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    Comme Dédale était fier de son œuvre, à laquelle il se consacrait depuis qu’il était arrivé en Crète : le labyrinthe ! Une construction comme on en avait jamais vu, réalisée à la demande du roi Minos, une prison pour ce monstre cruel qu’était le Minotaure. C’était lui qui avait suggéré à Ariane d’utiliser un fil pour aider Thésée à sortir du labyrinthe.

    Et c’est pour le punir qu’un matin les gardes étaient venus les arrêter lui et son fils Icare et les avaient jetés dans son labyrinthe, mais impossible pour Dédale de se souvenir du plan. Lui et son fils des jours durant, avaient errés désespérément dans l’enchevêtrement complexe des galeries.

    Icare suppliait son père de mettre toute son imagination d’inventeur, au service d’un projet de fuite. Dédale remarqua que les nombreux oiseaux migrateurs qui s’arrêtaient dans l’île ou la survolaient y laissaient tomber beaucoup de plumes. C’était en parcourant le ciel qu’ils gagneraient l’Attique. Patiemment le père et le fils commencèrent à collecter et à trier les plumes. Quand ils en eurent suffisamment, ils les assemblèrent avec de la cire fondue afin de constituer deux paires d’ailes, assez grandes pour supporter le poids d’un homme.

     

     

     

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    Dédale et Icare confectionnant les ailes.

    (Bas-relief romain villa Albani Rome)

     

     

     

    Dédale étant l’ingénieur, il fit à son fils les dernières recommandations : ne pas voler ni trop bas (l’humidité et les embruns alourdiraient les ailes), ni trop haut (la chaleur du soleil risquerait de faire fondre la cire).

    Un beau matin ils s’envolèrent. Icare jubilait, ivre de liberté retrouvée, de ce sentiment de toute puissance que lui donnaient ses ailes.

    Après de longues heures de vol, Dédale s’aperçut soudain qu’Icare montait de plus en plus haut, mais il n’avait aucun moyen de l’avertir du danger. Le jeune homme voulait voir le soleil de plus près. Une attitude très présomptueuse de la part d’un simple mortel.

    Icare lui, ne pensait pas au danger. La caresse de l’air et la vitesse le grisait. Soudain, il sentit quelque chose de chaud couler sur ses bras, la cire fondait. Il tenta de redescendre, en vain, il était monté trop haut, et trop près du soleil. Quelques plumes se détachaient, puis d’autres, et d’autres et de plus en plus vite, alors Icare tomba.

     

     

     

     

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    La chute d’Icare.

     

     

     

    Là-haut, tout là-haut, un père désespéré, assista à la vertigineuse chute de son fils qui disparut dans la mer, seul un peu d’écume lui fit un blanc linceul.

     

     

     

     

     


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    LA VILLA HADRIANA.

     

     

    La splendide villa Hadriana de Tivoli construite entre 120 et 136 après J.C. est sans doute la réalisation la plus représentative du règne d’Hadrien. Cette fabuleuse résidence privée, dont l’Empereur lui-même conçut le projet et dirigea les travaux étaient située loin de l’agitation de Rome.

    Rompant avec le modèle traditionnel des palais impériaux de Rome, la villa Hadriana est à l’image de l’éclectisme qui caractérisait la culture artistique de l’Empereur. De 134 après J.C. jusqu’à sa mort, Hadrien habita presque continuellement cette immense résidence, dont les différentes constructions, fondues dans le paysage, se présentait comme les étapes d’un périple imaginaire, d’un itinéraire réservé à l’esprit et aux sens de l’Empereur.

     

     

     

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    Entouré d’un portique ionique et d’un bassin circulaire, le théâtre maritime fut peut-être le refuge préféré de l’Empereur.

     

     

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    Théâtre maritime : (détail).

     

     

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    Théâtre maritime : (détail).

     

     

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    Autre vue du théâtre maritime.

     

     

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    La Canope : (détail).

     

     

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    Copie d’une des caryatides de l’erechtheion d’Athènes, qui borde la Canope.

     

     

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    Les Caryatides qui bordent la Canope.

     

     

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    Le portique de la Canope était rythmé par l’alternance des entablements et des arcs, un parti pris architectural d’inspiration Gréco-Orientale.

     

     

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    A l’image de cette salle des petits thermes, de nombreuses pièces de la villa Hadriana étaient recouvertes de petites coupoles.

     

     

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    Les petits thermes étaient sans doute réservés aux femmes.

