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    Regard sur l'art...

     

    Abbott Handerson Thayers

     

     

     

    Né le 12 août 1849 à Boston et mort le 29 mai 1921 à Dublin est un peintre américain.

     

    Il vint en France, (c'était un passage presque obligé à l'époque), il fut l'élève de Jean-Léon Gérome à l'école des Beaux de Paris.

     

    Durant le dernier tiers de sa vie, il travailla avec son fils Gérald sur un ouvrage important traitant du camouflage dans le monde naturel. Cet ouvrage a joué un important rôle sur le camouflage militaire durant la Première Guerre Mondiale. (Bien qu'il a été l'objet de nombreuses moqueries, notamment de la part Théodore Roosevelt.)

     

     

    Regard sur l'art...

    Angel (1887)

     

     

    Regard sur l'art...

    Mémorial Stevenson (1903)

     

     

    Regard sur l'art...

    Monadnoch in winter (1904)

     

     

    Regard sur l'art...

    My children (1896-1910)

     

     

    Regard sur l'art...

    Windged figure

     

    (Une figure ailée)

     

     

    Regard sur l'art...

    Angel of the dawn (1919)

     

    (Ange de l'aube)

     

     

    Regard sur l'art...

    Roseate spoonbills (1905-1909)

     

    (Spatule rosée)

     



     

    Texte et images wikipédia

     



     



     

    J'aime beaucoup les anges, (même s'ils ont l'air parfois mal empaquetés) de ce peintre vagabond, (américano/irlandais) ainsi que ses « roseate spoonbills ...

     

    Mais j'ai une grande attirance pour son paysage bleu enneigé, on a l'impression que le monde est pris par la glace et le froid, que la vie s'est arrêtée comme frigorifiée!! C'est un tableau effrayant pour moi !

     

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    6 Janvier 2017

     

    Aujourd'hui nous fêtons la visite des Mages à la crèche de Bethléem !

     

    (l'église la fêtera officiellement dimanche 8 janvier)

     

     

    Les Mages à Bethléem...

    L'étoile de Bethléem (1920)

     

    Waldemar Flaig

     

    (Image wikipédia)

     

     

     

     

     

    Les rois mages

     

     

     

    Se sont des savants, qui viennent d'Orient,

     

    Où poussent la rose et l'oranger.

     

    L'étoile pour eux s'était levée.

     

    Obéissants mais surtout curieux, ils l'ont suivit.

     

    Elle les a conduit tout au long du chemin.

     

    Voilà qu'elle s'arrête rayonnante,

     

    Au-dessus d'une grotte,

     

    Sur la paille d'une mangeoire, un Enfant dort.

     

    Joseph et Marie veillent et prient à ses côtés,

     

    L'âne et le bœuf, soufflent de concert pour le réchauffer,

     

    Heureux d'être si près de Dieu.

     

    Les Mages apportent dans leurs coffres,

     

    Sur les chameaux aux dos bossus :

     

    L'or, l'encens et la myrrhe.

     

    Devant ce tout Petit, tous trois s'agenouillent

     

    Pour Lui offrir leurs riches présents.

     

    Et le ciel et la terre chantent alléluia !

     

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     

     

     

    « Les Pères de l'Église, comme Irénée de Lyon (IIe siècle), voyaient dans l'or la reconnaissance de la royauté de Jésus, dans l'encens celle de sa divinité, dans la myrrhe sa mort sur la croix, donc son humanité.

     

    L'or, l'encens et la myrrhe disaient donc la véritable identité et la grandeur encore cachée de l'enfant nouveau-né, Fils de Dieu. « 

     

     

     

    Un peu d'histoire

     

     

     

    Les astrologues babyloniens avaient calculé avec une précision étonnante la venue de l'étoile du Messie. Ils attendaient la naissance du « dominateur du monde » à partir de l'an 7 avant Jésus Christ, donc à l'époque où vivait Marie de Nazareth !

     

    Kepler, un des pères de l'astronomie moderne, observa en décembre 1603 la conjonction très lumineuse (c'est-à-dire la rencontre sur une ligne droite) de Jupiter et de Saturne dans la constellation des Poissons. Il établit grâce à ses calculs que le même phénomène (qui provoque une intense lumière dans le ciel étoilé) devait s'être produit également en l'an 7 avant JC, puis découvrit ensuite un ancien commentaire de l'Ecriture, du rabbin Abarbanel, rappelant que, selon une croyance des juifs, le Messie devait apparaître précisément lorsque, dans la constellation des Poissons, la lumière de Jupiter et de Saturne ne ferait plus qu'une !

