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    Une librairie comme je les aime...

     

    (image internet)

     

     

     

    Quelques belles perles entendues en librairies et relevées par Jean-Loup Chifflet :

     

     

     

    • La Cousine bête (Bette), d'honoré de Balzac

    • Le Grand Môme (Meaulne) d'Alain Fournier

    • Le Zoo de Hurlevent (Les Hauts de Hurlevent)d'Emily Brontë

    • Le Procès de Kafka, de qui est-ce ?

    • L'Immigré (L'Etranger) d'Albert Camus

    • Les Fourberies d'escarpins (de Scapin) de Molière

    • Les Rougons Macabres (Macquart) de Zola

    • Thérèse Ramequin (Raquin) de Zola

    • Le Che est Homo (Ecce homo) de Frédéric Nietzsche

    • Les oiseaux se cachent pour dormir (mourir) Colleen Mac Cullough

    • Neuf-trois (l'An neuf) de Victor Hugo

    •  Je cherche « J'attends un enfant » mais je ne sais pas de qui . (J'aime beaucoup celle-là!)

     

     

     

    Dans le même esprit, ma belle-mère qui changeait systématiquement les titres des films ou les noms des acteurs nous a fait beaucoup rire autrefois avec ses perles.

     

    • Par exemple connaissez-vous : Omer Pacha ? C'est le nom dont elle avait affublé Omar Sharif.

     

    • « L'horloger de Saint Paul », titre du film de Tavernier, était devenu « Le boulanger de Saint Pierre ».

    • Quand elle parlait de la « Grande poupée », il fallait entendre « Grandeur Nature », film franco- italo-espagnol de Luis Garcia Berlanga sorti en 1974.

    • Les « Galettes de Pont-Aven », quand à elles étaient devenues « les Galettes de Saint Michel », délicieuses petites galettes bretonnes par ailleurs, qui existent réellement et qu'elle achetait souvent.

     

    Mais la liste serait trop longue à énumérer et je crains de vous lasser.

     

    Liviaaugustae

     


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    J'ai découvert au cours d'une lecture, ce poète qui est malheureusement, complètement oublié .

     

    Je trouve pourtant ses poèmes, consacrés à l'amour magnifiques.

     

    Je vous en offre un petit que je trouve tout à fait ravissant.

     

    Liviaaugustae

     

     

     

    Le terrestre amour...

     

    (image internet)

     

     

     

    Et le terrestre amour, nous fait voir l'Eternel.

     

    "Souvent je me demande et je cherche en tout lieu
    Ce qu’est Dieu sans l’amour, ou bien l’amour sans Dieu.
    Aimer Dieu, n’est-ce pas trouver la pure flamme
    Qu’on crut voir dans les yeux de quelque jeune femme ?
    Dans cette femme aussi n’est-ce point ici-bas

     



     

    Chercher comme un rayon du dieu qu’on ne voit pas ?
    Ainsi, ces deux amours, le céleste et le nôtre,
    Pareils à deux flambeaux, s’allument l’un par l’autre :
    L’idéal purifie en nous l’amour charnel,
    Et le terrestre amour nous fait voir l’éternel."

     

    Auguste Brizeux

     

     

     

    Un mot sur le poète

     

     

     

    Le terrestre amour...

    Auguste Brizeux

     



     

    Julien Pélage Auguste Brizeux, né le 12 septembre 1803 à Lorient et mort le 3 mai 1858 à Montpellier, est un poète romantique breton.

     

    Auguste est très tôt orphelin. Sa mère, épouse en seconde noces Jacques Boyer, dont elle aura trois fils. Il est donc confié dès la mort de son père à des oncles prêtres.

     

    En1831, son premier recueil Marie, d'abord publié sans nom d'auteur, rencontre un vif succès. Alfred de Vigny et Sainte-Beuve en vantent les mérites. Poème narratif inspiré par ses souvenirs d'enfance et ses premières amours dans la campagne bretonne...

