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    MALRAUX VISIONNAIRE…
     
     
     
     
     
    De Gaulle Malraux1Le générale De Gaulle et André Malraux.
     

     

     

     

     

     

    Elisabeth-de-MiribelElisabeth de Miribel, (arrière petite fille du 3ème président de la République française, le maréchal de Mac Mahon), fut en 1940, secrétaire, à Londres du général de Gaulle, et c'est elle qui tapa le manuscrit de l'appel du 18 juin.

     

    Le 03 juin 1956, André Malraux lui écrivit, sur le sujet qui nous préoccupe, cette lettre qui mérite d'être davantage connue.

     

    « (….) La nature d'une civilisation, c'est ce qui s'agrège autour d'une religion. Notre civilisation est incapable de construire un temple ou un tombeau. Elle sera contrainte de trouver sa valeur fondamentale, ou elle se décomposera.

    C'est le grand phénomène de notre époque que la violence de la poussée islamique.

    Sous-estimée par la plupart de nos contemporains, cette poussée de l'Islam est analogiquement comparable aux débuts du communisme du temps de Lénine. Les conséquences de ce phénomène sont encore imprévisibles. A l'origine de la révolution marxiste, on croyait pouvoir endiguer le courant par des solutions partielles.

    Ni le christianisme, ni les organisations patronales ou ouvrières n'ont trouvé la réponse. De même aujourd'hui, le monde occidental ne semble pas préparé à affronter le problème de l'Islam. En théorie, la solution paraît d'ailleurs extrêmement difficile. Peut-être serait-elle possible en pratique si, pour nous borner à l'aspect français de la question, celle-ci était pensée et appliquée par un véritable homme d'Etat. Les données actuelles du problème portent à croire que des formes variées de la dictature musulmane vont s'établir progressivement à travers le monde arabe ».

     

    André MALRAUX

     

    Article pris sur un blog Guadeloupéen : Le scrutateur

    Allez-y vous ne serez pas déçu.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    L’EPOPEE DE LA VENUS DE MILO AU LOUVRE…

     

     

     

     

     

    numérisation0005Vénus de Milo IIe siècle avant J.C. Art Hellénistique

    (Musée du Louvre)

     

     

     

     

     

    numérisation0006Buste de la Vénus de Milo.

     

    En 1821, le marquis de Rivière, ambassadeur de France auprès de la Sublime Porte (Empire Ottoman, Turquie actuelle), offre à Louis XVIII un cadeau magnifique : une statue féminine plus grande que nature, découverte l’année précédente à Mélos (Milo en grec moderne), une île du sud ouest des cyclades, alors Ottomane.

    Divinité marine ? Déesse de l’amour ? La beauté de la sculpture n’a d’égale que son mystère.

    Le Roi pourtant ne la conserve pas pour lui-même et en fait rapidement don au Louvre. Le Musée dispose dès lors de l’une des œuvres emblématiques de l’art grec de la fin du IIe siècle avant J.C.

    Découverte sans bras ni attributs, dépouillée de ses bijoux (Comme en attestent les trous de fixation à son cou), figée dans une attitude énigmatique la Déesse n’a toujours pas été identifiée avec certitude. S’agit-il d’Aphrodite tenant une couronne, un miroir ou une pomme (allusion au fameux jugement de Pâris) ? Est-elle plutôt Amphitrite l’épouse de Poséidon, vénérée à Mélos et souvent représentée à demi vêtue ?

    L’œuvre en tous les cas fascine par sa grâce, sa puissance et la sensualité de ses formes.

    Louis XVIII aimait tant sa Vénus que des témoins de l’époque racontent comment le Roi, qui éprouvait de grandes difficultés à se mouvoir, se faisait amener en fauteuil roulant depuis le Palais de Tuilerie, qui se trouvait à l’époque à côté du Palais du Louvre (détruit à la révolution de 1830) pour admirer la Déesse de marbre. Il ne fut pas le seul : dès son arrivée en France la notoriété  de la Vénus de Milo ne s’est jamais démentie. On peut l’admirer au département des Antiquités Grecques, Etrusques et Romaines, dans l’aile Sully salle 16.

