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    Je vous invite à prendre une tasse de thé en compagnie de Théodore de Banville  et de Miss Ellen!

     

    Je n'ai malheureusement pas trouvé de tasse chinoise avec chimères et monstres roses, mais cette table à thé de Mr Le Sidaner est si charmante qu'elle fera l'affaire...

     

    Liviaaugustae

     

     

    Une tasse de thé ?

    La table du thé (1938)

     

    Le Sidaner

     



     

    Le thé

     

    Miss Ellen, versez-moi le thé

     

    Dans la belle tasse chinoise,

     

    Où des poissons d'or cherchent noise

     

    Au monstre rose épouvanté.

     



     

    J'aime la folle cruauté

     

    Des chimères qu'on apprivoise :

     

    Miss Ellen, versez-moi le thé

     

    Dans la belle tasse chinoise.

     



     

    Là, sous un ciel rouge irrité,

     

    Une dame fière et sournoise

     

    Montre en ses longs yeux turquoise

     

    L'extase et la naïveté :

     

    Miss Ellen, versez-moi le thé

     

    Théodore de Banville

     

     


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    « Se souvenir des choses faites ensemble et la volonté de faire d'autres dans l'avenir. »

     

    Ernest Renan

     

     

    Le château d'Henri...

    Le Château de Pau

     

     

     

    Marguerite de Navarre lui donne son grand air Renaissance. Et son petit fils Henri IV sa valeur de symbole.

     

    La façade sud du château, la plus emblématique avec sa pierre blonde, qui regarde le Gave de Pau et au-delà la chaîne des pics Pyrénéens.

     

    « La plus belle vue du monde », comme l'écrivit en 1838, un touriste, nommé Stendhal.

     

    C'est dans ce château que naît Henri III de Navarre et IV de France, il fut couché par son grand-père, dans une carapace de tortue en guise de berceau. La carapace, est exposée dans le château dans la chambre du roi.

     

     

    Le château d'Henri...

    La carapace de tortue, berceau d'Henri IV

     

     

     

    C'est Louis-Philippe qui le restaure, car il fut abîmée par la Révolution, et Napoléon III continuera les améliorations en construisant la tour Phoebus et la chapelle.

     

     

    Le château d'Henri...

    La tour Phoebus et la chapelle

     

     

     

     

     

    J'ai visité ce château il y a fort longtemps, lors de vacances, j'avais beaucoup apprécié, j'ai retrouvé ce château au détours des pages d'une de mes revues et cela a éveillé de beaux souvenirs, c'est ce qui m'a incité à vous le proposer...

     

    Liviaaugustae

     

     

     

     


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    Un charmant petit conte pour sourire, de ce sourire d'enfant qui ne devrait jamais nous quitter !

     

    Liviaaugustae

     

     

    Un conte de l'au-delà...

    Le Paradis selon Jean Fouquet

     

     

     

     

     

     

    Saint Pierre, gardien du Paradis, reçoit un jour dans son bureau la visite du Père :

     

     

     

    - « Alors Saint Pierre, tout se passe bien?

     

    • Oui mon Dieu ! Je fais très attention et tous ceux qui entrent ici le méritent !

    • Bien...voyons le registre !

     

     

     

    Le Père ouvre le registre de Saint Pierre, l'examine, fronce les sourcils et se retourne vers Saint Pierre :

     

    • Mais ça ne va pas... Tu as laissé entrer des gens qui ne méritaient pas d'enter au Paradis !

     

     

     

    Le pauvre Saint Pierre ne reconnaît même pas les noms que le Père pointe sur le registre, il n'y comprend rien ! La semaine suivante, il redouble de vigilance...peine perdue : beaucoup d'âmes sont entrées qu'il n'a pas vu passer... pierre, affligé, sent alors une main se poser sur son épaule, c'est Jésus, qui lui murmure :

     

    • Tu n'as pas encore compris ? Viens avec moi Pierre...

      Après quelques minutes de marche, ils atteignent le mur de l'enceinte du Paradis...

      La vierge est là, assise sur le haut du mur, elle tend son chapelet de l'autre côté et remonte une à une les âmes qui s'y accrochent...

      C'est de cette manière que tant d'âmes ont trouvé le chemin du Paradis !

     

     


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    Le panthéon de la Belle Epoque...

