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    La souris est en retraite...

     

     

     

    Depuis de longues années déjà, elle court, elle clique et re-clique, cela n'arrête jamais ! La souris est fatiguée et s'en va aux champs se reposer.

     

    Elle est ravie, car elle rencontre le pivert qui lui dit :  « à quoi bon t'échiner ?

     

    Et les violettes se haussent vers elle sur le bout de leurs tiges et lui disent doucement : « Reposes-toi, tu as fait du joli travail, il est temps de la retraite, nous, nous nous contentons de sentir bon. ET les sources sous la mousse lui font une musique divine, et dans les branches , au-dessus de sa tête, les fauvettes viennent lui chanter leurs plus jolis airs, et toute la campagne alentours lui fait signe.

     

    Elle a laisser tomber le travail à l'ordi et s'en est allé !

     

    (Extrait de Mr le sous-préfet aux champs de Daudet arrangé par moi, pour cette souris, qui ne veut plus cliquer)

     

    A bientôt avec la remplaçante

     

    Liviaaugustae

     


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    J'ai découvert dans une de mes revues, un article décrivant les magnifiques portes des hôtels particuliers à Paris, j'ai eu un coup de cœur pour ces si jolies portes je pense que dans toutes les grandes villes de France, on peut retrouver de pareils des chefs-d'œuvres,car dans le vieux Nantes on en trouve aussi.

     

    Une belle idée si nous nous rendons dans la capitale, promenons-nous (non pas dans les bois) mais dans les Marais et sur les Grands Boulevards, pour admirer toutes ces œuvres d'art et cela sans bourse déliée !

     

    Liviaaugustae

     

     

     

    La porte se referme...grincement de gonds, clac et soudain un nouveau monde ! Dehors la ville bruyante, après le calme du dedans (...)

     

    Les portes d'hôtels particuliers, des belles maisons du Marais, du Faubourg Saint-Germain ou des Grands Boulevards relèvent de l' œuvre d'art (...)

     

    Une porte sublime qui reste visible par tous « c'est un cadeau pour le passant, un musée gratuit pour le promeneur » (…)

     

    Ces huis sont le fruit du travail d'artisans dont on a perdu le savoir faire aujourd'hui (…)

     

     

    Les portes de Paris...

    Porte verte néogothique (XIXe)

     

     

    Les portes de Paris...

    Porte rouge Régence (XVIIIe)

     

     

    Les portes de Paris...

    Porte Empire en bois

     

     

     

    Les ornements de ces portes sont tout aussi magnifiques...

     

     

    Les portes de Paris...

    Heurtoir lion inspiré de l'antiquité

     

     

    Les portes de Paris...

    Créature mi-faune, mi-bouc (XVIIe)

     

     

    Les portes de Paris...

    Heurtoir (XVIIIe)

     

     

    Les portes de Paris...

    Heurtoir (XVIIIe)

     

     

    J'espère que cette promenade au cœur de Paris vous a plu !

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Le botaniste inspiré...

     

    Portrait de Jean-Jacques Rousseau (1753)

     

    Quentin de La Tour

     

     

     

    Le 28 juin 1712, Jean-Jacques Rousseau naît à Genève. A 16 ans il rencontre Madame de Warens, il s'installe chez elle aux Charmettes, près de Chambéry.

     

    Elle tente de l'intéresser aux plantes médicinales et aux promenades botaniques. En vain, il s'en détourne, mais plus tard il s'en souviendra dans ses « Confessions ».

     

    En 1762, après la condamnation par le Parlement de Paris de son ouvrage « Emile ou de l'Education », jugés impies et dangereux, il retourne en Suisse et développe où il va développer véritablement in intérêt pour la botanique.

     

    Le 1er août 1765, dans une lettre adressée à Monsieur Devernois, il écrit : « Je raffole de la botanique : cela ne fais qu'empirer tous les jours, je n'ai plus que du foin dans la tête, je vais devenir plante moi-même un de ces matins, et je prends déjà racine... ».

     

     

    Le botaniste inspiré...

    Rousseau herborisant à Ermenonville

     

    Georges Friedrich

     

     

     

    C'est dans le canton de Berne qu'il va constituer son premier herbier.

     

    En 1766, Rousseau quitte la Suisse pour l'Angleterre, où il rencontre la Duchesse de Portland, férue de botanique, qui l'aide à compléter sa collection de plantes et avec qui il entretiendra une longue correspondance botanique.

     

    Il se piqua aussi de composer et surtout de critiquer le pauvre Rameau et à travers lui Versailles et ses occupants dans ce que l'on a appeler « la querelle des bouffons », ce fut un éreintement de Rameau qui en mourut.

     

     

    Le botaniste inspiré...

    Musique de la mélodie « Avril » sur un poème de Rémy Belleau

     

    (Si Rameau a passé à la postérité pour les œuvres musicales qu'il a laissé, Rousseau et Belleau à ma connaissance, ne sont pas reconnu dans le monde musical !)

     

     

     

    De retour en France en 1767, il se voit offrir un herbier composé de plus de 2.000 plantes étrangères et rares. Louis XVI malgré sa condamnation, ne lui en veut point, l'autorise à herboriser dans les jardins de Versailles, de Vincennes et de Saint-Cloud.

     

    De 1771 à 1775 entre la publication de lettres sur la botanique et la rédaction d'une introduction à un dictionnaire sur ce sujet, il réalise des herbiers portatifs qu'il va vendre. S'ensuit une écriture inachevée de ses « Rêveries du promeneur solitaire » entre 1776 et 1778.

