Un sentier rose en Côte d’Armor…

Le Sentier

 
Le sentier que j’aime le mieux
Quitte en sournois la route blanche
Où passent trop de curieux,
Et disparaît entre les branches.
 
Celui qui traça son parcours
Fut, je crois bien, un solitaire
Qui pour écrire ses amours,
Choisit comme papier la terre.
 
Sitôt à l’abri des regards
Il devient un chemin tout rose
Coupant la bruyère au hasard.
Première joie en l’âme éclose.
 
Puis il saute un ruisseau : miroir
Où l’on se rencontre avec Elle :
Dans un sourire on laisse voir
L’inclination mutuelle.
 
Lestement il grimpe un coteau
Dont les framboises et la menthe,
Le petit thé, le pain d’oiseau
Disent une époque attrayante.
 
En faisant un détour brusqué
Il montre un pic nu, détestable,
Qui semble un bandit embusqué.
Cette querelle inévitable !
 
Voici qu’au bord de la forêt
Il marque à peine l’herbe rase,
Se glisse presque droit, discret.
 L’accord se rétablit. On jase.
 
Des buissons transparents, soudain,
Il émerge et court à la grève,
D’un lac aux horizons lointains
Où vogue, épanoui, le rêve.

Le sentier rose de Bretagne conduit à la mer…
 
 
Le sentier où je fus souvent
A tant d’attraits pour ceux qu’il guide,
Que nul ne s’en écarte avant
De se trouver, au lac sans rides,
Face à l’amour vaste et limpide.

Alphonse Beauregard

Un mot sur le poète…

Alphonse Beauregard

Alphonse Beauregard, poète reconnu mais peu connu en France est né à Compton au Canada. Encore tout jeune, à la mort de son père, il doit abandonner ses études et s’exerce à différents petits travaux. 1906, il commence alors à publier des poèmes dans divers journaux et autres revues (souvent sous le pseudonyme de A. Chasseur).  

Un peu plus tard, il participe de manière active à la rédaction du Terroir et devient dans un même temps secrétaire de l'école littéraire de Montréal. En ce qui concerne ses œuvres, elles sont très nombreuses…

Il meurt à 43 ans.

(texte wikipédia) 

Panneaux du plafond…

Le décor de la galerie des Glaces a été réalisé par Charles Le Brun de 1681 à 1684.C’est une œuvre qui promeut le génie français. Tout provient ici de France !

L’ordre moderne sur les chapiteaux des pilastres rythmant les murs de glaces a été imaginé par Le Brun pour représenter la nation ; le feuillage de l’ordre corinthien traditionnel s’y agrémente de coqs gaulois avec une figure centrale de fleurs de lys couronnée par un grand soleil rayonnant, pour rappeler qui gouverne ici. Le récit de l’œuvre civile et militaire de Louis XIV, accomplie en moins de 20 ans, se développe en effets sur les 73 mètres de long d’une voûte de près de 1000 mètre carrés.

L’œuvre picturale de Le Brun est d’une modernité inédite.

La Galerie des glaces en son ensemble

Une des torchères de la Galerie.

Les devises accompagnant ces images savantes qui célébraient l’aventure royale, furent quand à elles, finalement établies en 1685 en français et non plus en latin, par François Charpentier, Nicolas Boileau et Jean Racine.

L’Ecole d’Athènes

(Fresque de Raphaël, Palais du Vatican 1509-1510)

Une académie

(Une institution dédiée à la connaissance ou à la culture)

La première académie du monde fut fondée à Athènes, au début de Ve siècle av. J.C., par le philosophe Platon, sans doute le plus important des penseurs de la Grèce antique.

L’Académie de Platon.

Mosaïque romaine trouvée près de Pompéi.

Elle débuta comme une simple association d’intellectuels partageant les mêmes idées et tira son nom de l’endroit où se tenaient les réunions, près du bosquet du héros antique Académos aux abords de la cité.

Au sein de l’Académie, Platon enseigna aux jeunes aristocrates (parmi lesquels le philosophe Aristote) les arts de la philosophie, de la géométrie et des mathématiques. Même après la mort de Platon l’Académie continua d’être un centre d’apprentissage et de développement des idées qui deviendront le fondement de la philosophie occidentale et qui auront une influence sur l’évolution de l’idéologie chrétienne des centaines d’années plus tard.

En français, le mot « académique » a fini par signifier « démodé », « obscur » ou « convenu ».

C’est une lecture terriblement injuste par rapport aux académiciens originaux, dont la philosophie constitue le cœur de la pensée occidentale

(Images wikipédia)

Quand on déconstruit une langue, que l’on change le sens des mots, on déconstruit un pays !

Liviaaugustae

« Aboulie » j’ai rencontré ce mot  lors d’une lecture, un mot inconnu de moi jusqu’à ce jour, pour ne pas le perdre de vue, j’ai écrit ce poème pendant les vacances…

Liviaaugustae

« L’air est plein du frissons des choses qui s’enfuient… »

Charles Baudelaire

La mort d’Hippolyte

Jean-Baptiste Lemoyne

Aboulie *

Affaiblie, appauvrie et inhibée*,  cette époque

Balbutie en scherzo* échevelé.

Obèses monstres dans une  nuit syncopée*, où

Utopistes et sectaires en toute impunité,  en

Longs cortèges funèbres arasent notre passé.

Il n’en restera que ruines, nous voilà donc

Encaqués*, comme les harengs …

Liviaaugustae

Aboulie* : Trouble mental caractérisé par l’affaiblissement de la volonté, entraînant une inhibition de l’activité physique et intellectuelle.

Inhibition* : Processus interne qui est supposé empêcher ou freiner l’apparition d’une réponse… Suspension d’un acte ou d’une fonction par une force contraire.

Scherzo* : Mot italien, signifiant « plaisanterie ».

Syncopé* : (Du latin syncopa/briser). Disparition d’un ou plusieurs phénomènes à l’intérieur d’un mot (par exemple le passage du latin « ermitium » au français ermite).

Encaquer* : Mettre des harengs en caque.

Caque : Baril où l’on conserve les harengs salés ou fumés.

Dictionnaire Larousse

Peuplier avant la tempête…

A peine de retour,  me voilà déjà défrisée.

La télé, comme prévue, s’est arrêté durant mon absence, il faut que je m’en occupe maintenant…

 Nantes est aux mains des barbares qui brûlent, cassent, pillent et saccagent, les bus qui ne sont déjà pas très nombreux durant les vacances, ne peuvent plus passer en certains endroits de la ville qui est pratiquement coupée en deux…

Il pleut des averses rageuses, entrecoupées de vagues rayons de soleil…

Et puis cerise sur le gâteau, eklablog m’avertit par mail, que je vais devoir supporter des pubs sur mon blog ou…payer 9€ par mois, pour ne pas être infestée par ces horreurs !

Trois choix s’offrent à moi :

Accepter ces pustules publicitaires !

Payer pour que mon blog reste clean !

Ou fermer purement et simplement  le blog !

Je n’ai pas encore décidé, je vais prendre le temps de réfléchir.

Quel printemps pourri !

Liviaaugustae