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    FRAGRANCES EN FLACONS…
     
     
    DANS L’ANTIQUITE.
     
    Les égyptiens, voici plus de cinq mille ans, parfumaient leur bain de substances aromatiques ; les romains laissaient flotter dans leurs salles de banquet des essences rares. Le parfum passa de mode au moment du déclin de l’Empire romain, mais dès le XVe siècle, les senteurs parfumées, appelées pomanders, lui restituèrent sa popularité.
    Les parfums sont, on le voit, les gardiens d’une histoire millénaire et fascinante. Les premiers flacons à parfums datent du IIe millénaire avant J.C. Depuis, ils n’ont cessé d’être le miroir de la mode et de l’art. […]
     
     
     
     
    numérisation0006Femmes se parfumant, tombe de Nakh 18è dynastie.
     
    (Egypte vallée des Nobles)
     

     

     

     

     

     

    numérisation0001Etal de fleuriste de J.W. Waterhouse (1880)

    (Laing Art Gallery Newcastle-Upon-Tyme)

     

     

     

     

     

    numérisation0004Alabastre à décor en relief IIe siècle avant J.C.

    (Alexandrie Musée gréco-romain)

     

     

     

     

     

    numérisation0005Femme versant du parfum dans un flacon.

    Fresque de la villa Farnesina Ier siècle après J.C..

    (Rome Musée des Thermes)

     

     

     

     

     

    numérisation0002Balsamaire romain en verre translucide bleu soufflé

    vers 100-300 après J.C.

     

     

     

     

     

    numérisation0003Fiole à parfum romaine, en verre à panse piriforme et base arrondie

    vers 100-300 après J.C.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    200px-Pluma gaivota-Feather of gull2La liberté…

    Est-ce cette plume balancée et emportée par le vent ?

     

    QU’EST-CE QUE LA LIBERTE ?

     

     

     

    C’est un concept… Un concept aussi accueillant que tous ceux dont nous avons dénoncé le vague. Un concept tout autant serviable aux amateurs de faux problèmes.

    Qu’il s’agisse de l’amour, de la mort, de la philosophie ou de ce qu’on voudra, chacun met là-dessous ce qui lui vient à l’esprit, si tant est que ce dernier mot soit approprié.

    Thucydide déjà le disait dans « la guerre du Péloponnèse » : « Plutôt que de se donner la peine de rechercher la vérité, les gens aiment mieux généralement adopter des idées toutes faites ». Voilà pourquoi à la question « Qu’est-ce que la liberté ? », il est probable que Jean Tartemol répondra : « C’est pouvoir faire ce que je veux où et quand je veux. Personne n’a le droit de m’en empêcher. »

    De fait il est des situations où cette définition de la liberté peut valoir. Si Jean Tartemol veut boire un verre de vin à 3 heures du matin, qui l’en empêchera ? Mais Tartemol ne se meut pas dans l’abstrait, et sa définition peut perdre de la validité du fait des circonstances. S’il est hospitalisé, une infirmière lui rappellera qu’il faut rester à jeun en vue de l’intervention qu’il va subir. Mais si Tartemol fait de sa définition un absolu et l’universalise, l’appliquant à toute forme d’action dont chacun sera désormais seul juge, cela même implique que n’importe qui peut légitimement faire n’importe quoi quand çà lui chante, étant entendu que dans cette perspective, « il est interdit d’interdire ». Qui en aurait le droit ? On reconnaît un des slogans de ce que l’on appelle « la pensée 68 ».

    Au reste, cette prétention émanant d’un ego surdimensionné exalté par l’idéologie avait-elle grand-chose de neuf ?

    En République VII, Platon revient trois ou quatre fois sur les périls que court une société où les parents se laissent dépasser, où l’on refuse toute forme de contrainte, où l’on revendique comme premier « le droit de faire ce que l’on veut », etc.

    Aristote dénonce de même dans le Politique, au chapitre XVI, le « copinage » parents-enfants – si courant de nos jours- et déplore que la multitude préfère le désordre à la bonne conduite. En point qu’il en vient à se demander « en quoi certaines foules diffèrent des bêtes sauvages ».

    Situations dont, quatre siècles plus tard, Tacite constate les dégâts dans les  Histoires, à propos du règne de Vitellius : « Chacun ayant sa notion de ce qui est permis, finalement, tout l’était. » Voilà bien dit-il dans le Dialogue des orateurs, « cette licence que les imbéciles appellent liberté ». […]

    Lucien Jerphagnon

    Extrait de : De l’amour, de la mort, de Dieu et autres bagatelles.

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    MENU PASCAL.
     
    Asperges vertes à la vinaigrette d’orange
    Les œufs surprise
    Gigotin d’agneau rôti André Guillot
    Bayaldi de légumes
    Salade de mesclun
    Fromage frais
    Dôme meringué framboises et pistaches.
     
     
     
     
     
     
     
    numérisation0002
    Les œufs surprise (j’ai testé)
     
     
     
    Recette
     
    4 œufs frais, 4 grosses langoustines, 5 cl de crème liquide, 1 c à soupe de fines herbes ciselées mélangées : estragon, ciboulette et cerfeuil, 50gr de beurre, sel, poivre.
     
     
     
    Décortiquez les langoustines à cru (moi je n’ai pas pu, j’ai fait cuire avant, car en générale  elles sont vivantes elles n’aiment pas çà du tout et elles le montrent), hachez-en finement la chair.
     
     Ajoutez-y sel, poivre et fines herbes. Mélangez.
     
