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    ESCULAPE.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    numérisation0001Statue d’Esculape trouvée à Antium dans la villa impériale.
     
    IIe siècle après J.C.
     
    Les auteurs anciens mentionnent l’existence du sanctuaire du Dieu dans la villa.
     
     
     
     
     
    Asclépios, plus connu sous le nom d’Esculape, est le fils d’Apollon et de Coronis.
     
    Il est le Dieu de la médecine et est considéré jusqu’à nos jours comme le patron des médecins.
     
    Asclépios avait des sanctuaires dans toute la Grèce, dont le plus célèbre était celui d’Epidaure. Les malades affluaient dans ces Temples. Il leurs suffisaient de s’y endormir pour guérir spontanément ou pour qu’un songe leur révèle le remède qui les guérirait.
     
    Le culte d’Asclépios connait une grande fortune à Rome :
     
    D’après des sources écrites, une épidémie de peste avait frappée la ville de Rome en 293 avant J.C. Suivant la tradition on eut recours aux Livres Sibyllins (textes prophétiques sacrés, que l’on consultait en cas d’extrème nécéssité.) Conformément à leurs ordres, on envoya une délégation à Epidaure, siège du culte d’Asclépios, le Dieu grec de la médecine. Cette mission eut lieu entre 291 et 289 avant J.C. La trirème romaine envoyée en Grèce revint avec le serpent sacré, symbole du Dieu. Quand le navire jeta l’ancre près des navalias, le port militaire près du Champ de Mars, le serpent s’enfuit, se jeta à l’eau et nagea jusqu’à l’île Tibérine où il disparut marquant ainsi l’endroit précis où devait être érigé le Temple d’Esculape. Les portiques du Temple d’Esculape étaient un véritable hôpital. De nombreuses inscriptions parvenues jusqu’à nous mentionnent des guérisons miraculeuses et des dédicaces au Dieu Esculape. Cette destination de l’île comme lieu de soins, était favorisée par son isolement des quartiers habités.
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0006Enfants malades conduits au Temple d’Esculape

    J.W. Waterhouse 1877 (Collection particulière)

     

     

    Cela durera pendant tout le Moyen Age, et subsiste encore aujourd’hui, puisqu’il y a l’hôpital des Frères de Saint-Jean-de-Dieu.

    Dans l’art grec et romain, Asclépios est généralement représenté avec ses attributs : un bâton autour duquel s’enroule un serpent.

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    LA CHIMERE.
     
    Monstre femelle à tête de lion, corps de chèvre et queue de Dragon, la Chimère vomissait des flammes et dévorait les hommes. Chargé de la tuer par Iobatés, roi de Lycie, dont elle ravageait le pays, Bellérofon, y parvint avec l’aide de Pégase son cheval ailé. Pour la tuer il s’était servi d’une lance à pointe de plomb qui fondit dans la gueule enflammée du monstre.
    Le combat de Bellérofon contre la Chimère est un thème fréquemment illustré dans l’art grec, étrusque et romain.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    numerisation0004.jpgLa Chimère d’Arretium.
     
    Ce célèbre bronze, a été probablement fabriqué comme offrande votive pour un sanctuaire. (Vers 380-360 avant J.C.)
     
    (Florence Musée Archéologique)
     
     
     
     
     
    Le mot chimère est passé dans notre langue, pour désigner les vaines imaginations, les fantasmes et les illusions.
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    PEGASE.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0001Pégase, sur le côté d’un sarcophage romain.

    (Musée Lapidaire Pise)

     

     

     

    Ce cheval ailé et magique, aussi rapide que le vent, est né du sang de Méduse lorsqu’elle eut la tête tranchée par Persée.

    Pégase devient la monture préférée de Jupiter. Il a la vertu de faire jaillir les sources en donnant un coup de sabot, comme la source de l’Hippocrène. Le cheval ailé ne se laisse approcher par personne ; seules les Muses le fréquentent car il apprécie la poésie. Il erre sur terre et dans les cieux.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0003

    Bellérophon et Pégase buvant à une source.

    Bas-relief romain

    (Palais Spada Rome)

     

     

    Un jour qu’il s’abreuve non loin de la citadelle de Corinthe, le fils du roi de Corinthe, Bellérophon, réussit à le dompter. Monté sur Pégase, Bellérophon devient invincible : il vient à bout de la Chimère, des Amazones et des Solymes (peuple de Lycie révolté). Prit de la folie des grandeurs, il décide de monter à cheval jusqu’au séjour céleste des Dieux. Mais c’était trop : Pégase réussit à le désarçonner et poursuit seul sa chevauchée. Jupiter en fait une constellation.

    On trouve l’image de Pégase sur de nombreuses monnaies de l’époque. Les romains ont annexés son aventure : un relief de Rome présente Bellérophon abreuvant Pégase.  

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    JASON ET MEDEE.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    numérisation0003
    Jason et Médée prenant la Toison d’Or
     
    (Fresque de Pompéi)
     
     
     
     
     
     
     
    La fille d’Aietès, Médée est une magicienne qui tient ses pouvoirs du Soleil, son grand-père. Hors Junon sait que Jason aura besoin d’aide pour s’emparer de la Toison d’Or. Elle ordonne donc à Cupidon de rendre amoureux l’un de l’autre Médée et Jason.
     
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0004Médée la magicienne, de Anthony Sandys XIXe siècle

     

     

     

    Jason et ses compagnons les Argonautes, se présentent au Roi Aietès, qui les invite à dîner. Jason veut la Toison d’Or, Aietès refuse de la lui céder, et dit que ce dernier peut l’obtenir en réalisant une tâche difficile : mettre au joug deux taureaux aux sabots d’airain qui crachent le feu, labourer un champ avec, y semer des dents de Dragons et repousser l’armée de soldats qui jaillira des dents semées. Jason répond qu’il va essayer.

    Médée rend visite à Jason cette nuit-là, et lui donne un onguent avec lequel il doit s’enduire ainsi que ses armes, pour devenir invincible, insensible au fer et au feu. Elle lui recommande de jeter une pierre au milieu des soldats, ces derniers se battront les uns contre les autres pour prendre la pierre.

    Jason promet d’emmener Médée avec lui en Grèce et lui jure une fidélité éternelle. Le lendemain, tout ce passe comme Médée l’avait prédit, Jason triomphe. Le roi Aietès, veut se débarrasser de Jason et des Argonautes. Une fois de plus, Médée vient à leur aide. Ils doivent s’emparer de la Toison d’Or et s’enfuir. Un serpent géant garde la Toison, Médée lui jette un charme pour l’endormir, et Jason prend facilement la Toison d’Or. Il s’enfuit en emmenant avec lui Médée et son frère.

    Jason et Médée auront deux fils. Ils vécurent heureux longtemps, mais un jour Jason annonce à Médée stupéfaite qu’il va épouser la fille du Roi de Corinthe. Médée qui l’a souvent aidé par ses pouvoirs, se met en colère et tue la mariée en lui offrant une tunique empoisonnée. Puis Médée prend une décision affreuse pour une mère : elle sait que ses garçons seront sans défense sans leur père, et ne peut supporter l’idée de les voir devenir des esclaves. Elle les tue donc elle-même. Puis s’enfuit sur un char tiré par des dragons, sous les imprécations de Jason.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0002Médée méditant le meurtre de ses enfants.

    (Fresque de Pompéi début du Ier siècle après J.C.)

     

     

    De nombreux auteurs grecs et latins ont raconté cette histoire : Apollonios de Rhodes, Pindar, Ovide et Euripide.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    LES DANAÏDES.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0001

    Une des cinquante Danaïdes du portique, qui précédait le temple d’Apollon dans le palais d’Auguste.

    (Museo Palatino)

     

     

    C’est le nom des cinquante filles de Danaos. Elles avaient été fiancées aux cinquante filles d’Egyptos, frère jumeaux de leur père.

    Quand Danaos, s’étant brouillé avec son frère, quitta l’Egypte avec ses filles  pour s’installer en Argolide, les d’Egyptos les poursuivirent, insistant pour épouser leurs cousines comme convenu.

    Danaos consentit à ces mariages, mais il ordonna à ses filles d’égorger leurs maris dès la nuit de noce. Seule Hypermnestre, épargna son mari.

    Par la suite, celui-ci vengea ses frères en tuant toutes les sœurs de sa femme.

    Aux Enfers, les Danaïdes furent condamnées à remplir éternellement un tonneau percé.

     

     

     

     

     

     

    numérisation0003

     

     

     

     

     

    Les Danaïdes 1906 de J.W. Waterhouse.

    (Art Gallery Aberdeen)

     

     

    D’où l’expression : remplir le tonneau des Danaïdes, pour caractériser une tâche sans fin.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0004

    Une des Danaïdes d’Herculanum.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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