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    BRAHMS JOHANNES.
    (Compositeur allemand, Hambourg 1833 – Vienne 1897)
     
     
     
     
     
    numérisation0002Johannes Brahms jeune homme.
     
     
     
    C’est un enfant prodige, mais la gêne financière qui pesa longtemps sur sa famille, explique en grande partie les débuts de Johannes. Si précocement doué qu’il imagina un système de notation musicale avant de voir qu’il en existait déjà un.
     
    L’enfant n’avait qu’un défaut aux yeux de son père : sa passion de la composition et du piano « un instrument de riches ». Mais il lui fit donner des leçons par Otto Cossel, un maître très estimé, lui-même élève d’Edouard Marxsen…
     
    A dix ans, Johannes donnait en privé son premier récital, qui lui valut d’être adopté par l’illustre Marxsen en personne. Il forma son élève dans le culte de Bach, de Mozart et de Beethoven. Mais le jeune Brahms dut contribuer au maigre budget familial. Entre 12 et 20 ans, il enseigna, accompagna des chanteurs ou des spectacles de marionnettes au théâtre municipal de la ville, publia sous divers pseudonymes quantités de morceaux de danse et de fantaisies sur des airs à la mode, donna des concerts, joua de l’orgue à l’église et, le soir tint le piano dans des tavernes à matelots. C’est même dans ces lieux malfamés que l’adolescent assouvit une autre passion, celle de la lecture : tout en « tapant » des valses et des polkas, il ne quittait pas des yeux un livre ouvert sur le piano. Perfectionniste, il ne devait rien conserver de cette œuvre de jeunesse.
     
    En 1849, Brahms fit la connaissance d’un violoniste hongrois, Eduard Reményi, ancien condisciple du déjà illustre Joseph Joachim, qui exerçait les fonctions de Kapellmaster à la Cour. Ce dernier, fut conquis par la personnalité et le talent de Brahms ; leur rencontre fut le point de départ d’une amitié et d’une collaboration qui allaient durer toute leur vie. Précédés d’une lettre de recommandation de Joachim pour Liszt, Brahms et Reményi se rendirent à Weimar. Brahms n’apprécia pas l’atmosphère qui régnait à l’Altenburg s’en alla sans regrets.
     
    Muni par Joachim, de lettres qui lui garantissaient l’hospitalité chaleureuse des musiciens rhénans, il descendit à pied la vallée légendaire, s’attachant à Mayence, Bonn et surtout Melhem. Et ce fut là qu’il commença à apprécier la musique de Schumann. Dès le premier contact les deux hommes sympathisèrent. Brahms qui s’était mis au piano joua  sa sonate en ut majeur op.  1. Schumann l’interrompit à la fin du premier mouvement, appela sa femme Clara et pria son jeune confrère de recommencer. Clara Schumann, la première femme au monde, et la seule à avoir fait profession de virtuose du clavier fut conquise à son tour et invita Brahms à dîner. Il resta 1 mois chez les Schumann. (Cette situation avait naturellement favorisé entre Johannes et Clara une amitié propice à l’épanouissement d’un amour réciproque, qui ressemblait fort à l’idylle de Werther et Charlotte, au point que Brahms songea au suicide. Il fréquenta des femmes de petite vertu, mais ne pu jamais aimer une autre femme que Clara). Puis sur les conseils des Shumann, il se rendit à Leipzig « cerveau » de l’Allemagne musicale. Il y rencontra son premier admirateur français : Hector Berlioz.
     
    En 1872, Brahms fut nommé directeur de la Société des amis de la musique à Vienne, ce fut un grand tournant dans sa carrière. Il décida de louer un véritable appartement, son premier et son dernier domicile fixe puisqu’il devait y mourir.
     
    Brahms passa les étés de 1886-87-88, près du lac de Thoune et de la Jungfrau, dans ce site qui l’enchantait, il composa le double concerto pour violon, violoncelles et orchestre, les sonates pour violon en la majeur et en ré mineur, la sonate n° 2 pour violoncelle, son quatrième trio, bon nombre de ses chœurs et de lieder et les chants tziganes. C’est en 1896 qu’il écrivit les « quatre chants sérieux », son chant du cygne.
     
     
     
     
     
     
    numérisation0003Johannes Brahms homme d’âge mûr.
     
