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    « Avant même les choses visibles, Tu établis les anges immatériels. »

    Liturgie orthodoxe

     

     

     

    La Genèse sicilienne...

    La création des anges. (1182)

     

    Notre mosaïque, la création des anges est la deuxième sur le mur de droite de la cathédrale de Monreale, en Sicile. La première figure l’Esprit de Dieu planant sur les eaux, la troisième la création du firmament au deuxième jour (huit mosaïque en tout pour la Genèse).

    Nous sommes au premier jour de la création du monde. Le Seigneur, représenté éternellement jeune (c’est le Dieu Trinitaire, pas le Christ), vêtu de bleu et or, tient dans sa main gauche le rouleau de sa parole créatrice. De la main droite, il appelle à l’existence les êtres spirituels : les anges. Ceux-ci, vêtus de blancs, s’élance vers lui en un élan d’adoration et de reconnaissance. Leur première action est une action de grâces. Leurs pieds reposent sur les eaux primordiales, pas encore séparées par Dieu en eau du ciel et eau de la terre. Ils sont  entourés de rayons de lumière, lumière créée par Dieu dès le premier jour.

    Le livre de Job dit que la création du monde angélique précède celle de l’univers physique et visible. Saint Grégoire de Nazianze, au IVe siècle, Saint Jean d’Amascène au VIIIe, parmi d’autres Pères de l’Eglise, en sont convaincus. C’est ce que le mosaïste a représenté en la plaçant au début du cycle.

    La cathédrale de Monreale, à huit kilomètres de Palerme, possède l’un des plus beaux ensembles de mosaïques d’Italie, avec celle de Ravenne, Venise et Palerme. Elle fut construite sous le roi normand Guillaume II et abrite huit mile mètres carrés de mosaïques, illustrant la Genèse dans la nef, les miracles de Jésus dans les collatéraux.

     

     

     

    La Genèse sicilienne...

    Comme au portail nord de la cathédrale de Chartres, Dieu est ici représenté jeune comme Jésus, pour faire comprendre qu’il est éternel.

     

     

     

    La Genèse sicilienne...

    Les anges, couronnés d’un diadème de diamant comme toujours dans l’art byzantin, s’élancent ver le Seigneur avec toute la force de leur amour d’adoration.

     

     

     

    La Genèse sicilienne...

    C’est seulement le deuxième jour de la Genèse que Dieu séparera les eaux, que survolent ici Dieu et les anges.

     

    Marie Gabrielle Leblanc

     

     

     

     


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    « Le dessin n’est pas la forme, il est la manière de voir la forme. »

    Edgard Degas

     

     

     

    Henri-Pierre Picou, est un peintre français, né le 27 février 1824 à Nantes et mort à Nantes le 17 juillet 1895, à l’âge de 71 ans.

    Il est l’élève de Charles Gleyre, et lauréat d’un deuxième prix de Rome, pour son tableau : Jésus chassant les vendeurs du temple, en 1853.

     

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    La pêche miraculeuse

    (Musée des Beaux Arts de Nantes)

     

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    Mère de l’artiste (1846)

    (Musée des Beaux Arts de Nantes)

     

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    Allégorie du printemps (1871)

    (Museo Nazionale del Bargello)

     

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    Andromède attachée à un rocher (1874)

    (Musée d’art Dahesh, New York)

     

    Texte et images wikipédia

     

     

    Un peintre nantais découvert sur wikipédia.

     Le Musée des Beaux arts de Nantes, est pour le moment en travaux,  la ré ouverture est prévue  au printemps 2016, je pourrais alors aller admirer ces toiles.

    Liviaaugustae

     

     

     

     


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    Le chevalier d’Eon…

     

    Son père déclare la naissance d’un garçon. Il entrera au collège Mazarin et en sort diplômé en droit civile et droit canon.

    Fine lame et cavalier émérite, le chevalier est recruté par Louis XV pour sa vive intelligence et son entregent. Sa première mission, renouer les liens avec la Russie.

     

     

     

    Homme ou femme ?...

    Charles Geneviève d’Eon de Beaumont

     

    D’Eon se rend en 1755 à Saint-Pétersbourg sous le nom de Lia  de Beaumont. La mystification fait merveille : devenue lectrice auprès de la tsarine, Mademoiselle de Beaumont parvient à retourner celle-ci en faveur de la France.

    En 1760, une seconde mission menée cette fois en se faisant passer pour le frère de Lia, Charles Geneviève rentre de Russie avec un traité d’alliance.

