•  
     
     
     
     
     
     
    L’ABONDANCE.
     
     
     
     
     
    numerisation0003.jpgL’Abondance, IIIe siècle après J.C.
     
    (Carthage, Musée National)
     
     
     
    Déesse romaine, personnification de la richesse, elle figure souvent sur les monnaies impériales.
     
    On la représente tenant à la main une corne remplie de fleurs et de fruits : la corne d’abondance, qui a donné lieu à trois légendes divergentes.
     
    -1) A l’origine, selon les uns, cette corne avait appartenue à la chèvre Amalthée qui allaita Zeus en Crète.
     
    -2) Pour d’autres, Amalthée était une Naïade, fille de l’Océan, qui nourrit Zeus du lait d’une chèvre. Celle-ci s’étant brisé une corne contre un rocher, Amalthée l’a remplit de fleurs et de fruits et l’offrit aux Dieux.
     
    -3) Selon une troisième version, ce fut Zeus lui-même qui brisa la corne de la chèvre Amalthée et l’offrit aux Nymphes en leur promettant qu’il veillerait toujours à la remplir de tous les biens qu’elles pourraient désirer.
     
    Le trait commun à ces trois versions de la légende est qu’elles présentent Amalthée comme une mère nourricière. Ainsi les romains, présentaient Rome comme une mère nourricière.
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  
     
     
     
     
     
    FORTUNA.
     
     
     
     
     
     
    numérisation0006Fortune de Vienne IIe siècle après J.C.
     
    (Musée Lapidaire de Vienne France)
     

     

     

     

     

     

    numérisation0007Fortune.

    (Musée Archéologique de Nantes)

     

    Divinité allégorique du hasard. Son nom dérive du mot latin fors, qui signifie sort.

    Hésiode l’identifie à la Tyché grecque, et l’a fait naître de l’Océan et de Thétis.

    Selon Pindare, c’est Jupiter et l’une des Parques, qui lui auraient donné le jour.

    A Rome, elle avait de nombreux Temples, mais son Sanctuaire le plus important se trouvait à Préneste.

     

     

     

     

     

    numérisation0005Temple de la Fortune virile

    (Forum Boarium Rome)

     

     

     

     

     

    numérisation0004Préneste : Temple de la Fortune vue d’ensemble (82-79 avant J.C.)

     

     

     

     

     

    numérisation0003Préneste : Temple de la Fortune quatrième terrasse (82-79 avant J.C.)

     

    Elle avait de nombreuses représentations à travers tout l’Empire : celle d’une jeune femme avec une corne d’abondance.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  
     
     
     
     
     
    PASIPHAE.
     
     
     
     
     
    numérisation0005Pasiphae et le taureau dont elle était amoureuse.
     
    (Fresque, Musée du Vatican)
     
     
     
    Fille d’Hélios, le soleil, et de l’Océanide Perséis. Elle devint la femme de Minos, le Roi de Crète et lui donna de nombreux enfants ; mais elle finit par concevoir une violente passion pour un taureau, châtiment infligé par Neptune, car Minos avait négligé de lui sacrifier l’animal. Dédale fabriqua une vache en bois, dans laquelle Pasiphae prit place pour s’accoupler au taureau. Ayant assouvi sa passion, elle conçut le Minotaure.
     

     

     

     

     

     

    numérisation0002Dédale, Pasiphae et la vache qu’il a construite pour que la reine s’y cache.

    (Bas-relief romain Palazzo Spada Rome)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  
     
     
     
     
     
     
     
    AMPHION ET ZETHUS.
     
     
     
     
     
     
     
    numérisation0001Amphion et Zethus : bas-relief romain
     
    (Palazzo Spada Rome)
     
     
     
    Ce sont les fils de Jupiter et d’Antiope. Après leur naissance leur mère fut jetée en prison, et les jumeaux furent exposés par leur oncle Lycos.
     
    Les enfants furent élevés par des bergers dans la montagne ; Amphion se livrait à la musique et Zethus aux arts guerriers et à l’élevage.
     
    Le premier éleva un autel à Apollon et le Dieu lui fit présent d’une lyre. Amphion ajouta trois cordes aux quatre que possédait la lyre. Il apprit l’art de la musique chez les Lydiens car il avait épousé Niobé, la fille de leur roi.
     
