•  

     

     

    Pensées d'hier et d'aujourd'hui...

    Le philosophe occupé de sa lecture

    Chardin

     

     

     

    « Tout journal, de la première ligne à la dernière, n’est qu’un tissus d’horreurs. Guerres, crimes, vols, impudicité, tortures, crimes de princes, crimes de nations, crimes de particuliers, une ivresse d’atrocité universelle. »

    Charles Baudelaire.

     

    (Dans les journaux d’aujourd’hui, rien n’a changé et comme les nouvelles vont plus vite, c’est pire encor !)

     

     

    « Les hommes n’ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n’y a pas de marchands d’amis, les hommes n’ont plus d’amis. »

    Antoine de Saint-Exupéry

     

    (Avec internet, les achats sont encore plus rapides, mais on ne peut toujours pas acheter d’amis !)

     

     

    « L’homme est plus puissant que jamais. Tout va mal : il l’est devenu beaucoup trop. Hier, il n’avait pas de moyens, mais il avait des espérances. Aujourd’hui, il a des moyens. Mais il n’a plus d’espérance. »

    Jean D’Ormesson

     

    (Jean d’Ormesson a raison tout se dégrade, et  on a fermé la porte au nez de la petite fille espérance.)

     

     

    « La mort ne peut être imaginée, puisqu’elle est absence d’images. Elle ne peut être pensée, puisqu’elle est absence de pensée. Il faut donc vivre comme si nous étions éternels. »

    André Maurois

     

    (Cependant, aujourd’hui la mort est décryptée, discutée, et…décidée)

     

     

    « Le livre de la vie est le livre suprême, qu’on ne peut ni fermer, ni rouvrir à son choix. »

    Alphonse de Lamartine

     

    (Ce livre de la vie, combien de « savants » essaient de l’ouvrir, afin de prouver que l’homme n’a pas besoin de Dieu !)

     

     

    « Au milieu de l’hiver, j’ai finalement appris qu’il y avait en moi un invincible été. »

    Albert Camus

     

    (Pour terminer entrouvrons la porte à l’Espérance !)


    16 commentaires
  •  

     

     

    Idylle arcadienne

    « Vision idéaliste de la vie rurale, paradis campagnard »

     

     

     

    Le goût des mots...

    Et in Arcadia ego (1637-1638)

    Nicolas Poussin

     

    L’Arcadie était, et est toujours, une région montagneuse de la Grèce au centre du Péloponnèse. C’était un lieu retiré avec peu de villes importantes, peuplé principalement de bergers et de leurs troupeaux, et considéré, dans la mythologie grecque, comme la terre du dieu chèvre Pan et de ses farouches adeptes.

    Pour ses habitants, l’Arcadie n’avait sans doute rien de très séduisant. La vie rurale dans l’Antiquité était toujours très dure, et les contours déchiquetés des paysages arcadiens devaient être particulièrement impitoyables.

    Mais quand le poète romain Virgile voulut prendre un cadre pour une poésie pastorale romantique, il choisit l’Arcadie. En toile de fond de ses Eglogues (une collection de poèmes à propos de joyeux bergers conversant en rimes inspirées par l’amour), l’Arcadie entrait dans l’histoire une fois pour toutes.

    Au Moyen Âge et à la Renaissance, et même jusqu’à nos jour, l’Arcadie est resté cet endroit proverbial de félicité rurale imaginaire, objet de poèmes et d’œuvres innombrables.

    La plus célèbre est le tableau « Et in Arcadia ego» de Nicolas Poussin.

    Apparaissant comme un « memento mori » les mots du titre, gravés sur une tombe, pour rappeler au spectateur que « même en Arcadie, la mort existe ».

     

     

    Nombre de personnes aujourd’hui, partent à la campagne, pour retrouver, prétendent-ils, la vraie vie ! Façon écolo !

    Mais nombres d’entre eux, reviennent complètement déçus, puisque le « Paradis » n’existe pas sur terre !

    Liviaaugustae

     


    16 commentaires
  •  

     

     

    « Optimam partem eligit »

    (Elle a choisi la meilleure part)

    Marc 10, 38-42

     

     

     

    Les deux soeurs...

    Jésus dans la maison de Marthe et Marie

    Cristofo Allori (1577-1621)

     

    Cristofo Allori appartient à la famille de peintres la plus douée de cette époque méconnue de l’Histoire de l’art. Il fut, comme son père Alessandro, disciple du maniériste florentin Bronzino, portraitiste des Médicis et célèbre pour ses superbes allégories mythologiques.  Il a le sens du décorum, spécialement dans les drapés des vêtements.

    Ses compositions visent à une mise en scène dramatique sans ostentation, et sont soutenues par une palette de teintes éclatantes et une lumière vive. C’est le moment où l’art italien applique les recommandations du concile de Trente : dignité et orthodoxie dans les représentations bibliques, clarté du sujet, atmosphère de recueillement favorisant la prière et la contemplation.

    Jésus, en tunique rose et manteau bleu foncé, est assis chez son ami Lazare, et s’adresse aux deux sœurs. Marie en bleu, blanc et vert, est agenouillée devant Jésus. Marthe, en robe rouge, qui semble l’aînée, ravissante et distinguée elle aussi mais plus réservée, apporte sur un  plateau trois verre en cristal et une carafe.

    Jésus s’il désigne Marie de la main, les regarde toutes les deux. Derrière lui, sur une plaque de marbre sculpté est gravée l’inscription : « Optimum partem eligit. » (Elle a choisi la meilleure part), selon le texte de Marc. La meilleure part n’est pas la vie contemplative opposée à la vie active, mais de faire passer l’amour de Dieu avant toute chose.

    Au fond du tableau, une servante puise de l’eau à un beau puits Renaissance, cela symbolise le travail domestique que supervise Marthe.

     

     

     

    Les deux soeurs...

    Marie s’appuie sur un grand livre, allusion à la Parole de Dieu qui est le Christ Lui-même. Le pot de parfum annonce l’onction qu’elle accomplira la veille de la Cène.

     

     

     

    Les deux soeurs...

    La table est dressée, avec des assiettes en étain, dans lesquelles  sont posées des pains recouverts d’une serviette.

     

    Marie-Gabrielle Leblanc

     

     

     


    12 commentaires
  •  

     

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    Eloïse Harriet Stannard (1904)

     

     

    Eloïse, Harriet Stannard, née en 1829 et décédée en 1915 en Angleterre, est un peintre anglais.

    Elle peignit surtout des natures mortes : fleurs, fruits, et quelques paysages…

     

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    Nature morte de fleurs dans un surtout en  verre (1889)

     

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    Noël

     

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    Par delà le mur de Old Garden (1864)

     

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    Guirlande de fruits et de fleurs (1865)

     

     

    (Texte et images wikipédia)

     

     

    De jolies toiles délicates avec une profusion de fleurs et de fruits  d’été et  d’hiver, qui donnent des envies gourmandes.

    Liviaaugustae

     

     

     

     


    16 commentaires
  •  

     

     

    Un sentier rose en Côte d’Armor…

     

    Le Sentier


     
    Le sentier que j’aime le mieux
    Quitte en sournois la route blanche
    Où passent trop de curieux,
    Et disparaît entre les branches.
     
    Celui qui traça son parcours
    Fut, je crois bien, un solitaire
    Qui pour écrire ses amours,
    Choisit comme papier la terre.
     
    Sitôt à l’abri des regards
    Il devient un chemin tout rose
    Coupant la bruyère au hasard.
    Première joie en l’âme éclose.
     
    Puis il saute un ruisseau : miroir
    Où l’on se rencontre avec Elle :
    Dans un sourire on laisse voir
    L’inclination mutuelle.
     
    Lestement il grimpe un coteau
    Dont les framboises et la menthe,
    Le petit thé, le pain d’oiseau
    Disent une époque attrayante.
     
    En faisant un détour brusqué
    Il montre un pic nu, détestable,
    Qui semble un bandit embusqué.
    Cette querelle inévitable !
     
    Voici qu’au bord de la forêt
    Il marque à peine l’herbe rase,
    Se glisse presque droit, discret.
     L’accord se rétablit. On jase.
     
    Des buissons transparents, soudain,
    Il émerge et court à la grève,
    D’un lac aux horizons lointains
    Où vogue, épanoui, le rêve.

     

     

     

    Le sentier rose de Bretagne conduit à la mer…
     
     
    Le sentier où je fus souvent
    A tant d’attraits pour ceux qu’il guide,
    Que nul ne s’en écarte avant
    De se trouver, au lac sans rides,
    Face à l’amour vaste et limpide.

    Alphonse Beauregard

     

     

     

     

    Un mot sur le poète…

     

     

     

    Alphonse Beauregard

     

    Alphonse Beauregard, poète reconnu mais peu connu en France est né à Compton au Canada. Encore tout jeune, à la mort de son père, il doit abandonner ses études et s’exerce à différents petits travaux. 1906, il commence alors à publier des poèmes dans divers journaux et autres revues (souvent sous le pseudonyme de A. Chasseur).  

    Un peu plus tard, il participe de manière active à la rédaction du Terroir et devient dans un même temps secrétaire de l'école littéraire de Montréal. En ce qui concerne ses œuvres, elles sont très nombreuses…

    Il meurt à 43 ans.

    (texte wikipédia) 

     

     


    14 commentaires