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    Promenade trop longue...

    Le panier de pêche du jardin de Monet…

     

    PROMENADE TROP LONGUE… 

    Promenade trop longue et soleil éprouvant. 

    Retour muet… Mais ce bonheur en arrivant : 

    Trouver le couvert mis sous la tonnelle fraîche, 

    Refuser son potage et mordre dans les pêches !

    Paul Géraldy

     

    Petit poème en prose déjà publié il  a quelques années, mais auquel j’ai repensé l’autre jour en revenant d’une promenade, promenade assurément trop longue, j’étais très éprouvée par la chaleur, malheureusement, je n’ai pu mordre dans les pêches…

    Liviaaugustae


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    Dans un jardin enclos...

    Jardin enclos de Barrington Court.

    (Image wikipédia)

     

    […] « L’air chaud et immobile était empli des rêves des fleurs endormies. Les ruches silencieuses ressemblaient à de petites collines noires. Elle se demanda si les abeilles rêvaient, et à quoi pouvaient ressembler leurs rêves. L’air de la nuit était imprégné de douceur : la lavande, l’armoise citronnelle, les pois de senteur, la rose de mai et l’antique rose Alba aux senteurs sucrées, avec ses dernières fleurs égarées, et quelques giroflées invisible dans le noir. Les fleurs d’un jardin de campagne perdues dans leurs rêves parfumés. » […]

    Patricia Wentworth

     

    J’ai rencontré ce jardin enclos, endormi dans la nuit d’été, d’où s’élèvent les mille parfums des fleurs,  quelque part en Angleterre, au cours d’une lecture.

    Ce passage  m’a  séduit, j’espère que vous l’apprécierez aussi…

    Liviaaugustae


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    Le premier agriculteur...

    Triptolème et Coré.

     

    Le peintre a représenté le départ de Triptolème missionnaire éleusinien qui s’apprête à s’envoler sur un char magique pour enseigner aux hommes la culture du blé. Au centre le dieu couronné, souriant, est assis comme sur un trône, sur la caisse d’un char ailé. La gente de la roue du char est constitué d’un serpent lové dont la tête sert d’accoudoir.

    Ce départ de Triptolème est le dernier acte des mystères d’Eleusis, ceux-ci s’ouvrant sur les retrouvailles de Déméter et de sa fille Coré. Lesquelles retrouvailles correspondent à la reprise du cycle de la nature.

    Déméter témoigne sa gratitude aux habitants d’Eleusis qui l’avaient aidé dans son malheur.

    Cette image est la plus fréquente du corpus éleusinien qui dura jusqu’à la fin de l’empire romain.

    Les dieux châtient très violemment les mortels qui leur manquent de respect, par contre quand ces derniers les aident ils les récompensent avec largesse.

    Liviaaugustae

     

     


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    « Dieu vient avec puissance ; son bras lui soumet tout. Avec lui, le fruit de son travail, et devant lui, son ouvrage. »

    (Isaïe (40, 10)

     

     

     

    La Création du monde...

    La Création du monde, de Giusto de’ Menabuoi, (le nom de famille signifie « meneurs de bœufs », les ancêtres de l’artiste étaient bouviers).

     

    A côté de la cathédrale de Padoue, le baptistère Saint-Jean-Baptiste, bâtie au XIIIe siècle, fut, de 1374 à 1376, recouvert de fresque par ce peintre florentin.

    D’une dominante bleu ciel, ces fresques résument l’Ancien Testament. La Création du monde est l’une des plus belles.

    Dans l’art médiéval ; Dieu est représenté éternellement jeune, par exemple à la cathédrale de Chartres (c’est seulement à la Renaissance, avec Michel-Ange, qu’on prit l’habitude de représenter le Père éternel comme un vieillard).

    Ici, Dieu est assis, porté par des anges, et lève la main pour créer toute chose. Depuis l’art byzantin, on représente ainsi la Genèse, pour faire comprendre que Dieu a tout créé par sa seule parole : « Dieu dit : « Que la lumière soit », et la lumière fut ». C’est depuis l’antiquité grecque la posture du magister, du professeur qui enseigne avec autorité : « rapide, son verbe la parcourt ».

    Le monde est magnifiquement figuré comme des cercles concentriques bleus et or représentant le ciel, la terre, la mer… On distingue les continents au centre, tel qu’on les croyait au XIVe siècle. Les signes du zodiaque qui sont peints autour, comme sur les portails des cathédrales, symbolisent simplement les mois de l’année, et non un horoscope, car l’église a toujours enseigné que prédire l’avenir est un péché.

     

     

    La Création du monde...

    Ici, ce n’est pas le Christ, mais le Père,  représenté comme un jeune homme

     

     

     

    La Création du monde...

    Les signes du zodiaque, dans l’art médiéval,

    indique les mois de  l’année.

     

    Marie-Gabrielle LEBLANC

     

     

     


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    21 JUIN 2014

     

    Voici venir l’été…

    Et la clepsydre*, s’écoule lentement,

    Tout petits pas, sous le soleil,

    Evasion, une fleur aux dents…

     

     

     

    Bonjour l'été...

    Luzerne et coquelicots…

    (Image wikipédia)

     

    « L’été est la saison du bonheur. Quand reviennent parmi les arbres, dans la montagne ou sur les plages, les belles heures de l’année, celles qu’on attend et qu’on espère au fond de l’hiver, celles qui nous ouvrent enfin les portes dorées du loisir…

    Apprenons à en jouir pleinement…longuement. »

    Maeterlinck  

    *clepsydre : horloge d’eau, en latin, clepsydra.

     


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