    Plus tard, Antiope s’échappa et se fit connaitre de ses fils. Ceux-ci décidèrent de la venger et tuèrent Lycos. Ils s’attachèrent sa femme Dircé, aux cornes d’un taureau et se proclamèrent rois de Thèbes.
     
    

     

     

     

    numérisation0005-copie-1Dircé, attachée par les jumeaux aux cornes d’un taureau.

    (Dit le taureau Farnèse : Musée National Naples)

     

    Amphion eut une fin tragique. Sa femme Niobé s’était vanté d’avoir eut douze enfants, alors que Leto n’en avait eut que deux : Apollon et Diane. Pour cette insulte Apollon tua les fils de Niobé et Diane ses filles. Niobé retourna en Lydie où les Dieux la pétrifièrent. Amphion se tua sur le champ.

     

     

     

     

     

    numérisation0001 (2)Un Niobide se couvrant de sa chlamyde.

    (Musée des offices Florence)

     

     

     

     

     

    numérisation0002Une niobide bléssée.

    (Musée des Thermes Rome)

     

    Aedon, femme de Zethus accidentellement tua leur fils unique, Itylos.

    Zethus accablé de chagrin en mourut, sa femme Aedon fut transformée en rossignol.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  
     
     
     
     
    PERSEE ET ANDROMEDE.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    numérisation0008Andromède, attachée au rocher.
     
    (Fresque de la Maison du Prêtre Amandus Pompéi)
     
     
     
     
     
    « … Là, l’innocente Andromède expiait, sur l’ordre du cruel Ammon, les écarts de langages de sa mère. Aussitôt qu’il la vit, attachée par les bras à de durs rochers, le petit-fils d’Abas – n’eût été la brise légère qui agitait ses cheveux et le tiède flot de larmes qui coulaient de ses yeux, il l’eût prise pour une statue de marbre – s’enflamme d’un feu qu’il ignore et reste interdit. Transporté par la vue de cette rare beauté, il en oublia presque de battre l’air de ses ailes. Dès qu’il se fut posé : « oh, dit-il toi qui es faite non pour de pareils chaînes mais pour celles dont l’amour unit entre eux les amants, accède à ma requête et dit moi qu’l est le nom de ce pays et le tien, pourquoi tu portes des liens. » Elle se tait d’abord, et, vierge, n’ose adresser la parole à un homme ; et de ses mains elle eût caché son chaste visage si elle n’avait été enchaînée. A ses yeux – c’est tout ce qu’elle put faire – montèrent des larmes qui les remplirent. Il la pressait avec insistance. Comme elle ne voulait pas paraître refuser d’avouer une faute commise par elle, elle lui révèle le nom du pays et le sien et de quelle folle présomption sa propre beauté avait emplit sa mère. Elle n’avait pas encore achevé son récit, quand sur l’onde à grands fracas arrive une bête monstrueuse qui dresse sa tête sur l’immensité des flots et étale son poitrail sur la vaste étendue de la mer…
     
    Vous pourrez à loisir longuement pleurer votre fille. Pour lui porter secours il ne reste qu’un court instant. Si je vous la demandais moi Persée fils de Jupiter et de celle dont, dans sa prison, Jupiter emplit les flans d’un or fécond, moi Persée qui eus raison de la Gorgone aux cheveux de serpents, qui osai à travers les souffles de l’air cheminer aux mouvements de mes ailes, je serais certes celui que vous préfèreriez à tous comme gendre. Ajoutez à de si beaux titres un service, pourvu que me favorisent les Dieux, je veux le tenter. Qu’elle soit à moi une fois sauvée par ma valeur, et je prends l’engagement de le faire. Les parents acceptent ces conditions – qui donc auraient pu hésiter ? – l’implore, lui promettent par surcroit un royaume comme dot…
     
    Prenant appui sur lui, et se retenant de la main gauche à la plus proche arête du rocher par trois et quatre fois il enfonça, redoublant ses coups, le fer dans les flans du monstre. Accompagnée d’applaudissements, une clameur emplit le rivage et monte dans le ciel jusqu’aux demeures des Dieux. Tout à leur joie, Cassiopé et Cépheus, le père d’Andromède, accueillent Persée comme leur gendre et proclament que leur maison lui doit l’aide et le salut. Délivrée de ses chaînes s’avance la vierge, récompense et cause du périlleux exploit… »
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0001-copie-1Bas-relief représentant Persée libérant Andromède.

    (Musée du Capitole)

     

    Extrait de : Les Métamorphoses, d’Ovide.

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique