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    LOUIS XV : LE ROI TRES CHRETIEN.
     
     
     
     
     
     
     
    numérisation0002 (4)Chapelle Royale de Versailles : commencée par Jules Hardouin-Mansart en 1699, elle fut achevée  par Robert de Cotte et bénie le 05 juin 1710.
     
     
     
    Suivant la tradition des chapelles palatines, la Chapelle Royale occupe la hauteur de deux étages : les tribunes de plain-pied avec le grand appartement, où se plaçait habituellement le Roi, la famille royale et les Princes du sang, et le rez-de-chaussée où se tenaient le reste de la cour et le publique.
     
    C’est dans cette chapelle que Louis XV,  assistait à la Messe tous les jours.
     
    « Un grand fond de religion est la base de son caractère. Il en observe scrupuleusement les pratiques. Point de jour où il n’entende la Messe, et il y assiste avec respect, toujours à genoux, récitant les prières de son livre. Son jeûne est austère, le gras est banni de sa table les jours maigres et il exige la même régularité de ses courtisans. On n’oserait hasarder en sa présence des discours libres sur des matières respectables, et si l’incrédulité est proscrite de sa cour, on assure que le jansénisme oserait encore moins s’y montrer », Kaunitz, ambassadeur d’Autriche écrivant à l’Impératrice.
     
    « Le Roi de France ne tenait son Royaume que de Dieu seul, aussi Dieu avait-il conféré aux Rois de France des privilèges : les principaux étaient la Sainte Ampoule, utilisée lors du Sacre, les armoiries aux fleurs de lys d’or, venues également du Ciel, et enfin le pouvoir de guérir miraculeusement les écrouelles : le Roi de France était un Roi Thaumaturge ».
     
    Louis XV, comme tous les Rois de France, sacrés à Reims, était un Roi Thaumaturge,  touchant et guérissant miraculeusement  les écrouelles (ou scrufules qui désignaient une adénite tuberculeuse très répandue).
     
    Mais quand il trompa son épouse, se trouvant indigne et pécheur, il refusa de toucher les écrouelles.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    

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    LOUIS XV : LE TACTICIEN.
     
     
    LA BATAILLE DE FONTENOY
    (11 mai 1745)
     
     
     
     
    numerisation0005.jpgLa bataille de Fontenoy : Louis XV accompagné du Dauphin, donnant ses ordres au Maréchal de Saxe. Peint par P. Lenfant,  XVIIIe siècle.
     
    (Château de Versailles)
     
     
     
    « La bataille de Fontenoy, à écrit Napoléon, est due à Louis XV, qui est resté sur le champ de bataille. S’il eut repassé l’Escaut, comme le Maréchal de Saxe le voulait, la bataille était perdue. Les boulets arrivaient jusqu’au pont de Calonne. Si le Roi est resté, il en a tout le mérite ».
     
    Accompagné de son fils, Louis XV parcourut le champ de bataille dont le spectacle était tragique, et dit au Dauphin : « Voyez ce que coûte une victoire. Le sang de nos ennemis est toujours le sang des hommes. La vraie gloire c’est de l’épargner. »
     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0003Le Maréchal de Saxe présente au Roi et au Dauphin les drapeaux pris aux anglais et aux hollandais avec les prisonniers ; peint par H. Vernet en 1828.

    (Château de Versailles)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    LOUIS XV : LE BIEN-AIME.
     
    L’HOMME…
     
     
     
     
     
     
    numérisation0005 (2)Portrait de Louis XV : par M. Quentin de la Tour.
     
    (Musée du Louvre)
     
    De l’avis de Casanova, Louis XV était le plus bel homme du Royaume de France.
     
     
     
    Louis XV était beau et intelligent, et tous ceux qui le voyaient, étaient quels qu’ils fussent, en admiration devant sa beauté et sa grâce. La vivacité et la curiosité de son esprit frappaient tout autant. Il y avait un double aspect de sa personnalité qui le faisait paraître tantôt gai, enjoué, espiègle, plein d’entrain, et tantôt triste, mélancolique, ennuyé.
     
    Il s’adonnait à la chasse avec frénésie, mais ce divertissement fougueux n’étouffait pas le sérieux congénital de son caractère, et toute sa vie il continua à s’instruire en compagnie de ses livres (c’est lui qui fonde la Bibliothèque du Roi ; aujourd’hui devenue Bibliothèque Nationale) et des savants : historiens, géographes, astronomes, médecins et autres…
     
    

     

     

    numérisation0006Portrait équestre de Louis XV : peint par Louis-Michel Van Loo et Charles Gozette en 1763.