    Pour le remercier, Louis XV le gratifie d’un brevet de lieutenant de dragon. La conduite héroïque d’Eon lui vaut une blessure, un brevet de capitaine et la croix de Saint Louis. Louis XV le rappelle en 1762 en mission secrète, à Londres cette fois. Cette nouvelle action Charles Geneviève le mène sous son nom d’origine.

     

     

     

    Homme ou femme ?...

    Chevalier d’Eon par Thomas Stewart (1792)

     

    Notre diplomate espion ne va plus cesser dix années durant d’alterner les identités féminines et masculines.

    En 1777 il avoue être en réalité une chevalière, confirmé par le Dr Le Goux, avant de se raviser sans succès, car le nouveau roi Louis XVI ordonne à Mademoiselle d’Eon  de ne plus jamais paraître « sous  d’autres habillements que ceux convenables aux femmes ».

    Il regagne Londres en 1785 où il mourra à l’âge de 81 ans en 1810.

    Les anglais qui avaient tant parié sur son sexe, pratiquèrent une autopsie : Charles Geneviève d’Eon de Beaumont était bien un homme.

     

     

     

    Homme ou femme ?...

    Chevalier ou chevalière d’Eon ?…

     

     

    Puisque l'on sait que c'était un homme, je ne comprends pas très bien comment ce personnage a pu se faire passer,  pour une femme… et la barbe ? Et la voix ?

    Liviaaugustae

     

     

     


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    « Voici la fin du jour, hélas ! Voici le soir,  voici d’immenses flots de glissants désespoirs, voici des pas, des voix et des âmes sans nombres. »

    Anna de Noailles

     

     

     

    Barbaries...

    Vue panoramique de la cité de Palmyre…

    (avant le désastre)

     

     

     

    Barbaries...

    Le temple de Baalshamin, n’est plus…

     

     

     

    Barbaries...

    Dans la nécropole, hypogée de Bolha et Borapha, début de IIe siècle : défunt sur un lit de repos…

    A nouveau tuée par daesh !

     

     

     

    Barbaries...

    Porte monumentale du temple de Bel…

     

     

     

    Barbaries...

    Et voilà comme tout cela a fini !

     

    […]Ils ont enrôlés  les jeunes gens de la ville, pour détruire à coup de massue les statues, et les bustes funéraires (l’islam ne permet pas la figuration et impose l’anonymat), puis ils ont terminé le travail à l’explosif !

    Anticipant l’avancée des barbares, les responsables du musée ont mis à l’abri à Damas une centaine de statues, cela aurait coûté la vie à Kaled  Al-Asaad, l’archéologue et ancien directeur du site, il fut torturé pour donner des informations sur un prétendu trésor caché, puis il fut décapité […]

    Archéologia

     

    Je vous avais parlé des ruines de Palmyre, qui étaient en danger, car les barbares s’en approchaient.

    Eh bien, çà y est, ils y sont allé et ont tout démoli. Palmyre, ce chef-d’œuvre de l’antiquité, ce joyau du désert syrien, est complètement ravagé !

    Ils ne savent faire que cela détruire et tuer, après tortures et autres « joyeusetés » !

    Cependant, il ne faut pas perdre de vue que ces gens-là sont chez nous aujourd’hui.

    Que restera-t-il  de nous et des trésors occidentaux, quand ils auront fini leur besogne, commencée le 11 septembre 2001 ?

    Liviaugustae

     

     

     

     

     


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    Le vitrail  de sainte Blandine en l’église Saint-Pothin de Lyon,  dédiée à sainte Blandine.

     

     

    Après avoir survécu à son incarcération, Blandine fait partie de six des quarante-sept martyrs de Lyon à être condamnés à l'arène.

    Dans un premier temps, elle est livrée aux bêtes…Remarquant que les bêtes ne veulent lui faire aucun mal, Blandine, attachée à son poteau, prie, chante des cantiques et encourage ses compagnons à mourir pour le Christ.

    Elle est par la suite flagellée, placée sur un gril brûlant puis livrée dans un filet à un taureau qui la lance en l'air avec ses cornes. Mais…elle ne meurt pas !

    Elle est finalement égorgée en août 177 par le bourreau, à la fin des jeux où elle a paru. Son corps et ceux des autres martyrs sont brûlés, et leurs cendres sont jetées  dans le Rhône […]

     

     

     

    L’arène des Trois-Gaulle à Lyon.

    C’est dans cette arène, que Blandine fut livrée aux lions…Attachée au poteau que l’on aperçoit au fond.

     

     

     

    Mais pourquoi voulez-vous que nous la mangions ?

     

    Texte et images wikipédia

     

     


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