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    LE CHATEAU DE CHAMBORD.

     

     

     

    « Chambord n’a qu’un escalier double, afin de descendre et monter sans se voir : tout y est fait pour les mystères de la guerre et de l’amour. L’édifice s’épanouit à chaque étage ; les degrés s’élèvent accompagnés de petites cannelures comme les marches dans les tourelles d’une cathédrale. La fusée, en éclatant, forme des dessins fantastiques qui semblent avoir retombé sur l’édifice… De loin, c’est une arabesque ; il se présente comme une femme dont le vent aurait soufflé en l’air la chevelure ; de près cette femme s’incorpore dans la maçonnerie et se change en tour… Ce caprice d’un ciseau volage n’a pas disparu ; la légèreté et la finesse des traits se retrouvent dans le simulacre d’une guerrière expirante. »

    François René de Chateaubriand : extrait de la vie de Rancé.

     

     

     

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    Portrait de François 1er qui surnommait Chambord : « Mon chez moi ».

     

     

     

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    Apparition du château depuis l’allée royale.

    

    

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    Vue d’ensemble du château.

     

     

     

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    Vue d’ensemble du château.

     

     

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    Lucarne dominant l’appartement de François 1er.

     

     

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    Escalier extérieur de l’aile François 1er.

     

     

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    Vue extérieure : vers le sommet de la lanterne. La vertigineuse lanterne, plus haute à elle-seule que le château lui-même.

     

     

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    Intérieur de la lanterne surmontant le grand escalier.

     

     

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    Le grand escalier vu de l’intérieur : escalier à double révolution. Cet espace bien conservé permet d’imaginer le château tel que l’a voulu et l’a connu François 1er.

     

     


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    Le livre posthume de Jacqueline de Romilly, est une symphonie d’Amour, d’Amitié et d’Admiration envers Jeanne, sa mère qui l’a élevée seule, son père étant décédé en 14/18, alors qu’elle n’était qu’une toute petite fille.

     

     

     

    […] Je la revois quand elle sortait le soir et qu’elle venait me dire bonsoir : l’émerveillement de Proust en pareille circonstance n’était rien à côté du mien. Je ma rappelle les robes d’alors, mi-longues, les longs décolletés souples, vagues, les grands colliers… Ou peut-être n’ai-je à moi, vraiment, qu’un souvenir de parfum, de tendresse et de poudre de riz, avec le contact des mains fraîches aux jolies bagues sans valeur… Mais c’est qu’elle voulait être élégante, séduisante, charmante, tout en restant transparente et rieuse comme une jeune fille. […]

     

    […] J’ai déjà comparé sa vaillance à une flamme. La comparaison me revient à chaque instant ; et elle peut paraître bizarre. Car l’idée de quelque chose de droit, que rien ne peut courber, s’accorde mal avec la flamme : une flamme se courbe sans cesse, se retourne toute en souplesse. Alors pourquoi ? Pourquoi, sinon parce que la flamme suggère la parfaite pureté, l’absence de lourdeur, de scories, de malpropretés. Jeanne avait la souplesse rieuse de la flamme, mais elle en avait aussi l’éclat et l’absolue pureté ; […]

     

    […] Elle avait des bijoux fantaisie, mais j’eu un collier d’or, que je porte encore aujourd’hui, que je n’ai jamais quitté.

    La façon dont je l’eu illustre à merveille ce que Jeanne attendait de l’argent. L’épisode prit place quelques années plus tard : je devais avoir quatorze ou quinze ans. Mais il aurait pu prendre place n’importe quand, une fois Jeanne riche… J’étais allé passer la fin de l’après-midi chez ma petite amie Antoinette… Elle avait un petit collier de perles d’or, qu’elle me fit essayer ; elle trouva qu’il m’allait si bien qu’elle voulut me le faire emporter au cou, pour que Jeanne pût l’admirer. Je devais être étonnamment fière, et cette fierté émut Jeanne. Le lendemain soir, elle avait fait les grands bijoutiers de Paris et une boîte m’attendait : un collier d’or, pareil à celui d’Antoinette, à cela que les près que les perles étaient d’or plein et de taille inégale, comme un collier de perles – à cela près, donc, qu’il était encore plus beau ! J’écris cette histoire un demi- siècle plus tard ; mais ce collier n’a jamais quitté mon cou depuis lors […]

     

    Extraits de : JEANNE.

     

     

     

     


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    Le puissant Jupiter a estimé que le temps était venu de peupler le monde d’êtres vivants : les animaux et les hommes. Il a confié cette tâche particulièrement délicate à deux Titans fidèles, Prométhée et Epiméthée. C’était sans compter sur l’étourderie de ce dernier.

     

     

     

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    Sarcophage romain où Prométhée s’apprête à donner vie au corps du premier homme.

    (Musée Archéologique Naples)

     

     

     

    Tout excité, Epiméthée multiplie les créations dans une débauche de formes, de couleurs, de ramages et de plumages. Il épuise vite toutes les qualités disponibles : la force, la vivacité, la rapidité, le flair et la ruse. Au point qu’il ne reste plus rien pour les hommes. Quand Prométhée veut réparer les dégâts, il se retrouve dans un bel embarras. Va-t-il laisser l’être humain faible nu et désarmé, livré à tous les dangers, soumis à tous les périls ? Non, car il a la plus audacieuse des idées.

    Il se rend auprès de Minerve qui règne entre autre sur le savoir et sur toutes les techniques. Il se fait enseigner l’architecture, l’astronomie, les mathématiques, la navigation et bien d’autres arts des plus utiles. Puis il se rend auprès de Vulcain qui est le maître du feu et de la métallurgie. Prométhée connaît les limites des hommes mais il sait apprécier leurs capacités. Voici donc qu’un jour il parvient au nez et à la barbe du sévère Vulcain, à s’emparer de brandons tirés de cœur du foyer sacré. Il en fait une torche qu’il cache aussitôt à l’intérieur de la tige creuse d’un fenouil géant.

    Sitôt arrivé parmi les hommes, Prométhée leur divulgue les secrets de Minerve, les clefs de toutes les sciences et de tous les savoir-faire, puis il leur offre le feu. Le feu qui donne force et chaleur, qui purifie, qui permet de forger les armes et de cuire les aliments et les poteries. Dorénavant les hommes ont le pouvoir de devenir presque comme des Dieux.

    Peut-être le grand Jupiter passerait-il sur l’offense, si seulement les hommes consentaient à donner aux Dieux la part qui leur revient. Qu’à cela ne tienne : le rusé Prométhée fait cuire un bœuf entier, le dépèce et le divise en deux tas : d’un côté la peau, qui dissimule les meilleurs morceaux et sur laquelle il répand les entrailles ; de l’autre, les os, qu’il recouvre de graisse odorante. A Jupiter de choisir la part qui lui sera dévolue. Abusé par le délicieux fumet, celui-ci choisit la seconde. Ce sont donc la graisse et les os que les hommes devront sacrifier aux Dieux.

    C’en est trop. De retour sur l’Olympe, Prométhée n’a pas besoin d’un procès en règle, et nulle protestation ne s’élève à l’écoute de la terrible condamnation que prononce Jupiter. Pour avoir partagé les secrets des Dieux avec les hommes, le Titan sera enchaîné éternellement dans les monts du Caucase où un aigle viendra lui ouvrir le ventre à coups de bec et lui dévorer le foie.

     

     

     

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    L’aigle de Jupiter dévore le foie de Prométhée.

     

     


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    DIMANCHE DE PAQUES.

     

     

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    L’apparition du Christ ressuscité à Marie Madeleine, est une célèbre fresque de Fra Angelico dans une des cellules de l’ancien couvent dominicain de San Marco à Florence.

     

     

    « Elle le reconnu et lui dit en hébreu : ‘Rabbouni’ (jean 20, 16)

    Fra Angelico, a représenté l’instant où Marie Madeleine, reconnaissant Jésus, s’élance vers lui, et où il lui dit de ne pas le retenir, car il n’est pas encore monté vers le Père. D’où le nom de cette scène dans l’art occidental : Noli me tangere (Ne me touche pas). Il marque le contraste entre le luxuriant jardin, royaume paradisiaque de l’âme rachetée par la Passion, et le tombeau nu et dur. Et entre l’amour ardent de Marie Madeleine vêtue de rose, le regard de bonté du Christ, et la froideur du rocher. La robuste clôture évoque l’Eden, et le jardin clos du Cantique des cantiques. Les fleurs rouges disséminées dans l’herbe figurent les plaies et le sang du Christ, selon les chapitres 9 et 11 de l’Epitre aux Hébreux, qui a beaucoup inspiré les fresques de San Marco.

     

     

     

     

     


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    CRUCIFIXION.

     

     

    Le Christ portant sa croix détail d'un tableau sur bois du

    Jésus portant sa croix est un tableau sur bois du peintre florentin Biagio d’Antonio.

    (Musée du Louvre)

     

     

    La rencontre du Christ et de Sainte Véronique est un tabl

    La rencontre du Christ et de Sainte Véronique, est un tableau du peintre Autrichien Rudolf Hermann Eissenmenger peint en 1967.

    (Musée Diocésain de Vienne)

     

     

    La cruxifiction, Limoges 1503 émail peint sur cuivre (Pari

    La crucifixion, Limoges, 1503, émail peint sur cuivre.

    (Paris Musée de Cluny)

     

     

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    Descente de la croix de Fra Angelico.

    (Covento San Marco Florence)

     

     

     

    La Pieta Siennoise

    La Piéta Siennoise, est un petit tableau sur bois d’un peintre Anonyme siennois du XIVe siècle

    (Musée du Petit Palais d’Avignon)

     

     

     


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