     

     

     

    « Portraitiste je suis né ; jamais un nouveau visage ne m'a ennuyé. Arracher le secret d'une âme, quelle qu'elle soit, en observant, en écoutant ce modèle, n'est-ce pas l'enivrement du psychologue, du moraliste, du sociologue ? »

     

    Jacques-Emile Blanche

     

     

     

     

     

    Jacques-Emile Blanche né à Paris le 31 janvier 1861 et mort à Offranville le 30 septembre 1942 est un peintre, graveur et écrivain français.

     

    La vocation à laquelle aspire Jacques-Emile Blanche (1861-1942) naît très tôt dans son esprit. Son milieu familial l'y incite ; à Auteuil, rue des Fontis, l'hôtel particulier du Dr Emile Blanche accueille Guy de Maupassant et Vincent Van Gogh qui sont les patients de l'aliéniste, et qui est un amateur d'art averti.

     

    Beaucoup de célébrités sont conviés, Berlioz, Liszt, Gounod, donnent à l'occasion des leçons au jeune homme. Il va aussi dans l'atelier de Fantin-Latour. Il acquiert des toiles de Monet, de Cézanne. A l'aube de ses vingt ans, sa résolution est prise : il sera peintre, car il avait au-paravent hésiter avec la musique.

     

    On l'a affublé de l'étiquette de « peintre mondain », ce qui n'est pas tout à fait exact, car, sous ses aspects d'élégant, il garde toujours le souci d'une recherche constante de renouvellement et une véritable inquiétude quand à la facture, au métier. Point de vaines frivolités sous le pinceau de l'artiste, mais une véritable conscience de la valeur des figures qui l'entourent. C'est un poète soucieux de laisser sa marque dans l'art et la vie intellectuelle du temps...

     

    Mes tableaux du samedi...

    Portrait de Jacques-Emile Blanche (1903)

     

    Lucien Simon

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    La lectrice

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    Lucie lisant

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    Face à son miroir

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    Portrait de fillette au nœud rose

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    Portrait d'une femme du monde

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    Désirée Manfred

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    Les sœurs

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    La petite fille au chiot

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    Jeune fille rêveuse

     

     

     

     

     

    Et pour terminer, je vous offre son bouquet aux mille couleurs...

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    Bouquet aux mille couleurs

     

    (Images Wikimedia )

     

     

     

     

     

     

     

    J'ai découvert ce peintre au détour des pages d'une de mes revues. J'ai eu tout de suite un coup de foudre.

     

    Bien qu'il ait peint des paysages, c'est surtout un portraitiste de grand talent, il a peint tous les grands artistes de son époque : Proust, Cocteau, Stravinski et tant d'autres... cependant j'ai privilégié les tableaux des enfants et ceux des femmes qu'il a sublimées...

     

    Lequel de ses tableaux préférez-vous ?

     

    Je n'ai pu choisir aucun, ces élégants tableaux me plaisent tous !

     

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    « La musique à le même pouvoir que l'amour ; celui de faire vibrer les cœurs et les âmes.

     

    Anonyme

     

     

    Les sonates enchanteresses...

    Domenico Scarlatti

     

    Domingo Antonio Velasco

     

    (image wikipédia)

     

     

     

     

     

    Domenico naît en 1685 et a pour marraine la reine de Naples et dès 1701 il était organiste de la chapelle royale de Naples. Il est le contemporain de Bach et de Haendel. Son père Alessandro sera naturellement son premier professeur. En 1705 il part poursuivre ses études à Venise où il se lie d'amitié avec Haendel, amitié qui durera leur vie entière. De 1709 à 1719 il est à Rome, où il compose notamment des opéras, avant de partir pour le Portugal en 1720 où il deviendra maître de chapelle de la cour en 1728. Mais à peine nommé, il est appelé au même poste à Madrid par l'infante Maria Barbara. Il y restera toute sa vie, avant de mourir en 1757.

     

    IL va se consacrer exclusivement à son œuvre pour clavier. Pendant les 28 années de sa carrière espagnole il va composer 550 sonates. Très peu seront publiées de son vivant, hormis une trentaine publiées à Londres sous le titre : Essercizi, qui feront sa renommée dans toute l'Europe.

     

     

     

    J'ai offert à ma fille ce CD pour la Saint Pascal.

     

    J'avoue que bien que je ne sois pas une inconditionnelle de la musique baroque, j'ai pris du plaisir à écouter ces sonates enchanteresses...

     

    Vous pourrez si vous appréciez la musique baroque l'écouter vous aussi en cliquant sur le lien ci-dessous :

     

     

     

    https://www.youtube.com/watch?v=4yBQlZ06G40

     

     

     

    Liviaaugustae

     

     


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