons pas besoin de nous méconnaître, et cette flamme chrétienne, en ce qu’elle a d’humain, en ce qu’elle a de moral, elle est la nôtre » 

     

     

     

    « Ce qu’il faut surtout pour la paix, c’est la compréhension des peuples. Les régimes, nous savons ce que c’est : des choses qui passent. Mais les peuples ne passent pas » 

     

     

     

    « Parmi mesdames les nations, aucune n’a jamais été plus belle, meilleure, ni plus brave que notre dame la France » 

     

     

     


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    Jeudi 2 novembre 2023

     

    Jour des morts

     

     

     

    « Ce matin j'ai vu une tourterelle battre des ailes à l'instant où elle sortait des mains de Dieu »

     

    Christian Bobin

     

     

     

     

     

    Le poème de l'âme

     

    Louis Janmot

     

     

     

     

    Pour accompagner le poème, écoutez le magnifique Cantique de Racine, de Gabriel Fauré, clic sur le lien ci-dessous :

     

    https://www.youtube.com/watch?v=NzUMfVpugq4

     

     

     

     

     

    Jour des morts

     

    On n'a pas vu le ciel aujourd'hui. Gris, opaque,
    Et très bas, le brouillard est resté suspendu.
    Les regards se brisaient au froid de cette plaque,
    Métal terni que nul rayon d'or n'a fendu.

    Vers le soir seulement, au bord du lourd couvercle
    Une lueur, ainsi qu'un fil de sang vermeil,
    Se glisse, creuse un trou, puis s'élargit en cercle.
    Le brouillard est trempé de gouttes de soleil.

    Il s'effrange, il se fond en chauds reflets d'opale,
    Et l'on voit vers le sol languissamment neiger
    Des flocons de vapeur, ouate de pourpre pâle
    Qui vole en tourbillon lumineux et léger.

    Deux petits mendiants, blottis sous une porte,
    Ouvrent leurs grands yeux bleus vaguement éblouis.
    Songeant au cimetière où gît leur mère morte,
    Du beau tapis qu'il tombe ils sont tout réjouis.

    Car ces flottants flocons de pourpre sont les roses
    Qui parfument du ciel les printemps toujours verts,
    Et que le bon soleil jette en ces soirs moroses
    Sur la terre endormie au tombeau des hivers.

     

    Jean Richepin

     


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    Mercredi 1er novembre 2023

     

    Aujourd'hui, c'est La Toussaint la fête de tous les saints.

     

     

    L'Ascension des bienheureux

     

    Jérôme Bosch

     

    (Un des quatre panneaux du polyptique intitulé « Vision de l'au-delà »)

     

     

     

     

     

     

     

    La Toussaint est la fête chrétienne de tous les saints, connus et inconnus, c’est-à-dire ceux canonisés par l’Église et la foule des anonymes qui ont aussi vécu dans une proximité avec Dieu. Dans la tradition catholique, c’est une fête joyeuse qui célèbre la fraternité des chrétiens appelés à être un peuple de saints.

     

     

     

    Dès le IVe siècle, l’Église d’Orient avait fixé une fête des martyrs au 13 mai, le dimanche juste après la Pentecôte. Et puis au Moyen-Age, en 610 à Rome, le pape Boniface IV institue une célébration collective en l’honneur de sainte Marie et de tous les saints martyrs devant l’ancien Panthéon de Rome, qu’il consacre en même temps en église. Elle fut déplacée au 1er novembre par un de ses successeurs, Grégoire IV (827-844). Progressivement adoptée par toutes les Églises occidentales, la Toussaint devient une grande fête chrétienne sous le pape Sixte IV en 1480 et enfin une"fête d’obligation", sous Pie X en 1914, c’est-à-dire qu’il faut assister à la messe.

     

     

     

    Arrivée de l’automne et des premiers frimas… On associe la Toussaint à la tristesse des êtres chers disparus. Erreur! Il s’agit de deux moments distincts dans le calendrier liturgique ! En fait, la Toussaint instaurée à Rome fut introduite au IXe siècle dans l’empire carolingien. L’exemple venait d’Angleterre qui, un siècle auparavant, avait placé le "jour de tous les saints" de telle sorte à couvrir la fête celtique de Samain (devenue Halloween) qui commémorait les morts la nuit du 31 octobre au 1er novembre.

     

    Au XIe siècle, la fête des Trépassés est alors fixée au 2 novembre par le monastère de Cluny dont l’influence est considérable dans tout l’Occident chrétien. Dès lors, le rapprochement de la Toussaint et du jour des morts a créé dans l’esprit des fidèles une confusion qui se prolonge encore aujourd’hui.