    (Hadrien sépare les hommes et les femmes dans les thermes, trouvant que les mœurs s’étaient trop relâchées).

     

     

     

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    Les grands thermes et la palestre au premier plan, étaient ornés de voûtes à caissons, de stucs, de mosaïques et de marbres.

     

     

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    Le Poecile qui s’étendait autour d’un grand bassin, était inspiré d’un célèbre portique d’Athènes.

     

     

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    Mosaïque du pavement d’une chambre.

     

     

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    Copie de l’Amazone de Phidias.

     

     

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    Mosaïque représentant des colombes se désaltérant dans une coupe dorée, copie romaine d’un original grec peint par Sosus de Pergame et que mentionne Pline.

     

     

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    Les galeries souterraines des cryptoportiques de la villa Hadriana que n’éclairent que des soupiraux, par où pénétrait également la fraîcheur répandue par une grande piscine dont la nappe d’eau domine les allées de cette promenade voûtées, était un lieu où les romains venaient se promener et converser à l’abri de la chaleur.

     

     

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    Le bassin surplombant les cryptoportiques.

     

     

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    Mosaïque de pavement : Centaure et bêtes fauves. (détail)

     

     

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    Mosaïque représentant les masques d’une Bacchante et d’un Satyre, accompagnés de deux flûtes.

     

     


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    JARDIN DES OLIVIERS.

     (les rameaux).

     

    « Jésus vint avec ses disciples : dans un lieu appelé Gethsémani, et il dit à ses disciples ‘asseyez-vous ici, pendant que j’irai là pour prier’. […] Alors il leur dit : « Mon âme est triste jusqu’à la mort ; demeurez ici et veillez avec moi ». Et s’étant éloigné un peu, il se prosterna, la face contre terre, et priant et disant : 3Père, si c’est possible, que ce calice s’éloigne de moi. Cependant non pas comme je veux, mais comme vous voulez. » […]

    St Mathieu. 

     

     

     

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    La prière au jardin des Oliviers.

    Ce petit tableau constituait le volet d’un reliquaire commandé par la reine d’Espagne Isabelle la Catholique.

    Tempera sur bois de Botticelli 1500-1504

    (Grenade Capilla de los Reyes)

     

     

     

    A Avignon, avec la « BENEDICTION » des autorités,  tout le politiquement correct adore : « PISSE CHRIST ». Je vous offre cette œuvre de Botticelli, pour admirer de « L’ART » !

     

     


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     BOUQUETS DE PEINTRES.

     

     

     

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    Fleurs de topinambours 1880 de C. Monet

    (Washington (D.C.) : National Gallery of Art)

     

     

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    Bouquet de soleils 1880 de C; Monet

    (New-York : The Metropolitan Museum of Art)

     

     

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    Les chrysanthèmes 1878 de C. Monet.

    (Musée d’Orsay)

     

     

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    Branche de pivoines blanches de Manet 1864.

    (Musée d’Orsay)

     

     

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    Tige de pivoines et sécateur de Manet 1864.

    (Musée d’Orsay)

     

     

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    Vase de pivoines sur piédouche de Manet 1864.

    (Musée d’Orsay)

     

     

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    Œillets et clématite dans un vase de cristal de Manet 1882.

    (Musée d’Orsay)

     

     


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    Le jardin de Monet à Vétheuil (1881)

    (Washington National Gallery of Art)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    A CLARISSE.

     

    Tu ne sais du printemps que les fleurs, et du monde

    Tu ne connais que ta marraine et tes parents.

    On t’a dit qu’à vingt ans ta grand-mère était blonde :

    Toi, tu sais seulement qu’elle a des cheveux blancs.

     

    Tu grandis, et parfois les vieux viennent te dire :

    « Petite fille, aussi vous serez vieille un jour ! »

    Mais tant de joie alors éclate dans ton rire

    Qu’ils ne sont plus très sûrs et qu’ils rient à leur tour.

     

    Tes yeux ont des douceurs d’attente et d’habitude.

    Ils écoutent. Tu viens, tu dis : « Expliquez-moi ! »

    Et ta grâce ignorante a tant de quiétude

    Que ta mère est souvent timide devant toi.

     

    Dans la maison chaque objet t’aime et te mérite.

    Tout pâlit et s’éteint dès que tu n’es plus là.

    Ton père, mon enfant, mourra si tu le quittes.

    Tu le sais. Et pourtant, un jour, tu t’en iras.

    PAUL GERALDY

     

     


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