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    La critique est facile et l'art difficile...

    Angelika Kauffmann (1741-18O7)

    Autoportrait (détail)

     

    Et de cette plume, coulera une encre pleine de louanges ou de vitriol, qui fera ou défera la réputation d’un auteur…

     

    « La profession de critique est certainement l’une des plus anciennes. De tous temps il y eut des gens incapables d’agir ou de créer, qui se donnèrent pour tâche, et le plus sérieusement du monde, de juger les actions et les œuvres des autres. »

     

    Le génie méconnu a été créé et soigneusement entretenu par les écrivains médiocres qui, de tout temps, ont langui dans l’ombre et la pauvreté. »

    Marcel Pagnol (Critique des critiques)

     

    Cela m’a toujours dérangée, qu’il y ait des personnes, dont le travail est  « d’assassiner » le travail des autres :

    Par idéologie

    Par envie comme le suggère Pagnol

    Par médiocrité

     

    Liviaaugustae


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    Pour les Grecs et les Romains, les oracles étaient des liens importants entre le monde des humains et le monde des dieux. Ils croyaient qu’à travers des sanctuaires spécialement dédiés, dispersés dans tout l’empire greco/romain, les dieux utiliseraient leur connaissance du futur pour répondre aux questions des simples mortels. Le plus grand oracle de tous était celui d’Apollon Pythien à Delphes. L’oracle de Delphes était loin d’être le seul de l’ancien monde. Les plus connus :

    -      L’Oracle de Zeus à Dodone

    -      Le Sanctuaire d’Esculape à Epidaure

    -      L’Oracle de Trophonios à Lébadée

    -      L’Oracle de Zeus à Ammon (un oracle égyptien célèbre pour avoir été consulté par Alexandre le Grand, Pompée, César, Auguste et bien d’autres…)

    -      Les livres sibyllins (un ensemble d’écrits prophétiques qu’on pense avoir été acquis par les rois de Rome dans les premiers temps de l’histoire de la ville. Ils étaient consultés chaque fois que Rome était en danger.)

     

     

    Les Oracles...

    Sibylle de Cumes, par Andrea del Castagno.

    (Image wikipédia)

     

     

     

    Les Oracles...

    L’antre de la Sibylle à Cumes

    (Image wikipédia)

     

    L’Oracle de Delphes :

    Les importantes décisions de politique étrangère des Etats grecs étaient toutes soumises à l’approbation de cet Oracle. Puisqu’elles ne connaissaient  pas réellement le futur, les prêtresses qui délivraient les oracles devaient être prudentes et couvrir leurs arrières.

    Le roi Crésus de Lydie demanda à Delphes s’il devait envahir la Perse. La réponse fut, que s’il le faisait il détruirait un grand empire. Aussi, plein d’optimisme, Crésus partit en guerre contre les Perses. Moins d’un an après, ses armées furent massacrées, et son riche royaume détruit. Bien sûr, l’oracle ne s’était pas trompé. Après tout, il lui avait dit qu’un grand empire serait détruit, il avait juste omis de préciser que ce serait le sien.

     

    Les Oracles...

    La Sibylle de Delphes (fresque de Michel Ange Chapelle Sixtine)

     

     

     

    Les Oracles...

    Oreste à Delphes avec la Pythie et le trépied Apollinien vers moins 330 avant J.C.

    (Image wikipédia)

     

     

     

    Les Oracles...

    La Tholos de Delphes, lieux où officiait la pythie

    (image wikipédia)

     

     

     

     


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    Le saviez-vous...?

    Soupière en porcelaine de Vincennes, du XVIIIe siècle (1749-1750)

    (image wikipédia)

     

    La soupe au Moyen Âge et jusqu’au XVIIIe siècle, désigne la tranche de pain que l’on trempe dans le potage.

    Dès le XIVe siècle, le terme désigne aussi le bouillon épaissi par la tranche de pain.

    A partir du milieu du XVIIIe siècle, l’usage de la soupière confirme le glissement du terme qui ne désignera plus que le bouillon avec ou sans pain.

     

    De là vient l’expression : « Être trempé comme une soupe » !

    J’ignorai tout de cette « soupe trempée » !

    Voilà comment les expressions venant de nos coutumes anciennes, remontent du fond des âges.

    En ce qui me concerne, je n’ai jamais aimé tremper ma « soupe » dans le potage, et encore moins dans mon café du matin, avec le beurre, des tâches de gras fondues, font des ronds dans le liquide… ce qui pour « mon goût », n’est guère appétissant.

    Liviaaugustae


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    1er Juin 2014

    La fête au jardin…

     

     

    Premiers jours de soleil...

    Le jardin fête le retour du soleil.

    La lavande bruit d’abeilles

    Et sous les doigts du soleil

    Exhale son essence légère

    Et embaume l’air

    Chaque fois qu’un souffle tiède

    La balance et la caresse.

    Parfois des guêpes pressées

    Viennent déguster

    Pour se désaltérer et s’enivrer

    Leur suc parfumé.

    Dans ce petit Eden clos,

    C’est le bonheur

    A l’ombre du cerisier en fleurs,

    Nos rêves sont en bleus !

    Liviaaugustae

     


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    « Resplendissant de la gloire de l’Esprit, le Seigneur ressuscité est le chef de l’Eglise, son Corps mystique »

    (Saint Jean-Paul II)

     

     

    Bas-relief paleo chrétien...

    Le bas-relief en marbre du Christ et les Apôtres faisait partie d’un sarcophage paléochrétien du Ve siècle. Il provient de Genzano, au sud de Rome, et se trouve à présent au musée des Beaux-Arts de Lyon.

    Le Christ est entouré par quatre Apôtres (la sculpture est incomplète) sous des arcatures : un des thèmes préférés de la sculpture des IV-Ve siècles. Le Christ est toujours figuré très jeune à cette époque. Les Apôtres sont représentés comme des philosophes antiques avec tunique et toge et les cheveux courts. […]

    Saint Pierre, a un rouleau dans sa main gauche (un volume en latin, un livre enroulé en papyrus) qu’il reçoit respectueusement  de Jésus. C’est pour cela qu’il le tient dans sa main voilée, signe obligatoire de respect dans l’Antiquité.

    Les Apôtres de gauche ont eux aussi un rouleau représentant leurs épîtres : il s’agit de Paul, tout à gauche.

    Dans les écoinçons des arcs, des enfants (non des anges) cueillent des grappes de raisin sur une vigne ; c’est le symbole à la fois de l’eucharistie et de l’Eglise, car le Christ a dit : « Je suis la vigne, vous êtes les sarments ».

    Les évêques successeurs des Apôtres, et le peuple chrétien, constituent l’Eglise, qui est le Corps mystique du Christ.

    L’art paléochrétien de style romain est, avec l’art copte d’Egypte, un des arts chrétiens les plus anciens (du IIe au Ve siècle).

     

     

    Bas-relief paleo chrétien...

    Saint Paul est représenté avec le front dégarni depuis le début duIIe siècle. Il s’agit certainement de son portrait véridique.

     

     

    Bas-relief paleo chrétien...

    Jésus bénit de la main droite : c’est aussi le geste de l’enseignement avec autorité, qui indique qu’Il est le Verbe Eternel de Dieu fait homme.

     

     

     

    Bas-relief paleo chrétien...

    Saint Pierre tient dans sa main voilée par respect le rouleau qui représente à la fois ses épîtres, et l’autorité sur les Apôtres confié par le Christ

    Marie-Gabrielle LEBLANC

     

     

     


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