•  
     
     
     
     
     
     
    UNE ENVIE DE FRAISES…
     
    Diététiques et faciles à utiliser dans des recettes sucrées ou salées, ces fruits font notre bonheur jusqu’à début octobre. Alors, pourquoi s’en priver ?
     
     
     
     
    numérisation0002
     
     
    UN PEU D’HISTOIRE.
     
     
     
    La fraise, telle que nous la connaissons, est le résultat de croisement de fraises sauvages des Amériques.
     
    Au début du XVIIIe siècle, l’officier du génie maritime Amédée-François Frézier est envoyé par Louis XIV en mission d’espionnage dans les ports espagnols au Chili et au Pérou.
     
    Botaniste à ses heures, il repaire des fraisiers à gros fruits cultivés au Chili, dits « blanches du Chili » (fragaria chiloensis). Frézier réussit à en rapporter cinq plans stériles qu’il confie à Antoine Jussieu pour le jardin royal.
     
     
     
    1)    Bien les choisir
     
    Vérifiez qu’elles sont bien parfumées, non tachetées, et qu’il n’y a pas de jus au fond de la barquette –cela signifierait qu’elles ont été empaquetées il y a plusieurs jours déjà. A l’inverse, des collerettes et des pédoncules bien verts et non flétris prouvent que la cueillette est récente.
     
     
     
    2)    Les cuisiner
     
    Délicieuses nature, les fraises sont aussi faciles à préparer en tarte, charlotte, mousse ou glace. Des idées originales de desserts : mille-feuilles croquant aux fraises, faisselles aux fraises au sirop de cassis, brochette de pain perdu aux fraises et menthe fraîche etc…
     
    On peut les utiliser dans des recettes plus fantaisistes, en en mettant par exemple dans une tarte de saumon. Leur parfum se marie avec les herbes aromatiques, comme l’estragon (soupe de fraises à l’estragon) et le basilic (soupe de tomates et fraises au basilic).
     
    On peut aussi en faire des smoothies (melon-fraises).
     
    La fraise est aussi l’ingrédient incontournable des confitures : elle se marie bien avec d’autres fruits rouges, et adoucit la rhubarbe.
     
     
     
    3)    Les conserver
     
    Les fraises ne se gardent pas longtemps, et il faut éviter de les mettre au frigo. Lavez-les en les passant rapidement sous l’eau sans les faire tremper, et équeutez-les seulement après pour éviter qu’elles ne perdent leur saveur et leurs vitamines en se gorgeant d’eau. Pour conserver leur goût, versez dessus un jus de citron.
     
     
     
    4)    Leurs bienfaits pour la santé
     
    La fraise est un fruit diététique (35 kcal pour 100gr) et rafraîchissant grâce à une composition d’eau. Il est riche en vitamine C : une portion de 150gr couvre l’apport journalier recommandé.
     
     
     
    Extrait de : Famille Chrétienne
     

    1 commentaire
  • Art

     
     
     
     
     
     
     
     
    LE CERISIER,  Berthe MORISOT (1891.
    Cette charmante œuvre, come saisie sur le vif dans la lumière du printemps, est en fait l’inverse de ce qu’elle paraît : une peinture méditée, conduite en de multiples études, après maints efforts et changement de modèle. Elle est, de plus, menée en un temps de détresse, entre la maladie et la mort de son mari, ce que le spectateur ne peut imaginer en contemplant cette joyeuse cueillette.
    « Ce qu’on ne voit pas au premier coup d’œil dans l’œuvre de B. MORISOT, c’est la force qui l’anime ; une force contenue, dirigée, canalisée vers l’expression aux prix d’un harassant effort que son art dissimule. Le paradoxe de cette œuvre qui nous semble spontanée, enjouée, douce et harmonieuse, est qu’elle a été enfantée dans des circonstances douloureuses, avec un acharnement et un désespoir, difficile à imaginer s’ils n’étaient attestés par tant de pages des carnets et des lettres d’une artiste toujours mécontente d’elle-même. »
    Commencée par un dessin aux crayons de couleur pris sur le vif, l’œuvre définitive est menée à bien sur les encouragements de Renoir, après maintes études de détails et d’ensemble : un pastel concentre d’abord l’attention sur le motif de l’échelle dans les arbres, une ébauche à l’huile est réalisée dans le jardin, avant la réalisation de deux grandes versions, non plus menées en plein air mais dans l’atmosphère close de l’atelier de la maison rue Weber. Un modèle professionnel a alors remplacé Julie, sa fille, dans ce double portrait posé avec sa nièce au premier plan, dont on n’aperçoit pas le visage. Sanguine et aquarelle viennent compléter un long processus de mise en place que la spontanéité apparente de la version définitive ne peut laisser présumer. Cette ambition presque décorative, dans une œuvre de grand format destinée au Salon du Champ-de-Mars, où Renoir lui suggéra d’exposer, manifeste une ambition assez unique dans l’ensemble de l’œuvre.
    La qualité graphique orchestrée autour de l’échelle, ainsi que la souplesse de la touche, toujours vive mais plus longue, dessinant dans la couleur formes et silhouettes, reposent sur cette multitudes d’études sans rien perdre  de naturel.
    C’est peut-être l’unique exemple de son œuvre d’un travail préparé si complet, qui ne renie pourtant pas les qualités de l’impressionnisme. […]
     
