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    DECADENCE ROMAINE VUE PAR SALLUSTE.
     
     
    Ces mêmes romains qui avaient soutenu sans peine les travaux, les périls, les incertitudes et les rigueurs des évènements, furent tristement vaincus par le loisir et les richesses, objets de tous les vœux […]
     
     
     
     
    Bracelet en or en forme de serpent 1er siècle après J.C.
    […] D’abord s’accrut la soif de l’or, ensuite celle du pouvoir…
     
    Extrait de : Catilina de Salluste.
     
    (Nous sommes au Ier siècle avant J.C. et Rome a devant elle de beaux siècle à venir. IL faut savoir  qu’à toutes les époques, les écrivains romains ont décrit leur temps comme celui de la décadence. Catilina est une œuvre de propagande pro-César, celui-ci apparaissant comme le restaurateur des vertus antiques.)
     
    Note de liviaaugustae
     
     
     
     
     
     
     
    numérisation0009 (2)Buste de César
     
    (Protecteur de Salluste au Ier siècle avant J.C.)
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    LA DECADENCE ROMAINE VUE PAR JUVENAL.
     
     
     
     
     
    numérisation0001Les romains de la décadence (détail) peint par Marcel Thomas
     
    (Musée d’Orsay)
     
     
     
    Pourquoi la fantaisie m’a pris de caracoler sur la piste où l’illustre rejeton d’Aurunca (Lucilius) fit donner sa cavalerie, si vous avez le temps d’écouter gentiment mes raisons, les voici : quand on voit un castra mener tendrement une épouse aux autels.
     
    Quand on voit une Mevia (une patricienne) descendre dans l’arène, tétons nus et pique au poing, estoquer un sanglier de Toscane.
     
    Quand voit un ex-barbier dont le coupe-chou fit crisser mon gros poil de jeune homme s’être amassé à lui seul assez de richesse pour ridiculiser tous les patriciens réunis.
     
    Quand une raclure de la plèbe nilassière, sorti d’une niche à esclave de Canope, un Crispinus, incapable de porter un diamant trop lourd, évente à ses doigts suants une chevalière d’or estivale en dégageant ses épaules d’un mantelet de pourpre…
     
    … Des satires, le difficile serait de n’en pas écrire.
     
    Qui pourrait être assez blindé, blasé sur Rome et la justice pour retenir un haut le cœur…
     

     

     

     

     

     

    numérisation0005Ruines de Rome sur le Palatin.

     

    (Si Juvénal revenait de nos jours… Il aurait plus qu'un haut le coeur!)

    Extrait de : Satires de Juvénal

     

     

     

     

     

     

     

     


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    FORTUNA.
     
     
     
     
     
     
    numérisation0006Fortune de Vienne IIe siècle après J.C.
     
    (Musée Lapidaire de Vienne France)
     

     

     

     

     

     

    numérisation0007Fortune.

    (Musée Archéologique de Nantes)

     

    Divinité allégorique du hasard. Son nom dérive du mot latin fors, qui signifie sort.

    Hésiode l’identifie à la Tyché grecque, et l’a fait naître de l’Océan et de Thétis.

    Selon Pindare, c’est Jupiter et l’une des Parques, qui lui auraient donné le jour.

    A Rome, elle avait de nombreux Temples, mais son Sanctuaire le plus important se trouvait à Préneste.

     

     

     

     

     

    numérisation0005Temple de la Fortune virile

    (Forum Boarium Rome)

     

     

     

     

     

    numérisation0004Préneste : Temple de la Fortune vue d’ensemble (82-79 avant J.C.)

     

     

     

     

     

    numérisation0003Préneste : Temple de la Fortune quatrième terrasse (82-79 avant J.C.)

     

    Elle avait de nombreuses représentations à travers tout l’Empire : celle d’une jeune femme avec une corne d’abondance.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    AVRIL.
     
     
     
     
     
     
    numérisation0004Aquarelle d’Edith Holden.
     
    (Lapin de Pâques, parmi les fleurs du printemps…)
     
     
     
     
     
    « L’origine du nom est inconnue, mais l’on retrouve jusque chez Varon l’étymologie traditionnelle, « omnia aperit » (qui ouvre tout). Elle est confirmée par la comparaison avec l’usage en grec moderne du mot « ouverture » pour désigner le printemps. Certains voudraient trouver une relation avec Aphrodite, et Grimm suggérait le nom d’un Dieu hypothétique, Aper ou Aprus.
     
    Chez les romains, ce mois était consacré à Vénus ».
     
    (Encyclopédia Britannica)
     
     
     
     
     
    […] Ecoute ! Ecoute ! L’alouette
     
    Chante aux portes du Paradis
     
    Lors que Phébus se lève
     
    Pour mener ses chevaux
     
    Vers ces sources vives
     
    Aux calices des fleurs
     
    Serties.
     
     
     
    Tandis que frémissantes les renoncules
     
    Ouvrent leurs yeux dorés
     
    A l’unisson de la beauté
     
    Allons, ma mie, lèves-toi ! […]
     
    Wordsworth.
     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0005Souci d’eau (populage)

    Aquarelle d’Edith Holden)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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