    (Château de Versailles)

     

    Louis XV était taciturne, non seulement parce qu’il était timide, mais parce qu’il était secret. Secret par pudeur de ses sentiments, secret par éducation : maman Ventadour, le Régent et le Cardinal Fleury l’y avaient formé. Secret par nécessité d’Etat. « Il ne dit jamais ce qu’il veut faire », cette remarque de Marais, en juin 1724, que de fois ceux qui attendaient en vain ses paroles eurent l’occasion de la faire. Cela le rendait indéchiffrable aux yeux de beaucoup et favorisa l’éclosion et la circulation de propos dénigrant son intelligence, sa culture et sa personnalité.

     
     
     
     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    LOUIS XV : LE BIEN-AIME.
     
    UNE ENFANCE SOLITAIRE…
     
     
     
    numérisation0002 (3)Louis Dauphin de France, peu avant son avènement.
     
    Ce tableau peint par Pierre Gobert en juin 1714, représente le futur Roi Louis XV à l’âge de quatre ans et quatre mois. Le corsage est barré du cordon bleu de l’Ordre du Saint Esprit. Le visage grave du petit Prince, son regard profond et comme voilé de mélancolie étonne. Sa gouvernante le Duchesse de Ventadour, écrit à ce sujet à Madame de Maintenon : « C’est un enfant qu’il faut ménager, car naturellement il n’est pas gai… »
     
     
     
     
     
     
     
    « Il y a peu d’exemple de ce qui m’arrive, pouvait dire Louis XIV, et que l’on perde dans la même semaine son petit-fils, sa petite-fille et leur fils, tous de grande espérance et tendrement aimés ».
     
    En quelque mois une véritable hécatombe s’était abattue sur la dynastie française et allait avoir des répercussions très étendues sur le déroulement du règne à venir et la personnalité du seul survivant Louis XV.
     
    « Si tout roule sur la vie d’un enfant de deux ans, disait le Duc du Maine, que nous reste-t-il à envisager pour l’avenir ? »
     
    Le Roi n’étant pas en âge de diriger l’Etat, le règne s’ouvre par la Régence de Philippe d’Orléans. Louis XV vit à Paris avec grandeur et servitude inhérentes à sa qualité de Roi, mais le sentiment de solitude le hante : plus de père, plus de mère, ni frères, ni sœurs pour partager ses jeux ; ses seuls proches parents sont tous très âgés. Seul cocon d’amour, celui qu’il partage avec sa gouvernante, qu’il appelle « maman Ventadour ».
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    L’HISTOIRE DE VENISE.
     
     
     
     
     
     
    numérisation0013Vue aérienne de Venise : au premier plan le Canal de la Giudecca, au centre l’arrondi du Grand Canal, au fond la Lagune et le cimetière de San Michele et l’Île de Murano.
     
     
     
     
     
    Historique : Les habitants de Padoue, ceux d’Aquilée et d’Adria, les Vénètes qui occupaient depuis des temps reculés les régions de terre ferme, tous avaient déjà songé à s’installer pour la pêche et le commerce dans les îlots de la lagune. Les malheurs de l’Empire romain, les invasions au Ve et VIe siècle, les poussèrent à rechercher définitivement refuge dans les îles éparses et surtout sur le Rivo Alto (Rialto) plus vaste. Moins âpre que l’on ne le penserait, la nature fut propice.
     
    Au VIIe siècle, la ruée des Lombards augmente encore le nombre des réfugiés. Les Vénètes décident alors d’unifier toutes les îles sous la seule autorité d’un « Dux » ou Doge. Venise reste à l’écart de l’Italie bouleversée. La mer aura été son rempart sauveur, elle lui sera vers l’Orient une route de richesse et de gloire.
     
    En 1202, Venise se joint à la IVe croisade et en sort victorieuse.
     
    Elle est devenue puissante et fastueuse, elle construit des merveilles autour des reliques de Saint Marc ramenés d’Alexandrie.
     
    Au XVe siècle, elle prévaut par ses armées comme par ses flottes.
     
    Mais l’islam entre à Constantinople en 1453.
     
    Durant les IV siècles suivants, malgré d’étonnantes périodes de fécondités artistiques, elle s’épuise dans de continuelles guerres de défense contre les Turcs.
     
    Le tonnerre de la révolution française ne la réveillera pas, elle s’allie à l’Autriche, puis effrayé devant Bonaparte, capitule. A  la chute de Napoléon, celle qui fut l’héritière de Byzance ne sera plus que la vassale malheureuse des Habsbourg. En 1849, Venise se révolte et chasse ses dominateurs.
     
    Le royaume d’Italie est reconstitué en 1866, Venise y est rattachée.
     
    Aujourd’hui, elle fait partie de l’état italien, est capitale d’une province et troisième port d’Italie.
     
    Extrait de : Vive Venise de Jean Raspail
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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