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    JEUDI DE LA PASSION : LA CENE.

     

     

    « Et tandis qu’ils mangeaient, il dit : « En vérité je vous le dit, l’un de vous me livrera. » Fort attristés, ils se mirent chacun à lui dire : « Serait-ce moi, Seigneur ? » Il répondit : « Quelqu’un qui a plongé avec moi la main dans le plat, voilà celui qui va me livrer ! Le Fils de l’homme s’en va selon qu’il est écrit de lui ; mais malheur à cet homme-là par qui le Fils de l’homme est livré ! Mieux valu pour cet homme-là de ne pas naître ! » A son tour, Judas, celui qui allait le livrer, lui demanda : « Serait-ce moi Rabbi ? » « Tu l’as dit » répond Jésus.

    Evangile selon Saint Mathieu.

     

     

     

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    Fresque de l’école de Pietro Lorenzetti : antérieur à 1348.

    Le peintre a mis l’accent sur la trahison. Le Christ regarde fixement Judas, le seul des apôtres qui n’aient pas d’auréole.

     

     

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    L’Eucharistie de Nicolas Poussin en 1647.

    Poussin maître du classicisme, laissa de côté la trahison et centra l’intérêt sur le sacrement. Il conserva résolument la tradition originelle. Ses personnages à trois dimensions ont une sérénité qui rappelle ceux de Léonard ou de Raphaël et ils forment une harmonie d’ensemble dans cette œuvre qui, pour la spiritualité, la paix et l’Amour, qu’elle dégage, n’a jamais été égalée.

     

     

     

    Or, tandis qu’ils mangeaient, Jésus prit du pain, le bénit, le rompit et le donna aux disciples en disant : »Prenez, mangez, ceci est mon corps » puis, prenant une coupe, il rendit grâces et la leur donna en disant : « Buvez-en tous ; car ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui va être répandu pour une multitude en rémission des péchés… »

    Evangile selon Saint Mathieu.

     

     

     

     

     


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    LA RE-NAISSANCE DE LA SAINTE-CHAPELLE.

     

     

    Que l’on soit croyant ou agnostique, on comprend comment la vision de cette Bible de lumière peut conduire à l’extase. Saint Louis en ordonne la construction au sein du palais de la cité entre 1241 et 1248, avant son départ pour la septième croisade, pour abriter les reliques les plus précieuses de la chrétienté : la couronne d’épines et un morceau de la croix. « Tu as entrepris de construire sur tes fonds personnels, une œuvre dépassant la matière » le remercie le Pape Innocent IV.

     

     

     

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    Rosace de la nef.

     

     

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    La voûte étoilé culminant à 20 mètres du sol.

    « La Bible de lumière » 1113 scènes qui invitent à l’éffusion mystique. Dans ce lieu, Saint Louis venait se mettre en relation avec la Jérusalem Céleste.

     

     

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    Et, lorsqu‘un rayon de soleil revient frapper ce rideau de verre, on pense à ces mots de Paul Claudel : « Ce qui n’était que pigment sur la terre est glorifié dans le ciel par le moyen de la transparence. Ces panneaux de verre coloré autour de nous, c’est la matière qui sent, c’est la matière abstraite sensible au rayon intellectuel… Voici le paradis retrouvé. »

     

     

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    Le soleil joue à travers les vitraux… C’est la Chapelle Sixtine des maîtres verriers.

     

     

     


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    Jupiter et Antiope, dit aussi Nymphe et Satyre de Watteau (détail)

    (Musée du Louvre)

     

     

     

    Dans la fraîche pénombre du salon,

    Elle est venue se poser,

    Comme un papillon fatigué,

    Par les ardeurs du soleil.

    Elle dort à présent,

    Le corps abandonné,

    Enveloppé de chaleur et du parfum des fleurs.

    ANONYME.

     

     

     

     


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    LES DERNIERS FEUX DE L’ENLUMINURE.

     

     

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    Victoire et triomphe de la chasteté 1503-1505 enluminure sur parchemin.

    (Bibliothèque Nationale Paris)

     

     

     

    La Renaissance fut l’époque de l’invention de l’imprimerie par Gutenberg vers 1440 et sonna le glas de l’Art raffiné et coûteux des maîtres enlumineurs.

