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    ATLAS
     
     
     
     
     
    200PX-~2Héraclès et Atlas, vers 490480 av. J.-C.,
     
     
     
    Dans la mythologie grecque, Atlas était un Titan, fils de Japet et de Thémis (ou Clymène ou encore Asia), et frère de Prométhée, Épiméthée et Ménétios.
     
    Dans la Bibliothèque historique de Diodore de Sicile, Atlas est présenté comme le fils du dieu Ouranos, et le pseudo-Hygin le range également, avec Océanos, Hypérion et Cronos, parmi les Titans de la « première génération ».
     
    Il engendra notamment les Pléiades (avec Pléioné), les Hyades (avec Éthra), les Hespérides (avec sa propre nièce Hespéris) et Calypso[]. Après la révolte des Titans contre les dieux de l'Olympe, il fut condamné par Zeus à soutenir le monde jusqu'à ce que quelqu'un veuille le remplacer.
     
    Il était autrefois également appelé « Portera Tera », ce qui signifie « celui qui porte la terre », à l'époque de la Grèce antique.
     
    Il est mêlé à plusieurs légendes, notamment celle des pommes d'or du jardin des Hespérides : Héraclès vint le voir pour qu'il aille lui cueillir les pommes ; Atlas accepta à condition qu'Héraclès soutienne le monde à sa place pendant ce temps. Atlas ne voulant pas reprendre le monde, Héraclès dut utiliser la ruse. Il dit à Atlas, peu intelligent, qu'il avait mal au dos et qu'il avait besoin d'aide. Atlas accepta de reprendre le globe terrestre le temps qu'Héraclès se repose.  Hercule aurait demandé à Atlas de lui reprendre le monde le temps qu'il se mit un coussinet sur l'épaule...). Mais évidemment il prit les pommes et partit laissant le (naïf) Titan porter le monde.
     
    Il a donné son nom au massif de l'Atlas, où l'on place traditionnellement sa résidence (Hésiode l'avait située aux confins occidentaux du monde), ainsi qu'aux atlas de géographie. Le héros Persée, voyageant vers sa terre natale, avait demandé l'hospitalité au Titan. Atlas refusa, et Persée le transforma en pierre grâce à la tête de la Gorgone Méduse, formant le Mont Atlas.
     
    Dans le corps humain, la première vertèbre cervicale (1), qui soutient l'ensemble du crâne, s'appelle également atlas.
     
    Texte et image de Wikipédia.
     

     

     

    numérisation0001Olympie Temple de Zeus. Métope : Héraclès et Atlas vers 460 avant J.C.

    (Musée d’Olympie)

     

     

    Les romains ayant adopté presque toute la mythologie grecque, avec quelques variantes, ont eux aussi, bien sûr, le mythe d’Atlas.

     

     

     

     

     

    numérisation0003Atlas tenant le ciel sur ses épaules, sculpture romaine.

    (Museo Archeologico Nazionale Naples)

     

     

     

     

     

    numérisation0002Atlas pétrifié par Persée, qui lui a montré la tête de la Gorgone Méduse.

    Gouache d’Edward Burne-Jones

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    LYCURGUE CONTRE DIONYSOS…
     
     
    Le roi Thrace Lycurgue poursuivait Dionysos et son cortège de Satyres et de Ménades jusqu’à ce que Dionysos soit obligé de plonger dans la mer.
    Une des Ménades, Ambroisie, frappée par le Roi, demanda à Gaïa la Terre Mère de la sauver ; transformée en pied de vigne, elle enveloppa Lycurgue et le soumis aux moqueries des Ménades et des Satyres. Le Dieu rancunier l’aveugla.
    Par la suite, rendu fou par Dionysos, Licurgue, croyant avoir devant lui une vigne, tua son fils Dryas à la hache, puis fut assassiné par ses sujets.
     
     
     
     
     
    numérisation0001Pan formant le cortège de Dionysos.
     
    Vase (diatrète) de lycurgue
     
    Troisième décennie du IVe siècle après J.C.
     
    (British Museum)
     

     

     

     

     

     

    numérisation0002Autre face du diatrète

    Dionysos : ce dernier d’un geste impérieux dresse une panthère contre Lycurgue

     

     

     

     

     

    numérisation0003Autre face du diatrète éclairé.

    Lycurgue, sur le point d’être enserré par les vrilles de la vigne.

     

    Les diatrète sont des vases de verre épais travaillé à froid, décorés de résilles, ajourées taillées dans la masse. Le vase de Lycurgue est l’un des rares à présenter une ornementation figurée complexe. Œuvre d’une grande qualité et d’une technique remarquable (illuminé de l’intérieur le verre de couleur verte devient rougeoyant), le vase de lycurgue (évidemment utilisable en lampe) était certainement destiné à un personnage très prestigieux.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    OMPHALE ET HERCULE.
     
     
     
     
     
     
    numérisation0002-copie-1Omphale IIIe siècle après J.C.
     
    (Musée du Vatican)
     
     
     
    Omphale est la reine autoritaire de Lydie à qui Mercure vendit Hercule comme esclave : c’était sa punition pour le meurtre de son ami Iphitos, précité dans un goufre.
     
    Une curieuse relation s’établit entre la reine dominatrice et celui qui devenait son esclave. Elle lui dictait ses volontés qu’il acceptait sans protester. Il accomplit sur sa demande des missions périlleuses, neutralisa le bandit Sylée et vainquit les Itones.
     
