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J'ai lu aussi, (j'ai lu énormément) durant ce mois de novembre, ce non moins excellent ouvrage : « Les champs de braises. » d'Hélie de Saint Marc
je vous en offre ci-dessous, quelques extraits glanés au long des pages...
« Affligé, mais pas écrasé.
Démuni, mais pas désespéré.
Battu, mais non perdu. »
Saint Paul
« « Un homme nu, battu et humilié, reste un homme s'il garde sa propre dignité. Personne ne peut voler l'âme d'autrui si la victime n'y consent pas. »
« Vivre, ce n'est pas exister à n'importe quel prix. »
« Ce n'est pas le premier amour qui compte à la fin d'une vie. C'est celui qui réunit jour après jour deux solitudes, le meilleur de soi et le meilleur d'un autre. C'est l'amour qui se diffuse, celui qui endure, celui qui sait combien le mystère lui est nécessaire. »
« Nos routes font parfois des boucles inattendues. Elles sont parsemées de cailloux et de signes pour qui veut bien les lire. »
« La nuit, j'allais sur le balcon écouter le murmure de la baie pour calmer mon inquiétude. Chaque jour, il fallait trier entre tant d'émotions contradictoires ! Nous pressentions tous qu'un orage était dans l'air, sans savoir ni où, ni quand, ni comment, il allait éclater. »
« Les honneurs », on le sait, sont la fausse monnaie de l'honneur.
Ils s'acquièrent parfois avec des silences complices, des échanges d'intérêts, des lâchetés. »
« Nous escaladions les rochers jusqu'à une cassine*, sous le soleil bourdonnant. Vers l'intérieur, nous regardions, émerveillés les vignes et les oliviers. Vers la mer, nous écoutions le silence du bonheur, loin des clameurs... »
*cassine :
- Petite maison isolée dans les champs, utilisée autrefois comme poste d'embuscade.
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Le Château, la chapelle et le phare romain de Douvres
Le château de Douvres est situé sur une colline dominant la Manche, au nord-est du port de Douvres, comté de Kent en Angleterre. Il possède un grand avantage : c'est le point d'Angleterre le plus rapproché du continent européen.
La place était sans doute fortifiée depuis l'âge de fer, bien avant la conquête romaine.
Les Romains érigèrent un phare qui se dresse encore dans l'enceinte du château, les Saxons érigèrent une église.
Guillaume le Conquérant a étendu les fortifications existantes à cet endroit en 1066, mais c'est Henri II qui a bâti le château actuel et a ajouté, en 1180, le donjon entouré d'un mur d'enceinte.
A travers les siècles, les défenses ont été élargies et améliorées car le château a tenu un très grand rôle militaire. Un labyrinthe de tunnels et des chambres secrètes furent aménagées sous le château pour mieux assurer sa défense.
Le phare romain accolé à la chapelle.
Le phare romain de Douvres, connu sous le nom de « Roman ligthhouse » ou encore « Pharos », a été édifié en 43, juste après l'invasion romaine ; c'est une tour octogonale (intérieurement carrée) de 24 mètres de haut, qui présente encore aujourd'hui quatre niveaux romains et un couronnement médiéval.
Les romains avaient construit aussi un phare à Boulogne-sur-Mer, (Tour de l'Ordre) qui faisait face à celui de Douvres, il n'existe malheureusement plus depuis le XVIIe siècle. On en possède toutefois les plans.
La Torre de Hercules
Le mieux conserver de tout les phares existant construit par les romain, est la « Tour d'Hercule » (en Galicien : Torre de Hercules), ce phare romain situé sur un cap, face à l'Océan Atlantique, domine l'entrée de la ria donnant sur le port de la Corone en Galicie.
(Texte et image wikipédia)
Les romains ayant colonisés, pratiquement toute l'Europe, apportant la culture, la civilisation, l'art, et l'architecture, nous ont laissé de magnifiques monuments, certains ont été détruits mais nous pouvons voir encore aujourd'hui beaucoup de leurs constructions qui défiant les âges restent debout sans trop de dégâts... particulièrement le phare de Galicie.
Ces monuments ont rendu de grands services aux pays qui les possèdent, comme le phare de Douvres en Angleterre !
Liviaaugustae
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« Dieu a entendu les cris du petit : debout ! »
Genèse 21,17
Agar et Ismaël secourus par l'ange (1648)
C'est une œuvre raffinée peinte par Eustache Le Sueur. Nous sommes au chapitre 21 de la Genèse. La servante Agar et son fils Ismaël – chassé par Abraham à la demande de Sarah après la naissance d'Isaac, le fils de Sarah – errent dans le désert et vont périr de soif. L'outre qu'Abraham lui a donné, gît par terre, vide. Mais Dieu ne les abandonne pas. « Quand l'eau fut épuisée, elle jeta l'enfant sous un buisson et alla s'asseoir. Elle se disait en effet : « Je ne veux pas voir mourir l'enfant ! »
Agar, au profil grec très pur, s'apprête a se cacher le visage dans un voile pour sangloter ; l'enfant, mourant, est envahi d'une teinte verdâtre de mauvais augure, lorsque apparaît l'age du Seigneur, radieux de beauté juvénile. Il lui indique le point d'eau salvateur (on ne le voit pas il est en dehors du tableau) « Dieu a entendu les cris du petit. Debout ! Dieu dessilla les yeux d'Agar et elle aperçut un puits. Elle alla remplir l'outre et fit boire le petit. »
Le paysage évoque bien une solitude absolue sans aucun secours humain. Le jour se lève, une douce lumière irise légèrement les légers nuages dans un ciel bleu et d'un jaune très pâles. Le désespoir fait place à l'espérance.