     

    Cependant, Marie est aussi une allégorie de la Bretagne natale à laquelle le poète restera toujours attaché malgré l'éloignement... Quelques semaines après la parution de son recueil, Auguste Brizeux part pour l'Italie en compagnie d'Auguste Barbier, qui lui aussi vient de rencontrer un certain succès...

     

    En 1834, Brizeux est nommé à l'Athénée de Marseille, en remplacement de Jean-Jacques Ampère, qui n'est autre que le fils du célèbre physicien André-Marie Ampère...

     

    En 1841, il publie : Les Terraines, un recueil inspiré par l'Italie dont il fait la « seconde patrie de son âme », il publie aussi une traduction de la Divine Comédie.

     

    Grâce à l'appuie de Vigny et Hugo, il publie le poème Les bretons, qui voit la consécration de son talent, il est couronné l'année suivante par l'Accadémie française....

     

    Quelques jours après sa mort, Brizeux fut inhumé dans le cimetière de Carne à Lorient, il avait désiré que sa tombe fut couverte du feuillage d'un chêne :

     

    « Vous mettrez sur ma tombe un chêne, un chêne sombre,

     

    Et le rossignol noir soupirera dans l'ombre :

     

    C'est un barde qu'ici la mort vient d'enfermer ;

     

    Il aimait son pays et le faisait aimer. »

     

     

     

    Aujourd'hui, Brizeux ne soulève plus guère l'enthousiasme d'admirateurs inconditionnels. Pourtant, dans les milieux bretons catholiques, jusqu'au début du XXe siècle, il resta longtemps le premier chantre du romantisme spirituel breton :

     

    « Brizeux occupera parmi les poètes du XIXe siècle une place plus haute que celle qu'il a tenue pendant sa vie. Il en est de plus grands sans doute, mais il n'est le disciple d'aucun d'eux, il ne doit rien, ni à Lamartine, ni à Hugo, ni à Musset ; il a su garder intacte son originalité. Parce que la Bretagne est immortelle, Brizeux restera son grand poète national. Mais ce n'est pas assez dire. Il a enrichi la littérature française d'une branche nouvelle : la poésie intime, familière, basée sur l'amour du sol natal, du foyer domestique, et dans ce genre qu'il a créé, où la foule des rimeurs le suit aujourd'hui, il est demeuré le maître. Il appartient à la France entière, à tous les cœurs épris du bien et du beau, à tous ceux qui savent goûter la délicatesse des sentiments, l'élévation de la pensée, le charme et la mélodie du langage »

     

    (Texte et image wikipédia)

     

     

     

     

     

     

     


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    Hier je vous ai présenté les œuvres antiques et classiques du Titien, je vous offre aujourd'hui une de ses magnifiques œuvres religieuses : l'Assomption de la Vierge.

     

     

     

    Regard sur l'art chrétien...

    Assomption de la Vierge (1516-1518)

     

    Le Titien

     

     

     

    Immense, la composition s'appuie sur le mouvement des figures ; la Vierge ne s'élève pas simplement vers le ciel : immobile dans le rayonnement doré baignant le ciel derrière elle, elle est littéralement portée par la force du groupe serrée autour de son tombeau vide. Elle n'est pas qu'une femme mortelle, mais la mère de Dieu, humaine par sa confiance aimante.

     

    Les apôtres sont stupéfiés dans l'ombre que projette l'écheveau des anges s'ébattant dans les nuages ; ils accompagnent plus qu'ils ne soutiennent la Vierge qui s'élance vers le Ciel.

     

    Titien prend le geste d'un homme pour faire le lien entre terre et ciel : l'apôtre étonné est le lien terrestre des ténèbres vers la source de lumière.

     

     


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    Regard sur l'art...

     

    Le Titien autoportrait

     

    Le Titien (en fait Tiziano Vecellio , probablement * 1488-1490 à Pieve di Cadore décédé le 27 août 1576 à Venise est considéré comme le principal représentant de la peinture vénitienne du XVIe siècle et l'un des principaux maîtres de la haute Renaissance italienne. Au cours de sa vie, il a souvent été nommé d'après son lieu de naissance, Da Cadore .