     

    Or pour les astrologues babyloniens, cette conjonction qui ne s'observe qu'une fois tous les 794 ans s'était produite 3 fois en 7 avant JC : le 29 mai , le 1er octobre et le 25 décembre. Ils considéraient donc la constellation des Poissons comme le signe de la fin des temps, c'est-à-dire du commencement de l'ère messianique.

     

     


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    Demain, nous fêterons la visite des Rois Mages, à la crèche : l'Or l'Encens et la Myrrhe.

     

    Ne sachant pas ce qu'était exactement cette myrrhe, que les Rois Mages on offert à la crèche et dont j'entends parler depuis ma plus tendre enfance, j'ai été enquêter sur internet, pour en savoir plus... wikipédia m'a offert les explications ci-dessous !

     

    Liviaaugustae

     

     

    Nature la Mirrhe...

    L'arbre à myrrhe.

     

     

     

     

     

    L'histoire de la myrrhe est aussi ancienne que celle de l'encens. Les Egyptiens la connaissent depuis quatre millénaires et en faisaient un des composants du Kyphi. Elle était également utilisée dans les embaumements.

     

    On la récolte sur le tronc où elle suinte naturellement, cette gomme durcie à l'air et forme des concrétions solides brun-rouge.

     

     

    Nature la Mirrhe...

    Cristaux de myrrhe

     

     

     

     

     

    Pour les Hébreux, la myrrhe est l'un des principaux composants d'une huile d'onction sainte. A ce titre, elle fait partie des cadeaux apportés à Jésus par les mages. Ce parfum est parfois associé à l'érotisme il est mentionné sept fois dans le Cantique des Cantiques, par exemple dans le verset 1, 13 : « Mon bien-aimé est pour moi un bouquet de myrrhe, qui repose entre mes seins. »

     

    Les Grecs l'on aussi associé à la légende de Myrrha, la fille de Cinyras, roi de Chypre. Des Gorgones la poussèrent à avoir une relation incestueuse avec son père. Après quoi elle fut transformée en arbre à myrrhe, dont l'écorce se fendit pour donner naissance à Adonis.

     

    Les Grecs ont fait un grand usage de la myrrhe, allant jusqu'à en parfumer leur vin.

     

    Aujourd'hui, la myrrhe est employée surtout en parfumerie, pour les parfums de type oriental, où elle accroît la sensualité des notes de la rose. Elle entre aussi dans la composition de la Bénédictine. En aromathérapie, on extrait une huile essentielle de la gommo-oléosine. Le pouvoir astringent de la myrrhe, est utilisé dans le traitement des ulcères de la bouche et des gencives. Mélangée au vin, la myrrhe augmente son pouvoir euphorisant, et selon une coutume juive, ce breuvage était proposé aux suppliciés, ce qui fut le cas de Jésus ? Elle est également évoquée lors de l'embaumement de son corps.

     

    A noter que la myrrhe, comme l'or et l'encens, fait partie des produits précieux du commerce international de l'époque. La forte demande, la difficulté d'augmenter la production ainsi que les contraintes liées au transport, ont fait de la myrrhe un produit très coûteux, qui se négocie au même prix que l'or.

     

    (Texte et images wikipédia)

     

     

     


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    « Le 23 décembre dernier je vous ai parlé, de la naissance des crèches à Greccio, petite ville d'Italie, dans laquelle, Saint François d'Assise, réalisa la première crèche vivante avec les habitants, mais aussi avec l'âne, le bœuf et les moutons.

     

    (Cette nuit historique de Noël, les chrétien peuvent la revivre encore aujourd'hui, tous les ans à Greccio, et les animaux participent à cette Nuit de Noël conformément aux souhaits de saint François, ils sont admis dans l 'église durant la célébration du mystère de l'incarnation - au titre de la dimension fraternelle entre toutes choses créées).

     

    J'ai donc cherché à quoi ressemblait ce sanctuaire je l'ai trouvé magnifique, je vous invite à y faire un petit tour :

     

    Liviaaugusate

     

     

    Le sanctuaire de Greccio...

    Le monastère à flanc de montagne

     

     

     

    Le sanctuaire de Greccio est situé sur les pentes du mont Lacerone et domine le fleuve Velino, à environ 15 km de Rieti qui est la ville la plus proche, ce sanctuaire offre une vue magnifique sur la vallée, aux pèlerins qui viennent y prier.