    Dans la vie quotidienne, Omphale se montrait de plus en plus exigeante. Elle portait la massue et la peau de lion d’Hercule qui lui devait s’habiller en femme et même filer la laine. Masochiste, il s’étendait à ses pieds dans l’attente de ses ordres. Elle le punissait pour la moindre faute. Pendant cette période de sa vie, Hercule participa pourtant à la chasse de Calydon et à l’expédition des Argonautes. Puis il s’arracha à l’emprise d’Omphale et reprit ses travaux.
     
    Auparavant, il avait eu un fils avec la reine cruelle : Lamos.
     

     

     

     

     

     

    numérisation0003Hercule Farnèse provenant des Thermes de Caracalla

    (Musée National d’Archéologie Naples)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    MAGNA MATER.
     
     
     
     
     
    numérisation0002Statuette en bronze de la Grande Mère (Magna Mater)
     
    Seconde moitié du IIe siècle avant J.C.
     
    (New York Métropolitan Museum)
     
     
     
     
     
    La mère de Jupiter. C’est une Titanide, elle était née de Gaïa, la Terre et du frère de celle-ci Ouranos, le Ciel. Mariée à son propre frère, Cronos, le Temps, elle lui donna six enfants : Vesta, Cérès, Junon, Pluton, Neptune et Jupiter.
     
    Cronos les avalait à leur naissance et, Rhéa fit tout ce qu’elle pouvait pour sauver sa descendance : elle remplaça le petit Jupiter par une pierre, Neptune par un poulain ; finalement elle administra un vomitif à Cronos et celui-ci rendit tous ses enfants.
     
    Rhéa était vénérée en tant que Grande Mère de la Terre. Son culte partit de Crète, se répandit dans toute la Grèce et dans le monde romain. Elle était souvent confondue avec la Cybèle d’Asie Mineure. Elle prit un temps la forme d’une pierre noire (une météorite) qui fut transportée sur le Mont Palatin à Rome. On peut voir Rhéa à Rome la tête voilée.
     
     
     
    Note de liviaaugustae : Les pierres noires ont été de tout temps adorées en Orient. Par exemple, Elagabal était une météorite noire.
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    SARAPIS.
    UN DIEU GREC EMPRUNTE AUX EGYPTIENS ET ADOPTE PAR LES ROMAINS.
     
     
     
     
     
     
    numérisation0002Buste de Sarapis (copie romaine d’un original grec du IVe siècle avant J.C. qui se trouvait dans le Sarapeion d’Alexandrie.
     
    (Musée du Vatican)
     
     
     
    En arrivant en Egypte, les grecs et les romains rencontrèrent un peuple religieux, aux cosmogonies, aux rites et au clergé bien organisés, mais déroutant.
     
    Au fil des siècles, ils adoptèrent nombres de croyances égyptiennes établissant des parallèles entre les trois religions : Thot fut assimilé à Hermès et à Mercure, Hathor à Aphrodite et à Vénus, Osiris à Dionysos et à Bacchus etc… Isis fut parée de tous les pouvoirs et son culte connu un grand succès dans le monde greco-romain.
     
    Afin de réunir Grecs, Romains et Egyptiens dans une même croyance, on créa une nouvelle divinité : inspiré par Osor-Hapi, le Dieu taureau de Memphis. On forgea l’image de Sarapis, Dieu bienfaisant et guérisseur qui, nous disent Tacite et  Plutarque, rassemblait les qualités et les pouvoirs de Zeus (Jupiter), Hadès (Pluton), Asclépios (Esculape) et Osiris.
     

     

     

     

     

     

    numérisation0003Buste colossale de Sarapis. Art Romain époque Impériale.

    (Musée du Louvre)

     

     

     

     

     

    numérisation0004Détail de la tête colossale.

    (Musée du Louvre)

     

    Son iconographie officielle fut immédiatement fixée et elle le resta ainsi jusqu’à l’avènement du christianisme : Sarapis est aisément identifiable à sa barbe et au cinq mèches qui lui couvrent le haut du front (certains Empereurs comme Septime Sévère se feront représentés coiffés comme lui), il est souvent coiffé d’une corbeille, un calathos, symbole de prospérité. Pour les greco-romain, Salapis prit la place d’Osiris, il forma une nouvelle triade avec Isis et Harpocrate.

     

     

     

     

     

    numérisation0005Sarapis à la barbe bouclée est assimilé ici à Mercure, comme l’indique les deux ailettes qui ornent son front. Il est Hermosarapis et conjugue les qualités des deux divinités.

    (Début de l’époque impériale Alexandrie Musée Greco-romain)

     

     Témoignage du succès considérable de leur culte les nombreux exvotos et statues de Temples, laissés par les greco-romain. Au fur et à mesure que l’on avance dans l’Empire romain, les pouvoirs se concentrent ainsi en la personne d’un seul Dieu, traduction d’un mouvement qui favorisera bientôt l’éclosion et le succès des religions monothéistes et notamment du Christianisme.

    De grands sanctuaires furent consacrés à Sarapis à travers tout l’Empire dont le plus important était à Alexandrie sur les hauteurs e la ville, sans cesse agrandi et embelli jusqu’à sa destruction par l’évêque Théophile en 391 après J.C.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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