•  

     

     

     

     

     

    LES ALYSCAMPS

     

    « Dans Arles où sont les Alyscamps,

    Quand l’ombre est rouge, sous les roses

    Et clair le temps,

    Prends garde à la douceur des choses… »

    Paul-Jean Toulet

     

     

    Antiquité

     

     

    Les Alyscamps de Vincent Van Gogh (octobre 1888)

    (image wikipédia)

     

    LA NECROPOLE DES ALYSCAMPS…

    Utilisée dès l’époque Augustéenne, la nécropole des Alyscamps est installée le long de la voie Aurélienne et s’est progressivement étendue vers le sud et l’est.

    On y trouve la basilique, l’actuelle église Saint Honorat, où fut enterré, en 449,  le martyr arlésien Genés, décapité au 3e siècle.

    C’est à la fin du 4e siècle que se développèrent des nécropoles ad sanctos, près des lieux où était vénéré un saint. A Arles, l’une se situe près de l’endroit où saint Genès fut martyrisé (à Trinquetaille), l’autre près de celui où il avait été inhumé, à l’extrémité sud-est de la nécropole des Alyscamps.

    Dès le 4e siècle, la nécropole devient un lieu de promenade des arlésiens, cela se poursuit jusqu’à aujourd’hui.

     

     

     

    Antiquité

     

     

    La promenade arlésienne des Alyscamps, aujourd’hui, avec l’église saint Honorat, dont la tour éclairait Arles au Moyen Age…

     

     


    2 commentaires
  •  

     

     

     

     

    Art Chrétien

     

     

    La naissance de Marie

    (Allemagne, XVIIIe siècle)

    « Salut Porte du Ciel, par toi la Lumière s’est levée sur le monde. »

    (Hymne Ave Regina cœlorum)

     

    L’église paroissiale de Rottenbuch en Haute-Bavière est dédiée à la Nativité de la Vierge, fêtée le 8 septembre. Elle est célèbre pour son décor baroque en stuc réalisé par le sculpteur Frans Xaver Schmädl en 1747.

    Le maître-autel, dans un style joyeux du baroque bavarois, met en scène Sainte Anne et saint Joachim contemplant leur petite Marie.

    L’enfant est représenté dans une « gloire » dorée au dessus d’une fresque sur laquelle est peint son berceau (dans l’art baroque, une gloire est un motif de nuages et de rayons de lumière entourant un symbole sacré ou un personnage divin).

    En haut deux petits anges dévoilent une coquille contenant des perles, emblème de l’Immaculée Conception.

    A gauche, un autre angelot tient un croissant de lune, attribut de la Vierge Marie dans le Livre de l’Apocalypse.

     

    Les saints parents n’adorent pas leur enfant, mais l’Agneau divin couché entre eux sur le tabernacle où trônent les trois vertus théologales :de gauche à droite, la charité avec un cœur enflammé, la foi avec un croix, et l’espérance avec une ancre. Anne et Joachim ont pratiqué ces vertus et rendent grâce ç Dieu pour la naissance surnaturelle de Marie.

     

    Joachim tient une houlette de berger : il s’était en effet exilé dans la montagne pour faire pénitence, désespéré de n’avoir pas d’enfant et convaincu d’avoir déplu à Dieu. Mais le Seigneur exauça les prières du couple, et un ange vint leur annoncer séparément qu’ils allaient avoir un enfant malgré leur âge avancé. Ils se retrouvèrent à la Porte Dorée de Jérusalem au retour de Joachim, et ils vécurent à nouveau ensemble.

     

     

     

    Art Chrétien

     

     

    La petite Marie est surmontée de son monogramme les lettres A et M entrelacées pour « Ave Maria ».

     

     

    Art Chrétien

     

     

    L’Agneau divin, symbole du Christ depuis que Jean-Baptiste L’a appelé ainsi dans l’Evangile, sur le tabernacle et au pied de la croix, résumé de la Rédemption.

     

    Marie-Gabrielle LEBLANC (Professeur émérite de l’université de Grenoble III)

    Extrait de : Famille Chrétienne.

     

     


    2 commentaires
  •  

     

     

     

     

    POUR LE TABLEAU DU SAMEDI

     

    Vincent Willem van Gogh, est né le 30 mars 1853 à Groot-Zunder aux Pays-Bas, il est mort le 29 juillet 1890 à Auvers-sur-Oise en France.

    Son œuvre pleine de naturalisme, inspirée par l’impressionnisme et le néo-impressionnisme, annonce le fauvisme et l’expressionnisme.

    Il applique les couleurs par touches de pinceau, sans mélanger sur la palette. Les couleurs se fondent à distance dans l’œil du spectateur.

    Au XXIe siècle, c’est l’un des  peintres les plus connus et les plus courus au monde. Le plus célèbre de ses tableaux est : « Les Tournesols dans un vase » peint en 1888, il se trouve à la Nationel Gallery à Londres.

     

     

    LES BLEUS DE VINCENT…

     

     

    Les bleus de Vincent...

     

     

    Autoportrait au chapeau de feutre (1887)

     

     

    Les bleus de Vincent...

     

     

    Paysage enneigé (1888)

    (Londres, Collection privée)

     

     

    Les bleus de Vincent...

     

     

    Iris (1889)

    (Los Angeles Jean-Paul Getty Museum)

     

     

    Les bleus de Vincent...

     

     

    Oliviers, avec les Alpilles à l’arrière plan

    (New York, Museum of Modern Art)

     

     

    Les bleus de Vincent...

     

     

    Maisons sous un ciel nocturne (1890)

    (Saint-Pétersbourg, Musée de l’Ermitage)

     

     

    Les bleus de Vincent...

     

     

    La nuit étoilée (1889)

    (N.Y. Museum of Modern Art)

    Van Gogh, peignit deux “nuit étoilée”, une toile avec deux personnages de dos en premier plan, et l’autre ci-dessus avec le village tout au fond de la toile.

     

    Textes et images : Wikipédia.

     

    Durant très longtemps, je n’aimais pas ce peintre… Est-ce son « pointillisme » ? Je ne saurais dire !

    J’avais un à-priori, contre cet homme bizarre, alcoolique, (trempant ses pinceaux dans l’absinthe) qui se coupa l’oreille, et plus tard se suicida, dans une crise de folie.

    J’ai reconsidéré mon jugement (qui  ne vaut que pour moi), et j’ai essayé de rentrer dans ses tableaux, qui m’ont parus très accessibles.

    J’ai trouvé beaucoup d’attraits, dans les bleus, de ses toiles,  qui nous racontent aussi ses nombreux « bleus à l’âme » !

    Cependant, je n’aime toujours pas les le plus célèbre de ses tableaux, ci-dessous :

     

     

    Les bleus de Vincent...

     

     

    Tournesols dans un vase (1888)

    (National Gallery Londres)

     

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     

     

     


    6 commentaires
  •  

     

     

     

    Antiquité

     

     

    Cette copie médiévale de la carte de Peutinger établie au IIIe siècle après J.C. correspond aux routes de la côte Adriatique et de l’Afrique du Nord. On note la présence des vignettes indiquant le passage des routes par des villes ou des stations thermales.

    (Conservées à Berlin)

     

    Nous devons aux romains nos cartes routières…

     

     

    PREMIERES CARTES ROUTIERES.

     

    Lorsque le romain s’apprête à entreprendre un long voyage, il rassemble les renseignements qui lui permettront, d’une part de dresser son itinéraire, d’autre part, de repérer les étapes possibles. Il est familiarisé avec les cartes géographiques : Agrippa a fait installer sur le champ de Mars une carte monumentale de la terre habitée, c’est-à-dire de l’Empire romain jusqu’à ses frontières, sur laquelle sont indiquées les grandes voies et les étapes. Les voyageurs disposent aussi de cartes routières comme l’itinéraire d’Antonin ou celle dite : table de Peutinger. Les voies, les plaines, les côtes, les montagnes y sont dessinées schématiquement, et des pictogrammes indiquent les principales étapes : deux tours à toits pointus signalent une ville, un phare ou un port, tandis qu’un bâtiment entourant un bassin, indique une station thermale.

    Il existe même des cartes de voyages, tels ces quatre gobelets d’argent en forme de bornes milliaires, où sont gravées les distances et les étapes pour aller de Gadès (Cadix) à Rome.

     

     

    Antiquité

     

     

    Gobelets de Vicarello, ils ont la forme de petites colonnes miliaires

    Et sont hauts de 9,5 cm.

    (Musée des Thermes Rome)

     

    Dès le IIe siècle après J.C. paraissent également des guides de voyages, essentiellement consacrés à la Grèce, et destinés au grand public.

    Enfin, le curieux peut se faire une idée des contrées inconnues en lisant des ouvrages tels que la Chorographie (géographie) de l’espagnol Pomponius Melala, ou encore la Periegêsis ou description de la Grèce de Paousanias.

     


    2 commentaires
  •  

     

     

     

     

    Antiquité

     

     

    Reconstitution de l’Acropole d’Athènes, à l’époque romaine.

    (Image Wikipédia)

     

    L’INVENTION DU TOURISME.

     

     

    Contraint de se déplacer pour leurs obligations officielles ou professionnelles, les romains prennent goût au tourisme. Beaucoup sont avides de visiter les paysages exceptionnels et les sites prestigieux dont ils ont entendu parler.

    Les voyages officiels des personnalités comme l’Empereur Hadrien, servent souvent de prétexte pour voir les curiosités locales.

    Certains touristes se contentent d’excursions en Italie. Pendant la canicule du mois d’août, beaucoup d’habitants de Rome quittent la ville pour une villégiature en Campanie ou en Toscane. Ils découvrent : la cité de Syracuse ou la source étonnante du Clitumne, petit affluent du Tibre, dans laquelle les touristes jettent des pièces de monnaie (cette coutume existe encore dans la Rome actuelle).

    D’autres romains, n’hésitent pas à se lancer dans l’aventure d’un grand voyage, afin de se rendre dans de lointaines contrées réputées pour leurs vestiges archéologiques (nous allons voir aujourd’hui les vestiges romains).

    Ils visitent les sites de la Grèce, l’emplacement de la ville de Troie ou font la tournée des sept merveilles du monde. La destination touristique la plus prisée demeure l’Egypte, célèbre à la fois pour la vallée du Nil et pour ses spectaculaires monuments.

    Au fil de son voyage, le touriste, remplit ses bagages de souvenirs des pays traversés (cela non plus n’a pas changé) : étoffe, objets d’artisanat local, aliments exotiques…


    2 commentaires