     

    Même si l’office quotidien de la messe confie à Dieu les âmes des "hommes qui ont quitté ce monde", il est d’usage le 1er ou le 2 novembre de se rendre au cimetière pour honorer la mémoire des êtres proches ou chers qui y sont inhumés. C’est un moment de recueillement et de mémoire, devenu une tradition familiale dans de nombreux pays européens: les cimetières sont généralement très fleuris à cette époque de l’année.

     

     

     

    À la Toussaint, dans plusieurs pays, on fête les morts le même jour, sans doute parce que ce jour est férié ?

     

    Cependant, la Toussaint, n’est pas la fête des morts !

     

    On aura une pensée pour nos chers disparus, le 2 novembre, mais si nous leur apportons des chrysanthèmes le 1er novembre, ils nous en seront quand même reconnaissants ! 

     

    Livia

     

     

     

     


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    Fête des anges gardiens.

     

     

     

     

     

    Un bel ange veille sur les enfants...

     

    (image internet)

     

     

     

    Mon plus vieil ami

     

    « Mon plus vieil ami, ami depuis
    mon premier souffle de vie ;
    Mon ami fidèle, tu le seras,
    sans trahir, jusqu’à ma mort.

     



     

    Tu as toujours été auprès de moi ;
    Mon Créateur à ta garde
    confia mon âme, dès qu’Il forma
    L’enfant tiré de la poussière.

     



     

    Ni la ferveur du cœur dans la prière,
    ni la foi droitement formée,
    Ne m’ont donné pour tuteur Joseph,
    Ou la puissance conquérante de Michel.

     



     

    Nul saint patron, ni l’amour de Marie,
    Le plus cher, le meilleur,
    Ne me connais, moi, comme tu me connais,
    Et m’a béni, comme tu m’as béni.

     



     

    Tu me portas sur les fonts baptismaux ;
    Et toi, chaque année, allant croissant,
    Tu as murmuré les rudiments de la vérité
    Dans mes oreilles d’enfant.

     



     

    Et quand l’adolescence fut dépassée,
    Et que mon esprit rebelle eut cédé,
    Ah ! oui, tu as vu, et tu tremblais aussi,
    Et cependant supportais ce qui mène en Enfer.

     



     

    Alors, quand le jugement venait,
    Et que la frayeur me reprenait,
    Ton souffle doux s’empressait d’apaiser
    Et de sanctifier toutes mes peines.

     



     

    Oh ! qui de tes labeurs et de tes soucis
    Peut faire entièrement le récit,
    Toi qui m’as placé sous le sourire de Marie,
    Et conduit aux pieds de Pierre !

     



     

    Et tu te pencheras sur mon lit,
    À l’heure où de la vie les ombres s’allongent ;
    Toi, du doute, de l’impatience et de la tristesse,
    L’ennemi vigilant et jaloux.

     



     

    Mon ami, moi devant le Juge ;
    Mon ami, si, épargné, je peux demeurer
    Dans le feu de la mort dorée, le temps que
    Mon péché tout entier soit consumé.

     



     

    Mon ami, ô frère de mon âme,
    Quand le jour de ma libération sera arrivé ;
    Alors tes bras doucement me relèveront,
    Tes ailes me porteront à mon foyer d’éternité.”

     

    Cardinal John Henry Newman

     



     

    Je me suis toujours posé la question, quand nous mourrons que deviennent nos anges gardiens ?

     

    Sont-ils affectés à d'autres protections ???

     

    Où alors prennent-ils leur retraite ?

     

    Livia

     


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    Mardi 15 août 2023

     

     

     

    C’est la fête de l’Assomption

     

     

     

    Le 15 août fut longtemps notre fête nationale, avant que le 14

     

     

     

    juillet ne s’impose afin de solidifier la fragile troisième 

     

     

    République.

     

     

     

     

    Assomption

     

     

    Ludovico Carracci

     

     

     

     

     

     

     

    Il est midi. Je vois l'église ouverte. Il faut entrer.

     

     

     

    Mère de Jésus-Christ, je ne viens pas prier.

     

     

     

    Je n'ai rien à offrir et rien à demander.

     

     

     

    Je viens seulement, Mère, pour vous regarder.

     

     

     

    Vous regarder, pleurer de bonheur, savoir cela

     

     

     

    Que je suis votre fils et que vous êtes là.

     

     

     

    Rien que pour un moment pendant que tout s'arrête.

     

     

     

    Midi […]

     

     

     

    Paul Claudel

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Aujourd’hui c’est aussi la fête de saint Louis roi de France.

     

     

     

    Je souhaite une bonne fête à tous ceux qui portent ce joli prénom,

     

    en particulier à mon adorable petit fils Louis.

     

     

     

     

     

     


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