Le Sueur est l'un des meilleurs représentant de « l'atticisme parisien » sous Mazarin, un courant épuré, influencé par Raphaël et l'Antique grecque, aux couleurs claires et lumineuses, qui réconciliait la piété chrétienne et la beauté grecque.
Agar, très belle, a un profil très pur et une coiffure inspirée de la Grèce antique.
L'ange, lui aussi évoque la Grèce antique avec son profil classique et la pureté des lignes des drapés et ses ailes d'un blanc immaculé.
Ismaël, fils d'Abraham et d'Agar, grandit au désert avec sa mère et deviendra plus tard un tireur à l'arc.
Marie-Gabrielle Leblanc
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Autoportrait à la mort violoniste
Arnold Böcklin, né le 16 octobre 1827 à Bâle et mort le 16 janvier à San Domenico di Fiesole, en Italie, est un peintre, dessinateur, graphiste et sculpteur suisse.
Avec Hodler, Klinger, c'est l'un des principaux représentants du Naturalisme allemand, courant artistique rompant avec la peinture académique de la deuxième moitié du XIXe siècle.
Des surréalistes comme Dali, Ernst et De Chirico ont vu en lui un précurseur et l'ont salué comme un « artiste génial et ironique ».
Fils du marchand Friedrich Böcklin, il part s'installer en Allemagne pour étudier à l'Académie des Beaux-Arts de Düsseldorf...
Vénus Anadyomène (1872)
L'île des morts (version 1886)
Nymphe et Satyre (1871)
Portrait du jeune Salm Reifferscheidt
(texte et images wikipédia)
Précurseur des démolisseurs de l'art, (c'est dommage, il avait beaucoup de talent), Böcklin, voulut avec les autres cités au début, sous prétexte que la peinture était trop « académique », (alors qu'ils ont tous été étudier l'art à l'Académie) faire autrement, faire « original » ils ont pour ce faire, massacré l'art !
Les successeurs n'ont eu qu'à suivre et ont été crescendo, aujourd'hui, on se demande si on peut encore considérer les « trucs » qui encombrent les salles de nos Musées, comme de l'art !
Ce sont bien sûr les deux derniers tableaux « académiques » qui me plaisent le plus !
Liviaaugustae
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Le « Mulsum », une boisson originale afin d'épater nos invités, à servir en apéritif, dans des « kantharos », pour accompagner les amuse-bouches.
Liviaaugustae
Bacchus (1808)
Erik Gustaf Göthe
(image wikipédia)
La vigne comme l'olivier sont des cadeaux des dieux donnés à un peuple...
Dionysos pour les Grecs et Bacchus pour les Romains est le dieu de la vigne. Il tient dans sa main droite le thyrse, longue baguette entourée de feuilles de vigne et de lierre.
Le vin prêtait à des débordements lors des orgies grecques. Dionysos accompagné de son père adoptif Silène, monté sur un âne, suivi par des petits dieux des champs appelés satyres ainsi que des nymphes échevelées, les bacchantes, restent dans l'imagerie populaire. Ce cortège totalement aviné s'accompagnait de cymbales, de tambourins et de flûtes et arpentait les campagnes. (C'est de la mythologie)
Le vin est l'élément indispensable du symposium célèbre banquet grec. Le terme signifie « la fête de boire ensemble ». C'est le moment juste après le repas du soir où les hommes continuent la soirée, évinçant les femmes et les enfants, afin de s'adonner au plaisir de boire. Les hommes semi allongés sur des litière placées le long des murs, sont servis dans la salle de réception.
Aujourd'hui le mot « symposium » est employé pour désigner une réunion ou un congrès de spécialistes.
On pouvait trouver lors de ces symposiums du Mulsum, qui est un vin miellé et épicé, je vous offre la recette ci-dessous :
Kantharos dans lesquels les grecs dégustaient le Mulsum
Recette du Mulsum
Ingrédients : -
75 cl de bon vin rouge corsé (oubliez le père Julien ou autre du même acabit)
25 cl d'eau
2 cuillère à soupe de miel liquide
2 cuillère à soupe d'eau
2 cuillère à café de poivre blanc
Dans une casserole, faites chauffer le miel avec les 2 cuillerées d'eau ainsi que le poivre. Aux premiers bouillons, diminuez le feu et laissez encore chauffer pendant 1 à 2mn. Ecumez délicatement. Dans une carafe, versez 75 cl de vin, 25 cl d'eau, ajoutez le mélange miel/poivre. Laissez infuser 24 à 48 heures. Avant de servir, filtrez la préparation. Servir très frais.
Tchin tchin !
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