     

    Son travail est tombé dans l'âge d'or de la peinture vénitienne lorsque la Serenissima a connu son apogée économique et culturelle. À l'âge de neuf ans, Tizian est venu à Venise et a été formé par les frères Gentile et Givani Bellini. En 1513, il ouvrit son propre atelier à San Samuele et devint un artiste célèbre dans toute l'Europe. En 1533, il fut élevé par l'empereur Charles le Quint dans la Pairie et le nomma son peintre de cour.

     

    Décrit par ses contemporains comme "le soleil sous les étoiles", Titien était l'un des plus polyvalents et, avec un total de 646 œuvres, le peintre italien le plus productif de son temps. Il peint des portraits ainsi que des paysages et sujets mythologiques et religieux. Ses œuvres les plus célèbres incluent l'amour céleste et terrestre , l' Annonciation , la Madone de la famille Pesaro , la toilette Vénus d'Urbino.

     

     

     

    Regard sur l'art...

    La Vénus d'Urbino

     

     

     

    Regard sur l'art...

    Salomé avec la tête de Jean Baptiste

     

     

     

    Regard sur l'art...

    Flora

     

     

     

    Regard sur l'art...

    Violante

     

     

     

    Regard sur l'art...

    Vénus Anadyomène

     

     

     

    Regard sur l'art...

    Mars et Vénus.

     

     

     

    Regard sur l'art...

    L'enlèvement d'Europe

     



     

    (texte et images wkipédia)

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Dans mon « dico des mots oubliés », j'ai évoqué les « icaques », ces petits fruits qui poussent partout aux Antilles et dont je me suis gavé quand j'étais gamine.

     

    Je vous présente aujourd'hui la plante et le fruit, tel qu'on les rencontre là-bas et tel qu'Hérédia les vit.

     

    Liviaaugustae

     



     



     

    « Plus loin, de toutes parts élancés, des halliers (...)

     

    Pillant les monbins* mûrs et les buissons d'icaques,

     

    Les singes de tout poils, ouistitis et macaques (...)

     

    Avec des gestes fous hurlant et gambadant,

     

    Tout le long de la mer les suivaient.

     

    Hérédia, (Trophées)

     

     

    Hérédia parle aussi des « monbins », voilà ce que j'ai glané sur wikipédia ;

     

    Le prunier mombin (Spondias mombin) est un arbre d'origine néotropical appartenant à la famille des Anarcadiaceae, que l'on rencontre depuis les régions semi-arides du Mexique et du Pérou, jusqu'au Brésil, en Guyane et aux Antilles.

     

    Il est parfois cultivé (notamment dans le Nord Brésilien), pour ses fruits comestibles appelés mombins, qui peuvent être utilisés dans la confection de punch. (En Guadeloupe aussi on en fait des punchs.)

     

     

     

    Les fruits tropicaux...

     

     Les monbins dans l'arbre

     

     

     

    Les fruits tropicaux...

    Icaque rouge

     

     

     

    Les fruits tropicaux...

    Icaques blanches

     



     

    Icaque (Chrysobalanus icaco L. )

     

    Natif des régions côtières de l’Amérique tropicale, cet arbuste rustique a conquis les Petites Antilles où il est devenu très commun. On le rencontre aussi bien sur le littoral sec que dans la forêt semi-humide ou sur le bord des rivières. « Icacou », tel est le terme par lequel les femmes Arawak désignaient l’icaquier, petit arbre touffu à port étalé.

     

    Cet arbuste, à valeur ornementale, possède des feuilles ovales et arrondies au sommet. Ses petites fleurs blanches donnent naissance à des fruits de la forme d’une petite prune à la peau blanche, rosée ou pourprée selon les variétés. La pulpe blanche est farineuse et de saveur douce à fade voire astringente. Elle adhère à un gros noyau ovale et ridé. Plus rare, l’icaque bleu ( C. icaco L. subsp. pellocarpus ) se différencie par son fruit plus petit mais plus long. Sa peau bleu foncé a la particularité de colorer la bouche. L’icaque se consomme cru ou confit dans du sucre. Toute la plante contient un tanin astringent d’usage médicinal.

     

     

     

     

     

     

     


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