    Il faut se garder de qualifier Brahms, ce nordique attiré par Vienne, par les tziganes et par l’Italie, de conservateur sur le plan esthétique. Chez lui esthétique et langage ne font qu’un. Comme nul autre à son époque, il réussit d’une part à mettre en rapport la science musicale la plus élaborée et les origines populaires de son art.
    « Il est probable que, sans sa science de l’écriture, Brahms se fût perdu, égaré dans sa propre forêt, étouffé par ses propres ombres, alors que, la mélancolie la plus vague, les désirs les plus ambigus, les mouvements les plus flottants, les plus changeants, les plus indéfinis du cœur, s’expriment dans le langage le plus net, le contrepoint le plus clairs qui soient » (Romain Goldron).
    La musique de Brahms évoque globalement un paradis perdu, elle reste la première à avoir fait cette démarche, et la seule à baigner dans la nostalgie avouée de ce paradis, dans le regret d’être né trop tard. Il ne pouvait donc qu’exclure les « feux et tonnerres » d’un Berlioz.
    Brahms ne songea jamais, comme avant lui Schumann ou après lui Mahler, à se lancer à la poursuite d’un idéal inaccessible. Cela éclaire les réserves qu’il suscita, mais aussi sa position unique dans la musique du XIXe siècle.
    Extrait de : Dictionnaire de la musique Larousse.
     
     

     

     

    Brahms Danse Hongroise n° 1 (Katia et Marielle Labèque)

     
    Note de liviaaugustae : j’ai choisi une de ses danses hongroises pour animer ce texte. Elles sont au nombre de 21, et toutes aussi belles les unes que les autres. Deux interprétations m’ont enchantées, celle des sœurs Labèque, à deux pianos et celles avec violon (Patrice Fontanarosa) et orchestre.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

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    numérisation0003Avril (Les Anémones), huile sur toile, peint par Maurice DENIS (1891)

    (Collection particulière)

     

    LE PRINTEMPS DE LA FOI.

     

    Maurice Denis (1870-1943) est l’un des acteurs de la restauration de l’art chrétien au XXe siècle.

    A Giverny, le Musée des impressionnismes évoque le printemps chez ce peintre : la saison, mais aussi le paradis terrestre, le printemps dans l’Année liturgique, et celui de la vie et des sentiments.

    Le point de départ de l’expo ? Le décor mural qu’il peignit en 1908 pour la salle à manger de son ami Gabriel Thomas, le fondateur du musée Grévin. Dans cet Eternel Printemps, un ensemble de dix panneaux décoratifs qualifié à l’époque de « rêve blanc », de gracieuse jeunes filles cueillent des fleurs, jouent de la musique, se baignent, en un délicieux hommage à la pureté chrétienne.  Au cœur de cette série, la Madone couronnée par les Enfants de Marie (mai étant le mois marial). Tapissée de jacinthes sauvages, la forêt de Saint-Germain-en Laye sert de cadre à ces paysages propices à la promenade et aux jeux.

    Symbole de bonheur, cette saison est aussi, dans la religion catholique, le temps de Pâques et des communions, des thèmes de prédilection chez Maurice Denis. L’artiste aime évoquer le mystère pascal en peignant les saintes femmes, vêtues d’un blanc intemporel, qui se rendent au tombeau du Christ et y trouvent des anges également en blanc. Elles ne sont guère différentes des communiantes sous leurs voiles, parmi les pommiers en fleurs. En situant souvent ces scènes dans les coteaux de Saint-Germain, il introduit le divin dans la vie quotidienne.

    Quand à la fête de l’Annonciation (25 mars), Denis l’a souvent traitée en peinture, en prenant pour décor sa maison de Saint-Germain, ou des paysages de Florence et de Venise. Dans les quatre versions exposées de Mystère catholique, il met l’accent sur l’incarnation : deux enfants de chœur, cierges allumés, précèdent un diacre (à la place de l’archange) portant l’évangéliaire vers Marie. Car le Christ est la Parole de Dieu fait homme. Souvent, c’est l’ange Gabriel lui-même qu’il habille en prêtre ou en diacre, pour relier directement la messe et l’Evangile.

