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    Adieu Madame !...

     

    Adieu Madame !

     

    Montserrat Caballé, s'est éteinte aujourd'hui à 85 ans.

     

    Elle nous a régalé de sa voix d'une douceur infinie.

     

    Je ne me lasse pas d'écouter le CD que mon mari m'a offert voilà bien des années.

     

    Clic sur le lien ci-dessous pour écouter cette grande Dame :

     

    https://www.youtube.com/watch?v=RxZSP1Dc78Q

     


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    Je vous présente aujourd'hui, cette artiste française que j'ai découvert au détour des pages d'une revue, dont les tableaux charmants m'ont tout de suite attirés, malheureusement je n'ai trouvé qu'un seul alors qu'elle a énormément peint, vous pourrez la retrouver sur internet. C'était aussi une femme de lettre qui possédait une grande culture.

     

    Liviaaugustae

     

     

     

    Regard sur l'art...

    La marquise de Grolier (1788)

     

     

     

    Charlotte Eustache Sophie de Fuligny-Damas, épouse Grollier, dite Marquise de Grollier, née le 21 décembre 1741 et morte en 1828, est un peintre français, elle est l'élève de Jean-Baptiste Greuze et de Gérard Van Spaendonck.

     

    Elle était aussi une grande amie de'Elisabeth Vigée Lebrun qui ne tarit pas d'éloges dans ses souvenirs :

     

    « Madame de Grollier, quoiqu'elle recherchât peu le monde, était connue de toute la haute société, dont elle faisait le charme et l'ornement par son esprit supérieur...

     

    Sa conversation, toujours animée, était riche d'idées, pleine de traits, et pourtant on ne pourrait citer parmi tant de bons mots qui lui échappaient sans cesse, un seul mot qui fût entaché de médisance...

     

    Madame de Grollier peignait les fleurs avec une grande supériorité. Elle parlait peinture à merveille, comme elle parlait de tout, au reste, car je ne suis jamais sortie du salon de madame de Grollier, sans avoir appris quelque chose d'intéressant ou d'instructif...

     

    ...tant de générosité de cœur, tant de noblesse d'âme, qu'elle a dû à cette façon d'être des amis véritables et dévoués, qui lui sont restés fidèles jusqu'à son dernier jour.

     

    Personne d'ailleurs, n'avait autant que madame de Grollier, ce charme dans les manières, ce ton parfait, que l'on ne connaît plus aujourd'hui et qui semble avoir fini avec elle; car hélas! elle a fini, et cette pensée est une des bien tristes pensées de ma vie; elle a fini, jouissant encore des hautes facultés de son esprit. Elle adressa à Dieu une prière qui fit fondre en larmes et saisit d'admiration tous ceux qui l'écoutaient. Elle pria pour elle, pour son pays, pour cette restauration qu'elle croyait devoir assurer le bonheur des Français. Elle parla longtemps comme Homère, comme Bossuet, et rendit le dernier soupir. »

     

    Elle est considérée à son époque comme une grande spécialiste des fleurs, aussi bien sur toile que naturelles.

     

    Elle perd son mari en 1793, guillotiné à Lyon.

     

    La Révolution la force à s'expatrier. Elle voyage en Suisse, en Allemagne et en Italie. À Florence son talent fut rapidement reconnu et son atelier fut fréquenté par des artistes célèbres. Le sculpteur italien Antonio Canova l'avait surnommée "le Raphaël des fleurs". La peinture ne fut pas son seul art, elle se mit à la mosaïque et y fit merveille.

     

     

     

    Regard sur l'art...

    Still Life

     

    (Nature morte)

     

    En hommage à son professeur Van Spaendonck

     

     

     


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    Un jour de crachin en août dernier, nous avons avec ma fille été visiter la magnifique cathédrale de Vannes. Malheureusement j'ai du emprunter les images chez wikipédia, car avec la foule qui déambulait, et croyez moi, çà déambule, surtout si brusquement des petits nuages décident de crachiner comme aujourd'hui... et c'est alors la foire d'empoigne, il se trouvait toujours une tête ou même des enfants monté sur trottinette qui se baladaient dans la nef et les travées, une vraie foire vous dis-je !

     

    Et pourtant, à l'intérieur que de merveilles !

     

    Liviaaugustae

     

     

     

    La cathédrale de Vannes...

    Dépassant des toits des maisons lovées contre elle, le clocher gothique pointe vers le ciel...

     

     

     

    La cathédrale de Vannes...

    Ses gargouilles...

     

     

     

    La cathédrale Saint-Pierre de Vannes est une cathédrale catholique romaine située à Vannes, dans le département du Morbihan en France. Siège du diocèse de Vannes, elle porte aussi le titre de basilique mineure.

     

    De style gothique, elle est élevée sur le site de l'ancienne cathédrale romane.

     

    Sa construction s'étend sur cinq siècles, du XVe au XIXe siècle, et si l'on inclut la durée d'existence de la tour-clocher romane conservée de l'ancien édifice, on arrive à une durée de construction de sept siècles. Dans son ensemble, l'édifice reste, malgré tout, fidèle à l'ancienne romane et comprend une nef accompagnée de dix chapelles latérales, un transept à bras inégaux, un chœur enveloppé d'un déambulatoire et en enfilade deux chapelles axiales.

     

     

     

    La cathédrale de Vannes...

    Le maître hôtel, avec les deux beaux anges de chaque côté

     

    (C'est une des photos que ma fille à pu faire, sans touristes)

     

     

     

    La cathédrale de Vannes...

    La magnifique statue de Notre-Dame du Méné, (XVIIe siècle)

     

     

     

    La cathédrale de Vannes...

    Les grandes orgues

     

     

     

    La cathédrale de Vannes...

    Haut-relief de la Cène (XVIIe siècle)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Me voici de retour, après une pause forcée, imposée par mon ordi.

     

    Après la visite d'un technicien, il « remarche »  cependant aux dires de ce dernier, il est nase alors que c'est un jeunot de 2 ans seulement !

     

    Mais aujourd'hui à l'ère de la consommation, les objets sont fabriqués pour durer juste le temps de la garantie et les deux ans sont écoulés...

     

    Et nous voilà déjà en automne, j'ai l'impression que l'été s'est très vite envolé...

     

    Mais goûtons ce mois d'octobre au goût de pomme comme nous le propose Lucie Delarue-Mardrus !

     

     

     

    Une odeur de pommes...

    Les pommes de l'automne

     

    (image internet)

     

     

     

    L'odeur de mon pays

     

    L'odeur de mon pays était dans une pomme

     

    Je l'ai mordu avec les yeux fermés du somme

     

    Pour me croire debout dans un herbage vert.

     

    L'herbe haute sentait le soleil et la mer,

     

    L'ombre des peupliers y allongeait des raies,

     

    Et j'entendais le bruit des oiseaux, plein les haies,

     

    Se mêler au retour des vagues de midi

     

    Je venais de hocher le pommier arrondi

     

    Et m'inquiétais d'avoir laissé ouverte,

     

    Derrière-moi, la porte au toit de chaume mou...

     

    Combien de fois ainsi, l'automne rousse et verte,

     

    Me vit-elle au milieu du soleil, et debout,

     

    Manger les yeux fermés, la pomme rebondie

     

    De tes prés, copieuse et forte Normandie !...

     

    Ah ! Je ne guérirai jamais de mon pays.

     

    N'est-il pas la douceur des feuilles cueillies

     

    Dans leur fraîcheur, la paix et toute l'innocence ?

     

    Et qui donc a jamais guéri de son enfance ?

     

    Lucie Delarue- Mardrus

     

     

     

     


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