     

     

    Le botaniste inspiré...

    La fameuse rêverie !

     

    (Qu'il est de bon ton d'adôôôrer aujourd'hui!, ce livre, je l'avoue m'a rasé !)

     

     

     

    Le 20 mai 1778, quelques semaines avant sa mort, Rousseau s'installe à Ermenonville. Il ramasse en forêt et autour de l'abbaye royale de Chaalis des plantes et des fleurs.

     

    Un de ses derniers herbiers est conservé au Musée de Fontaine-Chaalis.

     

     

     

    (Images wikipédia)

     

     

     

     


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    C'est la question que se pose souvent les femmes qui doivent nourrir leur famille !

     

    Il faut bien sûr tenir compte des goûts et des préférences de chacun, sachant que le fils déteste les haricots verts leur préférant les petits pois, que chez la fille c'est tout le contraire, tandis que le mari, n'aime pas du tout les légumes il en mange mais préfère autre chose, de la soupe par exemple, cette dernière est la bête noire des enfants, il vous dit prudemment sans trop se mouiller  : ma chérie, fait pour le mieux », en espérant avoir de la soupe et de couper aux légumes.

     

    La maîtresse de maison est donc seule à assumer la responsabilité du choix des aliments !

     

    Combien de fois je me suis casser la tête pour les repas du soir, combien de fois j'ai ménagé la chèvre et le choux oubliant mes goûts personnels, en trouvant un repas qui plaise à tout le monde ?

     

    Bien qu'aujourd'hui nous ne soyons plus que toutes les deux ma fille et moi, ce n'est pas plus facile, et hier soir, fatiguée de me casser la tête depuis tant d'années, je nous ai préparé un repas avec les moyens du bord, les provisions du frigo, cette improvisation s'est révélée délicieuse, nous nous sommes régalées.

     

    La recette de cette tarte est d'une grande simplicité.

     

     

    Que va-t-on manger ce soir ?

    Tarte aux tomates cerises multicolores

     

     

     

     

     

    Il vous faut :

     

    1 pâte feuilletée

     

    1 barquette de petites tomates de plusieurs couleurs de préférence (c'est plus joli, mais des tomates unicolores feront l'affaire)

     

    3 cuillerée à café de moutarde à l'ancienne

     

    1 Gervita

     

    herbes de Provence

     

    1 filet d'huile d'olive

     

    (c'est ce que j'avais au frigo, et c'était très bon)

     

     

     

    Tartinez de moutarde le fond de tarte (après l'avoir déroulée bien entendu dans le fond du moule), étalez par-dessus le « gervita ».

     

    Installez vos petites tomates cerises coupées en deux, parsemez-les d'herbes de Provence, arrosez d'un filet d'huile d'olive, enfournez à 200° pendant 20 minutes.

     

    Accompagnez de salade.

     

     

     

    Et puis, il me restait quelques pommes, j'ai donc fait des pommes au four et aux amandes.

     

    Que va-t-on manger ce soir ?

     

     

     

    Ingrédients

     

    1 pomme par personne (« golden » de préférence, mais avec des royal Gala c'était très bon)

     

    20gr de beurre tendre (j'ai mis du beurre salé c'était délicieux )

     

    55gr de sucre

     

    40 gr d'amandes effilées

     

    1 pincée de cannelle en poudre

     

    250gr de crème fraîche épaisse

     

     

     

    Dans un récipient, mélangez sucre, cannelle et beurre, rajoutez les amandes.

     

    Découpez les pommes en rondelles après en avoir ôté le cœur.

     

    Installez dans un plat à four les rondelles de pommes de façon à reconstituer la pomme en insérant entre chaque rondelle un peu de mélange, beurre/sucre/amandes et cannelle.

     

    Enfournez pour 35mn au four chauffé à 180°

     

    Accompagnez de crème fraîche.

     

    (Mais comme je n'en avais pas, nous les avons dégustées sans crème, c'était très bon et sûrement moins gras!)

     

    Bon appétit

     

    Liviaaugustae

     

     

     


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    Proverbes créoles...

     

    (image internet)

     

     

     

    « Fwecanté chien ou ka trapé puce »

     

    Fréquentez un chien vous attraperez des puces. (Heureusement tous les chiens n'ont pas de puces)

     

     

     

    Moralité : Quand on a de mauvaises fréquentations on est plus ou moins contaminé

     

     

    Proverbes créoles...

    Qu'y a-t-il derrière ce volet hermétiquement clos ?

     

    (image internet)

     

     

     

    « Pa conèt mové »

     

    Ignorer est nuisible

     

    Moralité : Ne pas agir sans savoir !

     

     

    Proverbes créoles...

    Un saut magique, mais si on le rate, il faut recommencer !

     

    (image internet)

     

     

     

    « Pwemié saut pa saut »

     

    Première chute n'est pas une chute

     

    Moralité : Si vous ne réussissez pas du premier coup, persévérez, ne vous avouez pas vaincu.

     

     

     

     

     

    Ces trois proverbes sont toujours d'actualité, :

     

    • les mauvaises fréquentations (surtout pour les jeunes) sont toujours à craindre et les puces d'aujourd'hui sont mortelles !

    • Quand une porte ou une fenêtre est fermé on ne sait jamais ce que l'on va trouver derrière, avec les personnes c'est pareil ! Il faut donc se méfier et ne pas foncer tête baisser !

    • Si le premier saut est raté il faut recommencer, car le raté ne compte pas !

    • Liviaaugustae

     

     

     


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