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     GORDIEN I ET GORDIEN II.

     

     

     

    Gordien l’Ancien ou l’Africain, est proclamé empereur à 80 ans en 238 à Carthage alors qu’il est proconsul d’Afrique. Il se suicide trois semaines plus tard à la mort de son fils Gordien II qui était associé à l’Empire avec lui.

     

     

     

     

    GORDIEN III.

     

     

    Marcus Antonius Gordianus dit Gordien le Pieux, naît à Rome en 224. Petit-fils de Gordien Ier il est porté au pouvoir à l’âge de treize ans.

     

    

    

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    Gordien III

    (Musée du Louvre)

     

     

     

    Durant six ans de règne de 238 à 244 Gordien III à donné du pouvoir une image juvénile, avec ses grands yeux presque candides, même si ses traits se raffermissent après son mariage avec Tranquillina, fille de Mésithée préfet du prétoire, sous la direction de laquelle il gouverne.

     

     

     

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    Sarcophage d’Acilia, ayant la forme d’un Lenos (cuve pour la fermentation du raisin) clair allusion au culte de Dionysos qui assurent l’immortalité. On peut reconnaître le programme figuratif : au centre les époux parmi les Muses et un groupe de philosophes.

     

     

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    Détail du sarcophage : Gordien III.

    (Musée National Romain)

     

     

     

    Sa virilité est renforcée sur les portraits destinés aux légions, notamment lorsque Gordien III part en 242 pour l’Orient afin de combattre les Perses. Mais cette fermeté se nuance toujours de distinction, sinon d’engageante cordialité.

     

     

     

     

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    Gordien III vers 242.

    (Musée du Louvre)

     

     

     

    Il reconquiert la Mésopotamie Romaine, mais est tué à Caïtha près de l’Euphrate et le nouveau préfet du prétoire Philippe l’Arabe s’empare du pouvoir.

     

     

     

     

     


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    LE DIEU SATURNE.

     

     

     

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    Saturne : stèle trouvée à Djemila en Algérie.

     

     

     

    Un des premiers Dieux romains, il correspond à Chronos fils d’Ouranos.

    Il régna durant l’âge d’or et on le considère souvent comme le père de Jupiter. Chassé du ciel par son père Ouranos il fut recueillit dans le latium par Janus. Il apporta l’agriculture, donc la prospérité.

    Son culte prend la forme de grandes fêtes populaires : les Saturnales, célébrées durant sept jours en décembre. Pendant ces fêtes en souvenir de l’âge d’or, les distances entre les hommes s’abolissaient ; les esclaves étaient servis par les maîtres, il y régnait une certaine licence. On ripaillait et on se faisait des cadeaux.

    Un Temple de Saturne avait été élevé sur le Forum, il en subsiste encor quelques vestiges. Le Dieu avait une mauvaise réputation.

    Saturne est représenté une faucille à la main et il est parfois appelé le laboureur divin.

    Pour certains, les saturnales de décembre seraient plus ou moins à l’origine des fêtes de Noël et du nouvel an. César en allongea la durée.

     

     

     

     

     


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    LE REGARD D’UN ENFANT.

     

     

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    Si je devais un jour vous parler de l’Amour,

    Je parlerais sans doute du regard d’un enfant,

    Un regard bleu-tendresse comme un ciel qui s’éveille,

    Ou brun comme la terre sous un soleil d’été.

    Un regard en chanson, doré comme les blés,

    Qui change de couleurs, à la fois vert ou gris,

    Comme les vagues infinies d’un océan.

    Le regard d’un enfant, c’est un printemps à naître,

    C’est l’appel incessant d’un amour à jaillir,

    Qu’il appartient à tous de ne pas oublier.

    Il ne demande rien si ce n’est de l’aimer.

    Le seul message au monde qui n’ait pas de frontières,

    C’est le regard de Dieu, dans les yeux d’un enfant.

    MIA

     

     

     

     


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    Ce fut la première des femmes crée par Jupiter avec l’aide de Vulcain. La belle Pandore reçut des dons de tous les dieux de l’Olympe (son nom signifie doté de toutes les grâces). Minerve lui offrit sa ceinture ; Mercure lui enseigna le mensonge et la dissimulation ; Vénus la grâce et la technique de la séduction.

     

     

     

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    Pandore avec la jarre offerte par Jupiter.

     

     

     

    Jupiter, décida de l’offrir comme épouse au frère de Prométhée (qui avait créé l’homme et voler le feu aux Dieux pour le donner à l’homme), Epiméthée qui avait une solide réputation d’étourderie. Comme dot, Jupiter remit à Pandore une jarre avec interdiction absolue de l’ouvrir. Bien que Prométhée eût recommandé à son frère de ne rien accepter de Jupiter, ni femme, ni cadeau, Epiméthée sauta sur l’occasion.

    Et ce fut le drame. Epiméthée ne put empêcher sa femme d’ouvrir la jarre. Les maux s’en échappèrent et se répandirent sur la terre se mélangeant  aux biens. Effarée, Pandore essaya de refermer la jarre, mais ne réussit à y retenir que l’espérance.