    Faites cuire les œufs à la coque, puis égouttez-les et retirez la calotte supérieure de chaque œufs. Récupérez jaune et blanc et versez-les dans un saladier.
     
    Réservez les coquilles vides des œufs et posez-les sur des coquetiers. (Si vous n’avez pas comme moi explosé les coquilles. Moi j’ai fait des coupelles surprise).
     
    Fouettez les œufs et posez le saladier dans un bain-marie frémissant.
     
    Brouillez les œufs en les remuant sans cesse avec une cuillère en bois, pendant 15 mn environ, jusqu’à ce qu’ils soient réduit en crème.
     
    Ajoutez alors le beurre, la crème et les langoustines hachées. Mélangez et gardez 1mn au chaud.
     
    Répartissez ensuite la préparation dans les coquilles vides à l’aide d’une petite cuillère. Posez les calottes sur chacun et servez sans attendre.
     
    Dégustez à la petite cuillère.
     
    Extrait de : Les tables de fête de Gérard Vié.
     
     
     
     
     
     
     
     
    LE BOUQUET DE PAQUES…
     
     
     
     
     
     
    numerisation0003-copie-1.jpgCe nid d’œufs de Pâques est composé de feuilles et de fleurs fraîches jaunes, roses et vertes. Les œufs sont peints dans les couleurs assorties à celles des fleurs.
     
    Bouquet de Pâques de Malcolm HILLER.
     
     
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    RESURRECTION

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0004La Résurrection du Christ, de Mathis Gothard Neithardt (dit Matthias Grünewald)

     

     

     

     

     

    numérisation0005Le soldat au fond à droite, qui semble rouler sur lui-même, représente la Victoire définitive du Christ sur la mort, le péché et le paganisme.

     

     

    Histoire : L’extraordinaire polyptyque à neuf volets fut peint pour la commanderie de chanoines réguliers antonins à Issenheim, en Alsace. Cet ordre religieux, fondé en Dauphiné en 1095, se référait à Saint Antoine le Grand d’Egypte, dont les reliques sont conservées à Saint Antoine l’Abbaye (Isère).

    Excellents médecins (ils étaient médecins des Papes), ils soignaient les patients atteints du mal des ardents ou « feu Saint Antoine » provoqué par l’ergot de seigle.

    Pour leur rendre espoir et courage, le chef-d’œuvre de Grünewald montre les terribles souffrances du Christ en croix, mais aussi la force salvatrice de la Résurrection. Les antonins d’Issenheim, outre des soins médicaux appropriés, plaçaient les malades devant le retable pour demander un miracle.

     

    Avec une force dramatique inouïe, Grünewald montre l’explosion de puissance divine de la Résurrection. Le Christ transfiguré (il ressemble de façon frappante au linceul de Turin) s’élève en sortant du tombeau, radieux, montrant triomphalement les plaies de ses mains qui étincellent comme des rubis. Ses cheveux blonds font « un halo d’or en fusion » comme l’écrit Huysmans. La déflagration de lumière dont il est lui-même la source irradie en dégradés orange, rouges et turquoise, se fondant dans le bleu nuit du ciel piqué d’étoiles, comme à Noël. C’est comme si l’étoile de Bethléem était reparue. Autre trait de génie : le linceul, bleu glacé près du tombeau, devient écarlate comme un manteau triomphale sur le Christ, et doré là où son visage glorieux se reflète.

    C’est une résurrection, mais c’est aussi un peu une ascension et une transfiguration.

    Au premier et à l’arrière plan, les soldats en armures du XVIe siècle tombent à la renverse terrassés.

    Grünewald est un des plus grands maîtres de la peinture allemande. Sa personnalité est d’une puissance hors du commun, d’un mysticisme déchaîné.

    C’est une sorte d’expressionniste du XVIe siècle, admiré par Huysmans qui parle de ses « buccins de couleurs ». Ses rouge-groseille et bleu glacier, orange et turquoise, s’entrechoque en un « fracas éblouissant ».

    Marie-Gabrielle LEBLANC

    Extrait de : Famille Chrétienne

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    SAMEDI SAINT.

     

     

     

     

     

    SAMEDI-SAINT 3774 JPGPorte du Saint Sépulcre à Jérusalem.

    (Image du web)

     

    La pierre scelle le tombeau : tout est fini.

    Pierre et les Apôtres sont dans le désarroi et la confusion.

    Marie-Madeleine pleure.

    Marie, la Mère de Jésus, garde les paroles et les promesses de Jésus dans son cœur.

    Elle entre dans le grand silence de ce samedi, jour de l’attente, jour de la confiance.

    Lorsque tout paraît fini, l’espérance dans les promesses de Jésus demeure.

    Jésus est mort : le noir couvre la terre. C’est le temps du naufrage, le temps où l’espoir, la foi, sont mis en question.

     

     

     

     

     

    numérisation0005« Tout est accompli » (Jean 19, 30)

    (Scène du film de Mel Gibson « La Passion en 2004)

     

    C’est le temps où l’avenir est à l’épreuve…

    Non plus le temps de la Passion, mais le temps de la patience !

    La passion conduit à la croix.

    La patience conduit à la foi.

    C’est le temps où l’Eglise prend la mer, le temps où l’amour de Dieu se dit encore plus vrai et plus fort, dans un avenir où l’homme est appelé à la confiance, à l’acte de foi.

    Oui, il est mort, et il nous faut monter jusqu’au calvaire, pour entrevoir au loin la lumière du Christ ressuscité.

    Demain il fera jour !

    Extrait du chemin de croix, en l’Eglise Notre-Dame-de-Toutes-Joies.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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