     
     
     
     
    numérisation0003Le cerisier (1891) par B. Morisot
     
    (Collection particulière)
     

     

     

     

     

     

    numérisation0004Le cerisier (1891) par B. Morisot

    (Musée Marmottant Monet)

     

    Note de liviaaugustae : Quel tableau préférez-vous ? Celui de la collection particulière aux tons bleus ? Ou celui du Musée de Monet aux tons roses ?

    Moi, je n’ai pu choisir ! Je vous offre les deux…

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0005Rêverie face à la mer…

     

    L’ETE SE VIT…

     

     

    L’été est imprévisible. C’est un feu. Il s’attrape au lasso. Les hivers se ressemblent. Ils ont tous quelque chose de gris, de floconneux. L’ETE S’EXHIBE EN TECHNICOLOR. L’existence se vide de ses instants pénibles. Soudain, on veut vivre avec passion. La température se prête à ces élans. Les hommes redécouvrent qu’ils sont faits pour pêcher au harpon, pour cueillir des fruits sur les branches […]

    Les femmes se souviennent alors qu’elles sont nées pour plaire, pour lire allongée sur des serviettes orange. […]

    Dans le ciel, un éclairagiste malin varie la lumière. La Méditerranée devient une quintessence d’eau salée. Même Paris enfile une tenue différente. La ville se traverse dans une odeur d’herbe coupée de jets d’arrosage. […]

    La Seine, brave fille, continue à couler entre des rangées de bouquinistes. L’été ne se raconte pas, il se vit. Il joue à durer trois mois. Il s’agit d’un leurre. Les souvenirs qu’on en garde prennent bien plus longtemps à s’effacer. Les étés se composent d’aiguilles de pin qu’on foule à l’aube, de cartes postales griffonnées dans des halls d’aéroport, de cabriolets qui s’arrêtent pour prendre des auto-stoppeurs, de regrets éternels et de promesses non tenues.

    Avez-vous déjà regardé des traces de pieds mouillés en train de disparaître sur la pierre chaude ? L’été est ainsi. Il a à peine commencé, la rentrée est là.

    A propos, où ai-je rangé mon maillot de bain ?

    Eric NEUHOFF

    Extrait de : Madame Figaro

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  
     
     
     
     
     
    Avez-vous déjà vu un buisson d’escargots ?
    La pluie les a fait sortir de partout et de nulle part.
    Ils sont groupés, en petits tas,
    Tout le long des tiges.
    Ils ont l’air de jouer les matous 
    Se chauffant au soleil.
    Sont-ils comestibles ?
    Je n’en sais rien, et n’en ai cure,
    Je déteste ingérer les gastéropodes…
    C.F.
     
     
     
     
     
     
    IMAG0018Sur la lande…
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  

     

     

     

     

     

    LE GOUT DES MOTS…

     

    MELILOT : Plante herbacée rudérale (légumineuse), aux fleurs jaunes ou blanches, en grappes dressées. Le mélilot est utilisé comme fourrage.

    (Le nom générique Melilotus est formé à partir des mots grecs μέλι / méli, miel, et λωτός / lôtós, « lotus » ou « lotier », par allusion au caractère mellifère des plantes de ce genre).

     Wikipédia

     

    J’aime bien ce mot, il a un son doux qui chante à l’oreille, et puisqu’il vient du miel, je l’imagine sucré aussi...

    Je l’entendis pour la première fois dans un film de Michel Deville : LES CAPRICIEUX !  C’est Nicole Garcia qui insérait le mélilot dans un bouquet…

    Ce film est un vrai petit chef-d’œuvre, mais qu’on ne trouve plus hélas !

     

     

     

     

     

    250px-Melilotus alba 02Mélilot jaune

     

     

     

     

     

     

    250px-Melilotus alba bgiuMélilot blanc

     

     

     

    MELLIFLU, UE : ce mot vient du latin mellifluus  « d’où coule le miel » il signifie « qui a la douceur, la suavité du miel ».

    Au fil des ans, melliflue à un prit sens péjoratif « doucereux, fade, baveux »

     

    Note de liviaaugustae : Je garderais donc la signification latine « d’où coule le miel » ! C’est beaucoup plus joli.

    Mais je me demande toujours pourquoi donc l’homme a-t-il cette tendance à abîmer tout ce qu’il touche ? Même les mots sont dévoyés…

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire