-
Par Liviaaugustae le 12 Septembre 2015 à 01:31
L'art du samedi…
On a fêté le 1er septembre dernier, le tricentenaire de la mort du Roi soleil, mort le 1er septembre 1715.
J’ai choisi aujourd’hui de vous présenter les œuvres d’art du parc de Versailles.
Je vous propose une balade dans ses jardins, et ses merveilles d’eau, en compagnie de célèbres écrivains français qui ont chanté Versailles et son Roi…
Le bassin d’Apollon
A Versailles, la main de l’homme n’est pas venue soumettre la nature. Au contraire, l’architecte de ces jardins a su tirer le meilleur de ce qu’offraient ces lieux.
On a appelé les jardins de Le Nôtre, les jardins de l’intelligence. C’est-à-dire, à demi-mot, qu’ils sont artificiels. L’erreur est grande. A Versailles, ils sont exactement dessinés selon la configuration du terrain qu’ils parent sans en altérer les grandes lignes. M. Mauricheau-Beaupré croit même que Le Nôtre a utilisé d’anciens chemins. La nature, en ses arrière-plans, n’est ni asservie, ni déformée, elle s’unit à l’architecture par des transitions calculées, par des mouvements insensibles …
« D’abord la pierre et les marbres des édifices, puis les fleurs et les arbustes symétriques des parterres, puis les grands arbres des parcs en masses profondes et noblement ordonnées, enfin la boule diffuse des frondaisons forestières et le ciel sans limite ».
Nymphes, Bain de Diane
L’eau des viviers, l’eau des cascades, l’eau bruissante, l’eau forcée, l’eau écumeuse et blanche projetée en bouillons, en aigrettes, en berceaux, en bouquets et en ruches.
Roger Nimier
Bassin de Neptune, un Néréide pensive…
Le jardin des dieux
De tant d’objets divers les regards sont surpris ;
Par sentiers alignés l’œil va de part et d’autre ;
Tout chemin est allé au royaume du Nostre.
Muses, n’oublions pas à parler du canal :
Cherchons des mots choisis pour peindre son cristal.
Qu’il soit pur, transparent ; que cette onde argentée
Loge en son moite sein la blanche Galatée.
Jamais on n’a trouvé ses rives sans zéphyrs :Flore s’y rafraîchit au vent de leurs soupirs :
Les Nymphes d’alentour souvent dans les nuits sombres
S’y vont baigner en troupe à la faveur des l’ombres.
Les lieux que j’ai dépeints, le canal, le rond d’eau,
Parterres d’un dessin agréable et nouveau,
Amphithéâtres, jets, tous au palais répondent,
Sans que de tant d’objets les beautés se confondent.
Heureux ceux de qui l’art a ces traits inventés !
On ne connaissait point autrefois ces beautés.
Tous parcs étaient vergers du temps de nos ancêtres,
Tous vergers sont faits parcs : le savoir de ses maîtres
Change en jardins royaux ceux des simples bourgeois,
Comme en jardins de dieux il change ceux des rois.
Que ce qu’ils ont planté dure mille ans encore !
Tant qu’on aura des yeux, tant qu’on chérira Flore,
Les Nymphes des jardins loueront incessamment
Cet art qui les savaient loger si richement.
Jean de La Fontaine
14 commentaires -
Par Liviaaugustae le 11 Juillet 2015 à 00:02
Mes Tableaux du samedi…
« Tâchez de garder toujours un morceau de ciel au-dessus de votre vie »
Marcel Proust, (Du Côté de chez Swann)
Mercure confie Bacchus enfant aux Nymphes (1734)
Boucher
Dionysos (Bacchus pour les romains) est avant tout le dieu de la vigne et du vin sans en être toutefois l'inventeur puisque Homère fait dire à Ulysse qu'il était redevable à Maron, fils d'Evanthe et prêtre d'Apollon de la ville d'Ismaros de lui avoir fourni une outre remplie de vin qui lui servira à enivrer Polyphème.
Dionysos a aussi joué un rôle important dans la culture grecque antique car il était le patron de deux grands festivals d'art dramatique, les Lénéennes et les Dionysies urbaines.
Mais c'est aussi le dieu des extases et des mystères.Couronné de pampres, tenant le thyrse, la patère ou le canthare ou encore la grappe de raisin, la ciste mystique, il chevauche un bouc, un âne ou une panthère apprivoisée.
Bacchus chevauchant une panthère (1901)
Frantz Von Stuck
Bacchus
Guido Reni
L'Alliance de Bacchus et de Cupidon (vers 1702)
Beaucoup de peintres ont immortalisé ce dieu.
Dieu du vin, des fêtes, du rire mais parfois d’ires violentes, admirons le Bacchus des peintres qui est tout sourire et plein de grâces…
Liviaaugustae
14 commentaires -
Par Liviaaugustae le 13 Juin 2015 à 00:11
Mes tableaux du samedi…
Akseli Gallen-Kallela, de son vrai nom Axel Waldemar Gallén, est né le 26 avril 1865 à Pori en Finlande, mort le 7 mars 1931 à Stockolm, est un peintre et graveur finlandais de la fin du XIXe et du début XXe siècle.
Il fut un des artistes finlandais les plus connus internationalement. Son œuvre est associée aux styles National romantique, symboliste et réaliste.
Je vous invite à admirer ce peintre sur la valse triste de Sibelius, un autre finlandais, clic sur le lien ci-dessous :
https://www.youtube.com/watch?v=OoUBZ43M2WY
Autoportrait (1897)
Aksel Gallen-Kallena
Triptyque La légende de Vaino (1891)
« Vaïlnamöïen » (Le voyage) (1909)
Marie Gallen (1890)
Sky (1904)
Study for Aino triptych (1889)
Wiew from Noryh Quay (1891)
Texte et images wikipédia
J’ai découvert ce peintre dans la revue « Classica », qui parlait d’une œuvre de Sibélius
Des tableaux plein de rêves, aux tendres couleurs pastel…
Liviaaugustae
8 commentaires -
Par Liviaaugustae le 30 Mai 2015 à 00:19
Mes tableaux du samedi…
William Bouguereau, est un peintre français, représentatif de la peinture académique, né le 30 novembre 1825 à la Rochelle où il mort le 19 août 1905.
Baigneuse (1864)
Baigneuse (1870)
Baigneuse (1879)
Baigneuse (1879)
Deux baigneuses (1884)
La vague (1896)
Nues sur le sable ou au bord d’une rivière, pause aguichante, regards lascifs et chaire de porcelaine, les baigneuses de Bouguereau nous invitent à nous mettre à l’eau.
Nous irons donc à notre tour jouer les baigneuses à la plage en été, mais nous enfilerons un petit maillot, pour que cela soit plus correcte…
Comme disait Popeck : « On n’est pas des sauvages ! »
Liviaaugustae
19 commentaires -
Par Liviaaugustae le 23 Mai 2015 à 00:27
Pour le Tableau du samedi…
Emile Charles Joseph Loubon, né à Aix-en-Provence le 12 janvier 1809 et mort à Marseille le 3 mai 1863 est un peintre français, réputé pour ces paysages provençaux.
Fils d’un négociant aisé, il étudie le dessin sous la direction de Jean-Antoine Constantin, de François Marius Grane et de Louis Mathurin Clérian. C’est ce dernier qui a eut le plus d’influence sur ses œuvres.
En 1829, il part avec Granet pour un voyage d’étude à Rome, où il parfait ses connaissances en architecture. Il y restera deux années.
C’est au peintre provençale Camille Roqueplan qu’il vouera une admiration sans borne, en se disant son élève.
En 1849, il par en Orient quelque temps, il en rapportera notamment « Une Vue de Nazareth ».
Emile Loubon (portrait)
Vue de Nazareth
Muletier du Var
Personnage sur son âne près de Cassis
La femme du caraco
Texte et images wikipédia
Je vous invite sur les chemins de Provence, pour y goûter la vie d’autrefois, sous les ombrages des amandiers et des oliviers, avec ces toiles pleines de soleil et de bleu...
Pour voir d’autres tableaux de l’artiste, clic sur le lien ci-dessous :
https://www.youtube.com/watch?v=YAylNeoaXwg
Liviaaugustae
14 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique