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    La fable...

    Le lièvre et la tortue (La Fontaine)

    (dessin de Raymond de la Nézière)

     

    Une fable est une histoire courte conçue pour faire passer un message moral.

     

    Dans l’Antiquité, les fables, du latin « fabula », voulant dire « histoire » ( aussi à l’origine du mot « fabuleux »), était une forme littéraire populaire. Des préceptes moraux ou des proverbes y étaient exprimés à l‘aide d’une courte histoire mettant souvent en scène des animaux, des plantes…

    L’auteur des fables le plus connu était un esclave nommé Esope, dont on ne sait pas grand  chose.

    Esope aurait laissé cent vingt-sept fables, elles  étaient en prose et très concises.

    Esope aurait pu être un Thrace, et vécut probablement durant le sixième siècle avant J.C.

    Ce que nous savons avec certitude, c’est qu’au siècle suivant, ses histoires simples (ou du moins, les fables qu’on lui attribuait) étaient citées à travers le monde grec.

    Beaucoup d’entre elles sont encore connues aujourd’hui et sont à l’origine de nombreuses expressions modernes.

     

    La poule aux œufs d’or :

    Un paysan possède une poule magique qui pond des œufs d’or. Pensant que son corps doit être fait d’or pur, le paysan tue la poule et provoque ainsi sa ruine.

     

    Le garçon qui criait au loup :

    Dans le but d’effrayer les villageois, un jeune berger s’amuse a affirmer qu’il a vu un loup. Quand survient le vrai loup, les villageois ignorent le garçon, pensant qu’il ment à nouveau, et le loup dévore son troupeau.

     

    La part du lion :

    Un renard, un chacal et un lion chasse ensemble et attrapent un cerf. Cependant, quand vient le temps de diviser la viande, le lion la garde pour lui.

     

    Le lièvre et la tortue :

    Un lièvre fait la course avec une tortue, mais il est tellement sûr de gagner qu’il fait une sieste avant d’atteindre la ligne d’arrivée. La tortue, qui est lente, mais constante, le dépasse et gagne la course.

     

    Les fables d’Esope,  auraient inspirées Jean de La Fontaine au XVIe siècle, ce dernier les aurait versifiées !

    Une explication trouvée sur wikipédia !

    Liviaaugustae

     

     

     

    La fable...

    Jean de La Fontaine, en son jardin, tel qu’on peut le rencontrer au Puy du Fou…

     


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    Mi rêve mi réalité...

    Frédéric Bazille

    (Pierre Renoir 1867)

     

    L’artiste.

     

    Il voulu peindre une rivière ;

    Elle coula hors du tableau.

     

    Il peignit une pie grièche

    Elle s’envola hors du tableau.

     

    Il dessina une dorade ;

    D’un bond, elle brisa le cadre.

     

    Il peignit ensuite une étoile ;

    Elle mit le feu à la toile.

     

    Alors il peignit une porte

    Au milieu même du tableau.

     

    Elle s’ouvrit sur d’autres portes,

    Et il entra dans le château.

     

    Maurice CARÊME

    (Entre deux mondes)


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    Le poète fou...

    Frédéric Chopin par Maria Wodzinska (1835)

    (image wikpédia)

     

    Chopin

    Fais, au blanc frisson de tes doigts,

    Gémir encore, ô ma maîtresse !

    Cette marche dont la caresse

    Jadis extasia les rois.

     

    Sous les lustres aux prismes froids,

    Donne à ce cœur sa morne ivresse,

    Aux soirs de funèbre paresse

    Coulés dans ton boudoir hongrois.

     

    Que ton piano vibre et pleure,

    Et que j’oublie avec toi l’heure

    Dans un Eden, on ne sait où…

     

    Oh ! fais un peu que je comprenne

    Cette âme aux sons noirs qui m’entraîne

    Et m’a rendu malade et fou !

    Emile Nelligan

    (Poème dédié à Chopin)

     

     

    Je viens de découvrir ce poète, au cours d’une lecture,  je n’avais jamais entendu parler de lui auparavant.

    C’était un beau jeune homme, mais qui a eu une vie bien triste.

    Ses poèmes son sombres et désenchantés, la folie est là, tapie dans son cerveau.

    J’ai choisi le poème consacré à Chopin que j’adore, je vous offre ma découverte. Avec en prime la sublime valse OP 64, N° 2 de Chopin…

    Clic sur le lien ci-dessous :

    http://www.youtube.com/watch?v=hOcryGEw1NY

     

    Liviaaugustae

     

     

    Portrait du poète…

     

     

    Le poète fou...

    Emile Nelligan

     

    Il naît le 24 décembre 1879 à Montréal, d’un père anglophone irlandais et d’une mère francophone québécoise.

    Il passe une enfance aisée,  entre la maison de Montréal et la résidence d’été des Nelligan à Cacouna au Québec.

