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    LE CHATEAU DE KEROZER.
     
     
     
     
    numérisation0001Château de Kerozer.
    (Morbihan)
     
     
     
    En 1896, le baron de l’Espée et son épouse Delphine Bongars, entreprennent selon les plans de l’architecte Douillard une reconstruction de Kerozer.
     
    A l’entrée du Château, une marquise de métal et de verre dans un joli style art nouveau s’appuyant sur l’antique tour escalier est le reflet parfait d’une vieille noblesse et de la bourgeoisie industrielle ayant trouvé sa fortune dans l’exploitation du métal (la famille de l’Espée est liée à la puissante famille lorraine de Wendel.)
     
     
     

     

    numérisation0010La grille de l’entrée du parc de Kerozer…

     

     

    numérisation0011L’allée conduisant au château…

     

    Le baron de l’Espée, n’envisage pas la transformation du château sans les importants travaux extérieurs qu’il confie à son jardinier italien (allée, rocailles étang, cascades…)

     

     

     

     

     

    numérisation0012Etang du parc…

     

     

    numérisation0013Abri en rocaille, sur les côtés duquel s’écoulait en cascade, l’eau de l’étang…

     

     L’antique château médiéval, ne tarde pas à se transformer en archétype de la maison bourgeoise avec sa salle de bal, son tennis, et tout le confort domestique (chauffage central, eau courante…)

     

     

     

     

    numérisation0006Portrait de famille dans la salle de bal…

     

     

     

     

     

    numérisation0007Portrait de famille dans la salle de bal…

     

     

     

     

     

    numérisation0008Putti, décorant les angles de la salle de bal…

     

     

     

    Extrait de : Regards croisés sur le patrimoine de Saint-Avé de Myriam Jegat & Philip Guillo

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    LE PAIN…

    UN PATRIMOINE QUI NOUS VIENT DE LA NUIT DES TEMPS !

     

    LE PAIN.

     

    Je n’ai pas semé,

    Je n’ai rien récolté.

    Mais j’ai pétri le pain…

    Comme autrefois, ma grand-mère l’a fait.

    La pâte, s’enroule,

    Et se déroule entre mes doigts laborieux.

    J’y ai mis des noix, et puis des noisettes,

    Des raisins aussi pour le « doucir » un peu.

    Devant le four, en grande admiration,

    J’ai vu gonfler la pâte, et puis brunir la pâte,

    Et se former une croûte toute dorée,

    Alors, la maison embaume,

    Comme autrefois, de l’odeur du pain chaud.

    Il est cuit, et refroidi sur la planche,

    Posée sur la nappe à carreaux rouges.

    C.F.

     

     

     

     

     DSCF0527

    Et voici mon pain, qui refroidi sur la planche, posé sur la nappe à carreaux rouges… Et quel régal !

     

    (doucir : mot créole, qui signifie sucrer)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    PALAIS EPISCOPAL
     
     
     
     
     
     
    numérisation0003
     
    Le palais du Tau, à Reims, témoigne des aménagements apportés à leur résidence par les évêques.
     
    De l’époque médiévale ne subsiste qu’une chapelle du XIIIe siècle.
     
    La grande salle des banquets date du XVe siècle.
    Reims étant la cathédrale des sacres, le palais du Tau fut  surtout « actualisé » en 1688-1693 par l’architecte classique Robert de Cotte, disciple de :
     
    J.Hardouin-Mansart.
     

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    UNE CATHEDRALE EN SOUFFRANCE…
     
    La cathédrale de Narbonne resta inachevée après un procès avec les autorités de la ville qui refusaient d’abattre l’enceinte fortifiée pour construire la nef.
     
     
     
     
     
     
    numérisation0001La cathédrale Saint-Just de Narbonne, vue de l’extérieur, encastrée dans l’enceinte fortifiée.
     
     
     
     
     
    La construction de la cathédrale Saint-Just, entreprise à la fin du XIIIe siècle, se veut ambitieuse.
     
    Soucieux d’imiter les « églises nobles du royaume de France », les chanoines de Narbonne font appel à un maître d’œuvre de renom, Jean Descamp, formé sur les chantiers gothiques du Nord avant de se voir attribuer ceux de Rodez, Limoges et Clermont-Ferrand. A son initiative, le chevet grandit en majesté. Les voûtes culminent à 40 mètres, supportées par d’élégantes colonnades, et le chœur s’étire en profondeur à l’ombre du déambulatoire.
     
    Les choses se compliquent dans les années 1340, au moment de « pousser les murs » fortifiant Narbonne pour ériger le transept et la nef. L’extension de la cathédrale suppose en effet de détruire une courtine et deux tours de la vieille enceinte romaine, entraînant des frais pour les consuls, propriétaires du rempart antique : ce sont des bourgeois, des hommes d’argent, élus par les quartiers et les corporations pour gérer les affaires de la ville. La dépense leur paraît inconsidérée, d’autant qu’avec la guerre de Cent Ans et les pillages du Prince Noir (qui assiège Narbonne durant une semaine, en octobre 1355), ces fortifications retrouvent leur utilité. C’est non ! L’affaire va en justice, le procès traîne en longueur, portée devant l’autorité royale en la personne du Sénéchal de Carcassonne. Jugement est enfin rendu en 1361, donnant gain de cause à la municipalité.
     
     La vieille enceinte sera démolie à la fin du XVe siècle, mais il faudra attendre l’archiépiscopat de Mgr Charles Le Goux de la Berchère, un prélat bourguignon humaniste, pour que les travaux reprennent en 1709. Dix ans plus tard le transept est bien avancé mais toujours à ciel ouvert.
     
    Viollet-le-Duc essaiera en vain de le terminer vers 1840.
     
    Aujourd’hui église paroissiale, Saint-Just de Narbonne restera éternellement tronquée.
     
    Si les évêques du Moyen Age consacrent une part importante de leurs revenus au chantier de la cathédrale, ils ne regardent  pas d’avantage à la dépense pour leur résidence personnelle, profitant de l’élan gothique pour la mettre au goût du jour. Il est probable que ces travaux furent confiés au même maître d’œuvre, assurant une certaine unité à l’ensemble architectural dont la cathédrale Saint-Just et le palais  des Archevêques de Narbonne constituent en France l’un des plus beaux exemples.
     
     
     

     

     

     

    numérisation0002Intérieur du palais épiscopal de Narbonne.

    Maison seigneuriale, fortifiée parfois, luxueuse toujours, le palais épiscopal témoigne de la puissance temporelle de l’Evêque dans la cité.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    LA LOIRE… VALLEE DES ROIS… VALLEE DES REINES…
     
     
    LE CHATEAU DE PLESSIS-LES-TOURS.
     
     
     
     
     
     
     
    numérisation0003Le Château de Plessis-les-Tours est aujourd’hui un simple logis de briques et de pierre, établi aux portes de la capitale tourangelle.
     
     
     
     
     
    Le Roi Louis XI passa sa vie à traquer le cerf ou le sanglier dans les forêts alentours du château avec la même passion qu’il courait sus à l’anglais.
     
    En sa vieillesse, dans le château, le monarque s’adonnait à sa passion avec moins de panache, puisque ses chasses ne se déroulaient plus qu’en chambre : il y lâchait des rats, à la poursuite desquels ses chiens s’élançaient en grondant.
     
    Dans l’espoir qu’une sainte présence rallongerait sa vie, le souverain fit venir d’Italie François de Paule, mais ce dernier ne se prêta pas au jeu et se retira dans une petite maison de la cour qui est à l’origine du premier couvent des Minimes de notre pays.
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0001Le Roi Louis XI accueillant Saint François de Paule à son arrivée au château.

    (Tableau de J. Dumont le romain)

     

     

    En 1505, Louis XII installa la Trinité d’Ambroise à Plessis-les-Tours où le 21 mai se déroulèrent les fiançailles de Claude de France, qui avait alors 7 ans, avec François d’Angoulême (futur François Ier), qui n’en avait que 5 de plus.

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0004Chambre de François Ier à Plessis-les-Tours.

     

     

    Henri III manifesta toujours un goût prononcé pour le travestissement. Un exemple qui défraya la chronique fut le festin que le Roi donna au château en mai 1577, pour célébrer son frère et les officiers qui revenaient du siège de la Charité-sur –Loire. Le service en fut assuré par les Dames de la cour, uniformément vêtues en habits d’homme de couleur verte, la chronique précisant : « qu’à cet effet fut levé à Paris et ailleurs, pour 60.000 francs de drap de soie verte ».

    Henri IV fut l’instigateur de la production de soie tourangelle en favorisant la culture du mûrier en Touraine.

    Bon chrétien, telle était le nom d’une variété de poire dont les premières plantations avaient été faites au Plessis. Quand au nom de cette poire aujourd’hui disparue, il viendrait que sa saveur donnait une idée des fruits du Paradis.

     

    Extrait de : Secrets des Château de la Loire.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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