    Le mal était là ! Les mortels qui vivaient sans peine et souci affrontèrent toutes sortes de difficultés, maladies, vieillesse, crimes, mort et durent travailler pour gagner leur pain.

     

     

     

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    Pandore et sa jarre.

    (Tableau du 19e siècle auteur inconnu)

     

     


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    PATRIMOINE LITTERAIRE.

     

     

     

    LES SERMONS DE MARCEL PAGNOL.

     

     

    MANON DES SOURCES.

     

     

    Mes frères,

    Je suis bien content. Oui, bien content de vous voir tous réunis dans notre petite église. Il y a toute la paroisse, et je vois même un petit groupe de gens très intelligents, trop peut-être, qui d’habitude passent le temps de la sainte messe à la terrasse d’un café, je ne dirai quel café, d’autant plus qu’il n’y en a qu’un. Et je ne nommerai pas ces personnes, puisque tout le monde les regarde, ce qui devrait les remplir de confusion, si l’endurcissement de leurs cœurs ne les portait pas à rigoler.

    Enfin, ils son venus : eh bien, qu’ils soient les bienvenus ! Et je veux même leur apprendre que la messe d’aujourd’hui, je l’ai dite à leur intention.

    Donc, je suis très heureux de voir tant de monde. Mais d’un autre côté, je suis désolé, navré, furieux ; et je vais vous dire pourquoi.

    Quand j’étais jeune (mon père était un paysan comme vous dans un petit hameau près de Sisteron), nous avions un cousin qui s’appelait Adolphin. Il habitait un autre village, pas trop éloigné du nôtre, et pourtant il ne venait jamais nous voir, ni pour les fêtes, ni pour les naissances, même pas pour les morts. Mais de temps en temps (à peu près une fois par an), j’entendais mon père qui disait : « tiens, voilà l’Adolphin qui s’amène ! Il doit avoir besoin de quelque chose ! »

    L’Adolphin montait le sentier, tout habillé des dimanches. Il nous faisait des amitiés, des compliments, et il parlait de la famille à vous mettre des larmes dans les yeux. Et puis, au moment de partir, quand il avait embrassé tout le monde, il disait : « a propos, Félicien, tu n’aurais pas une charrue de reste ? J’ai cassé la mienne sur une souche d’olivier. » Une autre fois c’était un fagot de sarments pour ses greffes, parce que mon père faisait un vin fameux, ou alors, son cheval avait des coliques, et il fallait lui prêter le mulet. Mon père ne refusait jamais, mais je l’ai souvent entendu dire : « L’Adolphin, c’est pas un beau caractère. »

    Eh bien ! Mes amis, ce que vous faites aujourd’hui au bon Dieu, c’est le coup de l’Adolphin ! Il ne vous voit presque jamais, et brusquement vous arrivez tous, les mains jointes, le regard ému, tout estransinés de foi et de repentir. Allez, allez, bande d’Adolphin ! Il ne faut pas vous imaginer, que le bon Dieu soit plus naïf que mon pauvre père, et qu’il ne vous comprenne pas jusqu’au fin fond de votre petite malice ! Il sait très bien, le bon Dieu, qu’il y en pas mal ici qui ne sont pas venus pour lui offrir un repentir sincère ou pour prier pour le repos de leurs morts, ou pour faire un pas dans la voix de leur salut éternel !... Il sait bien que vous êtes là parce que la source ne coule plus !

    Il y en a qui son inquiets pour le jardin, d’autres pour la prairie, d’autres pour les cochons, d’autres parce qu’ils ne savent plus quoi mettre dans leur pastis ! Ces prières que vous la prétention de lui faire entendre, ce sont des prières pour les haricots, des oraisons pour les tomates, des alléluia pour les topinambours, des hosanna pour les coucourdes ! Allez, tout ça, c’est des prières Adolphines ! Ca ne peut pas monter au ciel, parce que ça n’a pas plus d’ailes qu’un dindon plumé ! […]

    C’est pourquoi,  je vous demande à tous de faire votre examen de conscience. Mais pas un examen à la va-vite, assis au bord du lit, en se tirant les souliers ; non, à genoux ! C’est plus commode pour réfléchir. Et puis, vous vous posez des questions. « Est-ce que j’ai fait le mal ?  Où ? Quand ? Comment ? Pourquoi ? » Et vous regarderez de près, de bien près, avec des lunettes bien propres, comme la grand-mère qui cherche les poux du petit. Et quand vous aurez fini toute la revue, alors vous offrirez à Dieu votre repentir ; et pour lui prouver votre sincérité, vous viendrez vous confesser. S’il y en a qui ont vergogne, bien souvent c’est la mauvaise honte qui paralyse les bons sentiments, ils n’auront qu’à passer par la sacristie, ou même par le jardin, avec un paquet sous le bras, comme s’ils m’apportaient une douzaine d’œufs (et, entre parenthèse, si vous me l’apportez, je la prendrai, car j’en ai grand besoin) ; ou alors avec des outils, comme si vous veniez faire un travail chez moi. (Justement, la pile est bouchée, et Mariette y a enfoncé un jonc de trois mètres que je n’arrive plus à sortir) […]

     

     

     

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    L’excellent : Henri Vilbert,

    incarne le curé du village, priant pour que l’eau revienne au village!

     

     


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