     

    Aujourd’hui, des barrières l’entourent pour éviter que des malades sexuels ne la tripotent un peu partout, (ils abîmaient le marbre sur les seins et les fesses).

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    L’ATTENTAT DE DAMIEN…
    Raconté par Casanova.
     
     
     
     
     
    numérisation0005Attentat de Damien contre Louis XV
     
    (gravure par Alphonse de Neuville collection particulière)
     
     
     
    Casanova, qui se trouve à Versailles ce jour-là, s’apprête à repartir pour Paris lorsqu’il remarque une agitation inhabituelle dans les cours du château : « à peine arrivé à la grille, je vois une quantité de monde courir de tous côtés dans la plus grande confusion, et j’entends crier à droite et à gauche : Le Roi est assassiné, on vient de tuer sa Majesté. »
     
    Bien que le coupable soit arrêté, le château est immédiatement bouclé : « Mon cocher effrayé, poursuit Casanova, ne pense qu’à suivre son chemin ; mais on arrête ma voiture, on me fait descendre, et on me met dans le corps de garde, où je vois en trois ou quatre minutes plus de vingt personnes arrêtées tout étonnées, et aussi coupables que moi. Je ne savais que penser, et ne croyant pas aux enchantements, je croyais de rêver. Nous étions là, et nous nous regardions sans oser nous parler ; la surprise nous tenait tous accablés, chacun, quoique innocent, avait peur. Mais quatre ou cinq minutes plus tard, un officier entra, et après nous avoir demandé fort poliment excuse, il nous dit que nous pouvions nous en aller. »
     

     

     

     

     

     

    numérisation0007Vue de la salle des gardes au rez-de-chaussée, donnant sur la cour royale.

     

    Sur la route de Paris, Casanova est frappé par l’effervescence continuelle : « Dans les trois heures que j’ai employées pour retourner à Paris, deux cent courriers pour le moins, qui allaient ventre à terre, me devançaient. A chaque minute j’en voyais un nouveau, et chaque courrier criait et publiait à l’air la nouvelle qu’il portait. Les premiers dirent ce que je savais ; un quart d’heure après j’ai su qu’on avait saigné le Roi, j’ai su après que la blessure n’était pas mortelle, et une heure après, que la blessure était si légère que sa Majesté pourrait même aller à Trianon si elle le voulait. »

     

     

     

     

     

    numérisation0001Louis XV en 1763 par Jean Alaux, dit le romain.

    (Château de Versailles)

     

           Louis XV emmitouflé dans son manteau, est brutalement bousculé par un inconnu en redingote brune, le chapeau sur la tête. On croit à un paysan étourdi. Le Roi dit simplement : « On m’a donné un grand coup de coude ». Le Dauphin s’adresse au quidam : « Est-ce que tu ne vois pas le Roi ? » Tandis que l’un des gardes lui ôte vivement son chapeau, qu’il est le seul de l’assistance à avoir gardé sur la tête. La scène est confuse et se déroule très rapidement. Soudain, le Roi qui par réflexe a porté la main à son côté droit, la retire pleine de sang et s’exclame : « Je suis blessé, et c’est cette homme qui m’a frappé ! » aussitôt c’est l’affolement. Chacun se précipite sur l’inconnu. Louis XV ordonne : »qu’on le garde et qu’on ne le tue pas » puis suivi de son entourage, il fait demi-tour et remonte dans son appartement pour gagner sa chambre. L’épaisseur des vêtements que portait Louis XV a considérablement atténué le coup et freiné la pénétration de la lame.

     

     

     

     

     

    numérisation0006Portrait de Robert-François Damien

    (Estampe XVIIIe siècle Château de Versailles)

     

    A cette époque, Louis XV était « Louis le bien-aimé », le peuple adorait son Roi, et fut très inquiet en apprenant cet attentat. Et les églises furent aussi pleines qu’en 1744, pour demander la guérison du Monarque.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    numérisation0006HENRI NESTLE

    (1814-1890)

     

    Né à Franckfort-sur-le Main en 1814, Henri Nestlé est le 11eme d’une famille de 14 enfants dont 7 sont morts jeunes.

    Si la mortalité infantile est, au XIXe siècle, très élevée, elle ne laisse pas le jeune Henri indifférent, qui s’en souviendra quelques années plus tard.