    En septembre 1893, Nelligan commence son cours classique au Collège de Montréal, mais il échoue ses éléments latins qu’il reprend l’année suivante, il échoue aussi en syntaxe. Son père, inspecteur des postes, l’emmène avec lui durant une année pour le reprendre en main, il va continuer ses études au printemps 1896, au Collège Sainte-Marie de Montréal.

    Comme Arthur Rimbaud, qu’il admire, il est doué en poésie, et envoie dès cette époque ses poèmes au journal  « Le Samedi », lequel publie son premier poème qu’il signe d’un pseudonyme Emile Kovar. Il s’agit de Rêve fantastique, il n’a alors que 16 ans.

    Ses parents qui n’apprécient guère sa vie de bohème, décident de lui apprendre un métier et l’envoient en Angleterre en 1898. Cependant le retour précipité d’Emile oblige le père à lui trouver un emploi local. Il sera comptable auprès du juge Gonzalve Desauniers, membre de l’Ecole littéraire de Montréal. Nelligan est réadmis dans ce cénacle littéraire.

    Mais il est diagnostiqué souffrant de graves psychoses dont il ne se remettra jamais, et à la demande des parents, Nelligan est interné en août 1899 à la Retraite Saint-Benoît, un asile tenu par les frères de la Charité dans l’est de l’île de Montréal, puis en 1925, il transféré à l’asile de Saint-Jean-de-Dieu, où il vit jusqu’à sa mort en 1941.

    Texte et image de wikipédia.

     


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    « Ma maison sera appelée maison de prière ; et vous, vous en faites un repaire de brigands. »

    Mathieu 21, 13.

     

     

     

    Les marchands du Temple...

    Le Christ chassant les marchands du Temple

    Les fresques ont été réalisées par le  tyrolien Martin Knoller  en (1772)

     

    Les voûtes de la vaste et lumineuse église abbatiale Saint-Ulrich de Neresheim en Wutemberg, dans la vallée du Danube, sont couvertes de fresques baroques et colorées, contrastant avec la blancheur des murs et  piliers. Cette fresque orne une des coupoles.

    Cet épisode, qui a inspiré de nombreux peintres, s’est déroulé le jour des Rameaux, juste après l’entrée triomphale du Christ à Jérusalem. Il  fait un fouet de cordes et chasse vigoureusement les vendeurs de souvenirs. Un grand tumulte s’ensuit. Le Christ fustige ainsi ceux qui utilisent la religion pour servir leurs intérêts et non plus pour rendre gloire à Dieu.

    Des vendeurs enfournent  en hâte leurs produits dans des sacs et des cageots, et s’empressent de quitter les lieux. A l’arrière plan à gauche de Jésus, une dame coiffée d’un voile, venue faire ses dévotions au Temple, part en tenant sa fille par la main, tout en regardant la scène avec étonnement.

    Comme toujours dans l’art baroque, la mise en perspective est impressionnante par les architectures en trompe-l’œil,  ici l’escalier et le portique du Temple. On a l’impression que les vendeurs tombés sur les marches vont chuter encore plus bas.

    Fondée en 1096, l’abbaye bénédictine de Neresheim a été reconstruite de 1747 à 1792 par Balthasar Neumann, un des meilleurs architectes baroques d’Allemagne du sud.

     

     

     

    Les marchands du Temple...

    Un fouet  de  cordes à la main, le Christ est vêtu de rouge et de bleu comme dans l’art médiéval et byzantin, couleurs symboliques de sa divinité et de son humanité.

     

     

     

    Les marchands du Temple...

    La jeune mère emmenant son enfant à l’abri, à gauche apporte une touche d’humanité dans cette scène mouvementée. Elle rappelle les représentations du massacre des saints  innocents.

     

    Marie-Gabrielle Leblanc.

     

     

     


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    « L’art, c’est la plus sublime mission de l’homme, puisque c’est l’exercice de la pensée qui cherche à comprendre le monde et a le faire comprendre. »

    Auguste Rodin

     

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    Autoportrait, (1893)

     

    Olga Boznanska, née le 15 avril 1865 à Cracovie, et morte à Paris en octobre 1940, est une peintre polonaise. Elle fit l’essentiel de sa carrière en France.

    Elle peint surtout des portraits, des natures mortes et quelques paysages.

    Son œuvre la plus célèbre est : La jeune fille aux chrysanthèmes.

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    Jeune fille aux chrysanthèmes (1894)

     

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    Maternité (1902)

     

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    Deux filles (1906)

     

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    Roses

     

    Texte et images wikipédia

     

     

    Je vous offre aujourd’hui un peintre polonais qui a adopté la France pour peindre et vivre. Elle m’a séduite par ses tableaux harmonieux aux couleurs pastel, qui nous racontent la famille, la tendresse maternelle, la couleur des roses…

    Liviaaugustae

     

    Pour voir plus de tableaux et mieux connaître ce peintre, clic sur le lien ci-dessous :

    https://www.youtube.com/watch?v=nva2FeKhWHg

     

     

     

     

     


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