    Cette exposition rend un bel hommage à ce grand chrétien, enterré avec  sa robe blanche de tertiaire dominicain, comme un clin d’œil au bienheureux Fra Angelico, patron des artistes.

    Marie-Gabrielle LEBLANC

    Extrait de : Famille Chrétienne

     

    Cette exposition expire le 15 juillet « Maurice Denis, l’éternel printemps », au Musée des impressionnismes à Giverny (Eure).

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    numérisation0002Beati mundo corde quoniam ipsi deum videbunt

    (Heureux les cœurs purs parce qu’ils verront Dieu), sixième béatitude, (1916)

    Maurice DENIS

    (Musée des Beaux-Arts palais de l’Evêché, Limoges)

     

     

    Ce DIEU étonnant et étonné…

     

     

    Il est assez confortable de croire en Dieu. Du moins dans un premier temps, quand Dieu sert de réponse commode aux questions insolubles et de protection assurée contre les coups durs de la vie. Mais que viennent l’épreuve et le doute, on abandonnera ce Dieu rêvé absent, inutile.

    Ou bien on le laissera au ciel – chacun chez soi ! ou bien on le rapatriera ici-bas, chacun se faisant un Dieu à sa façon, à la mesure de son désir – dis-moi ce que tu adores, je te dirai qui tu es !

    Le Dieu réel est facile à reconnaître : c’est un Dieu qui dérange. C’est le Dieu d’Abraham, de Moïse et des prophètes. Le Dieu de la Bible n’est jamais celui qu’on imagine. Dieu inattendu, imprévisible, qui dit : « Vas voir là-bas si j’y suis » - et Il est là-bas en effet : ailleurs !

    En se révélant Lui-même, Il remet en question toutes nos représentations. Il est infiniment Autre.

    En Jésus le Christ la divine surprise est portée à son comble. Les gens s’étonnent : d’où Lui viennent cette sagesse, ces miracles ? N’est-Il pas du même monde que nous ? Quel est cet homme qui se prend pour le Fils de Dieu ? N’est-Il pas plutôt le fils de Joseph ? Les gens de Nazareth sont sur la défensive, comme les gens d’ici. Une science orgueilleuse, une exégèse réductrice, ou encore – plus banale et si courante – une indifférence tranquille : il y a bien des façons d’échapper à la Rencontre, qui est toujours une épreuve en même temps qu’une grâce.

    Jésus s’étonne Lui aussi. « Il est venu chez Lui et les siens ne L’ont pas reçu » (Jn 1, 11).

    La non-foi (apistia) semble Le réduire au silence et à l’impuissance. Certes, rien ni personne ne peuvent empêcher Dieu d’être Dieu, la Lumière de briller, l’Amour d’aimer. Mais Il n’entrera pas chez toi par effraction.

    Croire, c’est ouvrir la porte. Et les miracles commencent.

    Père Alain BANDELIER

    Extrait de : Famille Chrétienne

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    numérisation0006HENRI NESTLE

    (1814-1890)

     

    Né à Franckfort-sur-le Main en 1814, Henri Nestlé est le 11eme d’une famille de 14 enfants dont 7 sont morts jeunes.

    Si la mortalité infantile est, au XIXe siècle, très élevée, elle ne laisse pas le jeune Henri indifférent, qui s’en souviendra quelques années plus tard.

    Apprenti chimiste pharmacien, il arrive seul, à l’âge de 15 ans en Suisse. En 1839, il obtient son diplôme de pharmacien.

    Il ouvre ensuite un laboratoire de chimie d’où sort la fameuse « farine lactée NESTLE », une farine pour nourrissons à base de lait de vache et de pain grillé.

    Sa farine est alors reconnue par les médecins pour ses qualités et reçoit une médaille d’or à l’Exposition internationale de Paris en 1878.

    Elle sera ensuite vendue dans le monde entier.

     

     

     

     

     

    numérisation0009Pub pour la farine Nestlé pour bébé…

     

    En 1875, Henri Nestlé part à la retraite et vend son entreprise, qui continuera à grandir sans lui au fil des années…

    En 1904, NESTLE s’associe à deux grands chocolatiers suisses, PETER et KOLER, puis les rachète en 1929. NESTLE devient alors un fabricant de chocolat à part entière.