     

    C 'est un couvent franciscain érigé par saint François, au-dessus de la grotte où il organisa la première crèche vivante, (de nombreux chrétiens de la région se lançaient dans l'aventure du pèlerinage à Bethléem et Jérusalem, territoire alors occupé par les turcs à l'époque ; il décida donc de créer un « Bethléem » en Italie, pour éviter aux chrétiens de se faire massacrer sur le chemin de Bethléem et de Jérusalem).

     

    « La nouvelle se répandit au bourg et les villageois arrivèrent avec lumière et cierges, une messe fut célébrée par un des frères franciscain et François donna le sermon. (Récit de Thomas de Celano, biographe du saint) »

     

    La chapelle attenante, comprend une galerie supérieur où sont exposées des crèches venant des quatre coins du monde, des traditionnelles et des modernes, faites de matériau divers (verre, bois, terre, céramique, bronze), elles expriment dans une grande variété culturelle le même émerveillement devant le mystère de la naissance de Jésus à Bethléem.

     

     

    Le sanctuaire de Greccio...

    Le sanctuaire

     

     

    Le sanctuaire de Greccio...

    L'intérieur du sanctuaire

     

     

    Le sanctuaire de Greccio...

    La crèche sculptée dans le roc.

     

     

    Le sanctuaire de Greccio...

    Vue sur la vallée

     

    (appelée en Italie « Vallée sacrée »)

     

     

     

    (Images internet)

     

     

     

     

     

     


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    L'hiver s'est installé avec sa froidure, son ciel gris, ses brouillards givrants, et ses confettis neigeux... on grelotte littéralement !

     

    Pour illustrer les brutalités hivernales auxquelles nous sommes assujettis en ce moment, suivons Jean Godard poète baroque, dans : «  les champs enfarinés  de neige éparpillées»...

     

    Si je connais la « musique baroque », c'est la première fois que j'entends parler de poésie baroque, que j'ai découvert avec grand plaisir !

     

    Liviaaugustae

     

     

    Hiver...

    Hiver

     

    (image internet)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les champs enfarinés de neige éparpillée

     

    Les champs enfarinés de neige éparpillée
    Sont tapissés de blanc, et les arbres couverts
    De gros monceaux neigeux tremblent presque à l'envers,
    Borée* galope en l'air comme à bride avalée.

    On marche maintenant sur la Seine gelée,
    Et sans crainte de rien on la passe au travers,
    Le vent rabat les huis d'un branlement divers,
    Au centre de Pluton la chaleur s'est coulée.

    Tout est pour le présent hérissé de glaçons,
    On n'oserait sortir maintenant des maisons,
    Tant ce janvier-ci fait craindre sa froidure,

    Si n'éteint-elle point mon brasier amoureux,
    Ni mon feu ne fond point son glaçon froidureux,
    Ainsi pour vous, Madame, et chaud et froid j'endure.

     

    Jean Godard

     



     

    *Borée:Dans la mythologie grecque signifie littéralement « le vent du Nord ». (Dictionnaire Larousse)

     



     



     

    Un mot sur le poète :

     



     

    Jean Godard (1564-1630) est un poète baroque français.

     

    Il est influencé pour ses poésies amoureuses par Ronsard et Desportes. Il est aussi un poète satirique, auteur dramatique et un grammairien.

     

    Ecrivain éclectique, à l'aise tout autant dans la poésie héroïque et la réflexion morale que dans la comédie ou les traités de langue et de grammaire. Mais c'est surtout un poète amoureux, dans la lignée du Pétrarquisme. La façon dont il utilise les thèmes mignards et les grâces affectées, de mise dans les hommages rendus à la Dame aimée, témoigne d'une originalité très personnelle. S'il se plaît à jouer avec les images et les mots, recherchant constamment les antithèses et les oxymores, c'est pour traduire la souffrance lancinante de l'amour en même temps que le plaisir pris à ces souffrances. Paradoxe qui fait le fond même de sa manière et qui le pousse à cultiver tous les thèmes propices à traduire l'ambiguïté. Et poésie qui poursuit une sorte de rêve impossible : celui de réunir les contraires, de réunifier la dualité de l'être, de retrouver l'un dans le différent, le multiple, le contradictoire, c'est qui donne à ce maniérisme, riche, selon le jugement porté par Colletet, « en pointe d'esprit, antithèses et contrebatteries de mots. »

     

    Le fondement d'une quête d'esprit propre à l'âge du baroque.

     

    (Texte Wikipédia)

     

     


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