    Apprenti chimiste pharmacien, il arrive seul, à l’âge de 15 ans en Suisse. En 1839, il obtient son diplôme de pharmacien.

    Il ouvre ensuite un laboratoire de chimie d’où sort la fameuse « farine lactée NESTLE », une farine pour nourrissons à base de lait de vache et de pain grillé.

    Sa farine est alors reconnue par les médecins pour ses qualités et reçoit une médaille d’or à l’Exposition internationale de Paris en 1878.

    Elle sera ensuite vendue dans le monde entier.

     

     

     

     

     

    numérisation0009Pub pour la farine Nestlé pour bébé…

     

    En 1875, Henri Nestlé part à la retraite et vend son entreprise, qui continuera à grandir sans lui au fil des années…

    En 1904, NESTLE s’associe à deux grands chocolatiers suisses, PETER et KOLER, puis les rachète en 1929. NESTLE devient alors un fabricant de chocolat à part entière.

     

     

     

     

     

    numérisation0008Pub pour les tablettes de chocolat…

     

    La marque ne cesse d’innover pour vous proposer toujours plus de gourmandise : chocolat au lait en tablette dans « les années 30 », chocolat qui croustille « CRUNCH  dans les années 60 », chocolat Nestlé dessert pour la pâtisserie dans les années 70, chocolat noir de dégustation en 1985…

     

     

     

     

     

    numérisation0006 (2)Nestlé en allemand, signifie « petit nid ».

    Cette image du nid est présente sur les armoiries de la famille Nestlé mais aussi sur l’emblème choisi pour représenter la marque : un nid avec une maman oiseau donnant la becquée à ses petits.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    FLORENCE : HISTORIQUE.
     
     Ville fondée en moins 59 au confluent de l’Arno et du Mugnone. L’Empereur Hadrien fait jeter un pont sur l’Arno.
    On a pu estimer qu’il y avait 10.000 habitants à l’époque romaine.
    Avec les invasions, la ville perd de son importance et Lucques devient la capitale du duché de Toscane.
    Au XIe siècle Florence passe au rang de Marquisat de Toscane à l’époque l’accroissement urbain est estimé à 20.000 habitants.
    Au début du XIIIe siècle, naissance et affirmation de la commune. Pour éviter les discordes un Podestat est recruté à l’étranger, défenseur et arbitre dont l’emploi pour des raisons de formation militaire et juridique est limité aux nobles. Florence fait reconnaître son autorité sur la campagne environnante : Il Contado. La population atteint 50.000 habitants. La ville fait frapper le florin d’or qui devient une des monnaies fortes du Moyen Age européen.
    Florence connaît un siècle de croissance de 1250 à 1348.
    La ville est une des premières à connaître la crise du déclin du Moyen Age par des séries de faillites retentissantes, mais la richesse collective demeure exemplaire.
    Les Médicis arrivent au pouvoir en 1434, et donne un tour monarchique au pouvoir florentin. La suprématie politique et le réseau bancaire international des Médicis, les hissent au rang des princes les plus puissants d’Europe, et les met en position de nouer des alliances avantageuses qui assurent la vie de la famille. Ainsi Catherine de Médicis épousera Henri II Roi de France et Marie de Médicis épousera Henri IV Roi de France.
     
     
     
     
    numérisation0011Portrait de Catherine de Médicis, peint par Germain le Mannier
     
    (Florence Palazzo Pitti)
     

     

     

     

     

     

    numérisation0012Portrait de Marie de Médicis, peint par Frans Pourbus le Jeune.

    (Florence Palazzo Pitti)

     

    Secouée par les imprécations de Savonarole, et finement analysé par Machiavel, le pouvoir des Médicis s’effiloche, leur fortune bancaire est anéantie en 1494.

     

     

     

     

     

     

    numérisation0010Le plus célèbre des Médicis : Laurent le Magnifique.

    Peint par Gherardo di Giovani.

    (Naples Biblioteca Nazionale Vittorio Emanule III)

     

    La prise de Rome en 1870 enlève à Florence son rôle politique, mais ne lui fait pas perdre pour autant son pouvoir intellectuel et artistique.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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