    L’arrivée en masse de livres imprimés sur le marché à la fin du XVe siècle allait avoir un effet paradoxal : la disparition progressive d’une discipline qui avait, depuis deux siècles, produit des trésors artistiques, celles de l’enluminure, et le déclin des livres manuscrits.

     

     

     

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    Présentation d’un livre au Roi Charles VIII, imprimé à Paris par Antoine Vérard 1493 (Paris Bibliothèque Nationale)

     

     

     

    Parvenu à son apogée, l’art de l’enluminure va subir de plein fouet l’arrivée des livres imprimés. Face à cette nouvelle technique, les conditions de fabrication et de diffusion du livre sont bouleversées. Parcheminiers, copistes, enlumineurs, artistes et relieurs, voient leur métier menacé. Ils sont obligés de s’adapter ou de disparaître.

    Si elle est révolutionnaire, l’arrivée de l’imprimerie ne marque pas pour autant une rupture soudaine. Pendant une trentaine d’années, le manuscrit et le livre imprimé vont cohabiter de manière harmonieuse. Afin de ne pas effrayer leur clientèle princière et royale, habituée à de luxueuses éditions, les imprimeurs s’inspirent en effet des manuscrits enluminés. Exemple : célèbre éditeur et libraire parisien, Antoine Vérard se spécialise ainsi dans l’édition de livres imprimés luxueusement illustrés. Il parvient à conserver sa clientèle haut de gamme.

    Malgré ses derniers feux, l’art de l’enluminure, à bel et bien tiré sa révérence.

     

     

     

     

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    Enluminure représentant Charles VIII à treize ans, trônant en majesté.

    (Paris Bibliothèque Nationale)

     

     

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    Enluminure, Charles VIII sur son lit de mort en 1498.

    (Paris Bibliothèque Nationale)

     

     

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    Enluminure atelier de Jean Colombe vers 1490 du livre d’heures de Louis D’Orléans. (Saint-Petersbourg Bibliothèque Nationale)

     

     

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    Enluminure sur parchemin, Louise de Savoie en Prudence vers 1510.

    (Paris Bibliothèque Nationale)

     

     


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    La lumière, c’est la vie…

     

     

     

    « Que Dieu me donne la sérénité d’accepter les choses que je ne peux changer, le courage de changer les choses si c’est possible, et la sagesse de savoir faire la différence entre les deux catégories. »

    WILLIAM JAMES.

     

    « Je sais par expérience que lorsqu’on dit à la vie, avec calme et détermination (beaucoup de détermination surtout !) : ‘je te fais confiance, fais ce que tu dois,’ la vie répond à vos besoins, le plus souvent de façon tout à fait inattendue. »

    OLGA ILYIN.

     

     

    « Laisse-toi porter par le flot, quoiqu’il arrive, et garde l’esprit libre. Accepte. C’est là le secret. »

    CHUANG TSE.

     

    « Un temps pour chaque chose et chaque chose en son temps sous la voûte des cieux. »

    L’ECCLESISASTES 3 :1

     

    «Tout forme un cercle. Chacun de nous est responsable de ses actes. Ils nous rattraperons tôt ou tard. »

    BETTY LAVERDURE.

     

    « Le bonheur et le chagrin son frère jumeaux, laisse-les venir et repartir comme font les nuages. »

    YOGASWAMI.

     

    « Tiens bon, comme le fait un brin d’herbe, fermement enraciné, prêt à courber le dos pour se redresser aussitôt, en paix avec ce qui l’entoure. »

    NATHALIE GOLDBERG.

     

    « Je devais relever le défi, non pas de faire l’impossible, mais d’apprendre à vivre avec le possible. »

    SUE BENDER.

     

    « Fais ce que tu peux, avec ce que tu as, là où tu es. »

    THEODORE ROOSEVELT.

     

    « Forcé de parcourir la route où je suis entré sans le savoir, comme j’en sortirai sans le vouloir, je l’ai jonché d’autant de fleurs que ma gaieté me l’a permis. »

    BEAUMARCHAIS.

     

     

     

     

     


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