     

     

     

     

     

    numérisation0008Pub pour les tablettes de chocolat…

     

    La marque ne cesse d’innover pour vous proposer toujours plus de gourmandise : chocolat au lait en tablette dans « les années 30 », chocolat qui croustille « CRUNCH  dans les années 60 », chocolat Nestlé dessert pour la pâtisserie dans les années 70, chocolat noir de dégustation en 1985…

     

     

     

     

     

    numérisation0006 (2)Nestlé en allemand, signifie « petit nid ».

    Cette image du nid est présente sur les armoiries de la famille Nestlé mais aussi sur l’emblème choisi pour représenter la marque : un nid avec une maman oiseau donnant la becquée à ses petits.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    L’ABEILLE.
     
     
    L’abeille…  (Non féminin XIIIe siècle, ancien occitan abelha, latin apicula) insecte social hyménoptère (apidès), dit « mouche à miel », vivant en colonie (essaim) et produisant la cire et le miel. Les trois castes des abeilles :
    Abeille femelle travailleuse : butineuse, ouvrière.
    Reproductrice : reine.
    Abeille mâle : Faux bourdon.
     
    Les œufs  d’abeille : couvain.
    Elevage d’abeilles : apiculture, ruche.
    Abeille solitaire : andrène, xylocope.
    Les piqûres sont faites par les ouvrières avec un aiguillon à venin. L’abeille bourdonne.
    Locution familière : Avoir les abeilles, être agité, énervé, (comme si on était tourmenté par un essaim).
    Nid d’abeille : insigne d’armoiries représentant cet insecte.
    « Filles de la lumière, abeilles,
    Envolez-vous de ce manteau ! »
    V. HUGO
    Extrait de : Dictionnaire Robert
     
     
     
     
    200px-27-alimenti, miele, Taccuino Sanitatis, Casanatense 4Essaim.
     
     
     
    Il s'agissait autrefois d'une structure tressée ou creusée dans un tronc mort. Il s'agit aujourd'hui généralement d'une caisse de bois, construite par un apiculteur. Les abeilles y construisent leur nid pour élever leur progéniture et entreposer du miel pour l'hiver suivant, selon un rythme de vie bien défini. L'équivalent naturel de la ruche est souvent nommé "nid".
     
    Dans tous les cas, la structure interne de la ruche est une matrice dense de cellules hexagonales de cire d'abeille, appelée un nid d'abeilles. Les abeilles utilisent les cellules pour le stockage de la nourriture (miel et pollen), et pour le renouvellement de la population (œufs, larves et pupes). Seules les espèces du sous-genre Apis sont élevées dans des ruches construites par l'Homme, mais seulement deux espèces ont pu être domestiquées (Apis mellifera en occident et Apis cerana en Orient).
     
    À l'état naturel, les abeilles sauvages peuvent établir leur colonie à l'air libre, à partir d'un essaim suspendu à une branche d'arbre, dans des anfractuosités, cavité d'un arbre creux (vivant ou mort), anfractuosité dans la roche, cheminée ou cavité dans une construction, etc.
     
     
     
    Histoire
     
    L’homme n'élève réellement des abeilles que depuis le XVIIIe siècle. Cependant, la consommation de miel remonte à environ douze mille ans, faisant de l'abeille l'animal le plus anciennement domestiqué par l'homme[1]. À cette époque, l’homme pratiquait la cueillette, qui entraîne souvent la destruction de la colonie, comme l’atteste la peinture rupestre trouvée à la « cueva de la Araña », grotte de l’Araignée, près de Valence en Espagne, vieille de six mille ans. On y voit un homme suspendu à des lianes, portant un panier pour recueillir sa récolte, la main plongée dans un tronc d’arbre, à la recherche de rayons de miel. On ne sait pas exactement quand la domestication de l’abeille a eu lieu.
     

     

     

     

     

     

    130px-Cueva arana-copie-1Peinture rupestre dans la grotte de cueva arana.

     

     

    La première ruche fut sans doute issue du prélèvement d’un tronc d’arbre creux contenant un essaim. Plus tard, avec la maîtrise des techniques d’enruchage,  apparurent les premières fabrications de ruches artificielles, sans doute faites de troncs creusés ou d’écorce de liège.

    L’apiculture était courante dans le Haut-Empire égyptien du XXIVe siècle av. J.-C.. Des représentations ont été mises au jour dans le temple du roi Ne-Ouser-Rê à Abou-Gourab (Égypte antique), où l’on voit des scènes montrant l’extraction et la conservation du miel.

    L'apiculture fut une activité agricole importante dans la Grèce antique, notamment en Attique. Aristote, dans son Histoire des animaux, premier traité d'apiculture, décrit la forme hexagonale des cellules des ruches qui ont à leur tête une abeille-roi, à la fois mâle et femelle et des abeilles de différentes tailles et anatomies. Il considère que les abeilles n'ont pas de sang. Démocrite est le seul à considérer qu'elles ont des viscères, trop petites pour être vues à l'œil nu[].

    Il existe plusieurs traités qui concernent l'apiculture, durant la période de la Rome antique : Pline l'Ancien décrivit avec précision certains modèles de ruche mobile, en osier ou en liège (apiarium), manipulée par un esclave apiculteur, l’« apiarius », et Virgile y consacra le quatrième Chant de ses Géorgiques, évoquant notamment la légende d'Aristée et ses ruches.

    Des modèles de ruches en planches étaient courants dans l’Antiquité, ainsi que des ruches tressées, et en céramique : elles furent d’abord faites de baguettes de bois entrecroisées, étanchées avec un mélange de bouse de vache et de cendres.

     Les ruches en paille tressée, plus tardives, ont été mentionnées pour la première fois dans une ordonnance de Charlemagne, datée de 799, le Capitulaire De Villis. La récolte dans ces ruches était pratiquée par étouffage total ou partiel de l’essaim, ou encore par la taille de rayons, ce qui entraînait sa mort, ou son affaiblissement.

    Au Moyen Âge, l'élevage de « mouches à miel » se développa particulièrement dans les monastères ou en forêt par des communautés paysannes ou des agents forestiers, les « bigres », le prélèvement d'essaims, de ruches, de miel ou de cire constituant des redevances féodales, l'abeillage. Parallèlement à l'essaimage naturel, la transhumance des ruches était pratiquée lorsqu'un espace floral était entièrement exploité.

    À la Renaissance, trois techniques principales étaient pratiquées pour la récolte du miel : étouffage avec une mèche de souffre, transvasement d'une ruche vers une autre, prélèvement des galettes de cire sans se préoccuper du contenu des galettes[7].

    L’invention de la hausse remédia à ces inconvénients, et c'est à partir de ce moment que l'on a pu commencer à parler d'élevage. En 1772, Jonas de Gélieu décrivit la première ruche à hausse fonctionnelle dans sa Nouvelle méthode pour former les essaims artificiels. L’avènement de l’apiculture moderne se fit par l’invention du cadre mobile, mis au point en 1844, par le Dr Charles Paix Debeauvoys (1797-1863).

     

     

     

     

     

    200px-Jesperhus, dk, 20050820, 09 ubtDans la ruche…

     

    Une colonie d’abeilles se compose d’une reine unique, de nombreuses ouvrières, femelles, de faux bourdons, mâles, et de couvain, œufs, larves, et nymphes; elle s'installe dans une seule ruche.

    L’abeille était déjà présente il y a soixante millions d'années sur terre : des fossiles à l’aspect identique aux abeilles actuelles ont été mis au jour. Cette longévité est le résultat de l’adaptabilité exceptionnelle de cette espèce : le comportement de l’abeille est régi par des facteurs innés, et par son adaptabilité aux conditions d’environnement.

    La population de la colonie varie suivant les saisons : elle est plus importante pendant les périodes où les ressources sont abondantes, de 30 000 à 70 000 individus, afin de faire le plus de récoltes possibles. Elle diminue en hiver, à six mille individus, afin de minimiser la consommation de provisions. Cependant, elle ne doit pas être trop faible, car c’est elle qui devra relancer la colonie au printemps.

    Texte et photos de : Wikipédia

     

    Note de : liviaaugustae : Il faut donc s’inquiéter sérieusement de la disparition des abeilles, depuis le temps qu’elles existent, elles se sont adaptées tranquillement aux techniques de plus en plus sophistiquées. Mais nos engrais les tuent, combien de temps nous reste-t-il pour déguster encore du bon miel ?

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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