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    Un brûlant amour...

    Jupiter et Sémélé

    Pietro Muttoni

     

     

    Fille de Cadmos et d'Harmonie, Sémélé  fut l'une des nombreuses amantes de Jupiter (Zeus). A Rome, elle fut assimilée à la déesse Stimula et un bosquet sacré lui était consacré près d'Ostie.

    Sémélé était une prêtresse de  (Zeus) et un jour qu'elle venait de sacrifier un taureau sur l'autel du dieu, Zeus sous la forme d'un aigle, l'aperçut en train de se laver du sang du sacrifice dans la rivière Asopos. Il en tomba immédiatement amoureux et secrètement il revint la voir plusieurs fois sans jamais apparaitre sous sa forme habituelle.

    Junon (Héra)  femme de Zeus,  utilisa la ruse pour  détruire sa rivale : elle prit l'apparence de sa vieille nourrice Béroé, elle lui dit de demander à Zeus de se montrer dans toute sa splendeur et toute sa gloire afin de prouver qu'il était bien le maitre de l'Olympe elle savait très bien qu'aucun mortel ne pouvait supporter une telle vision.

    "L'innocente fille de Cadmos s'abandonne aux perfides conseils de la déesse. Elle demande à Jupiter  une grâce : "Choisis, dit le dieu, rien ne te sera refusé; et afin que tu ne puisses en douter, je le jure par le Styx, le Styx divinité elle-même et la terreur de tous les dieux".

    Sémélé lui dit qu'elle désirait le voir tel qu'il était.  Zeus qui avait promit fut obligé de réaliser le souhait de Sémélé. Il tenta de la faire changer d'avis et n'y parvenant pas il essaya de réduire au minimum son redoutable pouvoir mais elle fut consumée par la foudre qui émanait du dieu.

     

     

     

    Un brûlant amour...

    Sémélé

    John Duncan

     

    On raconte que bien après sa mort, sa tombe fumait encore.

     


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    « Ne faites pas la porte plus grande que la maison. »

    Proverbe anglais

     

     

     

    Le logis perdu...

    Une maman lapin et ses petits, en leur logis !

    (Ixtassou, Forêt des lapins, Pays Basque août 2015)

     

     

    Le chat, la belette et le petit lapin

     

    Du palais d’un jeune lapin

    Dame belette un beau matin

    S’empara ; c’est une rusée.

    Le Maître étant absent, ce lui fut chose aisée.

    Elle porta chez lui ses pénates un jour

    Qu’il était allé faire à l’Aurore sa cour,

    Parmi le thym et la rosée.

    Après qu’il eut brouté, trotté, fait ses tours,

    Janot Lapin retourne aux souterrains séjours.

    La Belette avait mis le nez à la fenêtre.

    O Dieux hospitalier, que vois-je ici paraître ?

    Dit l’animal chassé du paternel logis :

    O là, Madame la Belette,

    Que l’on déloge sans trompette,

    Ou je vais avertir tous les rats du pays.

    La Dame au nez pointu répondit que la terre

    Etait au premier occupant.

    C’était un beau sujet de guerre

    Qu’un logis où lui-même il n’entrait qu’en rampant.

    Et quand ce serait un royaume

    Je voudrais bien savoir, dit-elle, quelle loi

    En a pour toujours fait l’octroi

    A jean fils ou neveu de Pierre ou de Guillaume,

    Plutôt qu’à Paul, plutôt qu’à moi.

    Jean Lapin allégua la coutume et l’usage.

    Ce sont, dit-il, les lois qui m’ont de ce logis

    Rendu maître et seigneur, et qui de père en fils,

    L’ont de Pierre à Simon, puis à moi Jean, transmis.

    Le premier occupant est-ce une loi plus sage ?

    Or bien sans crier davantage,

    Rapportons-nous, dit-elle, à Raminagrobis.

    C’était un chat vivant comme un dévot ermite,

    Un chat faisant la chattemite,

    Un saint homme de chat, bien fourré, gros et gras,

    Arbitre expert sur tous les cas.

    Jean Lapin pour juge l’agrée.

    Les voilà tous deux arrivés

    Devant sa majesté fourré.

    Grippeminaud leur dit ; Mes enfants, approchez,

    Approchez, je suis sourd, les ans en sont la cause.

    L’un et l’autre approcha ne craignant nulle chose.

    Aussitôt qu’à portée il vit les contestants,

    Grippeminaud le bon apôtre

    Jetant des deux côtés la griffe en même temps,

    Mit les deux plaideurs d’accord en croquant l’un et l’autre.

    Ceci ressemble fort aux débats qu’on parfois

    Les petits souverains se rapportant aux Rois.

    Jean de La Fontaine

     

     

    A la manière de…

    Imaginons qu’un jour, comme Janot lapin,

    Sortis pour aller nous promener,

    En laissant l’huis, par inadvertance ouvert.

    Nous rentrions le soir venu

    Fourbus, et affamés,

    Pour trouver céans, des importuns,

    Aussi sournois et rusés que cette belette,

    Ne voulant point, rendre le logis !

     

    Sachant bien qu’aujourd’hui

    En toutes circonstances

    Jamais justice n’est rendu en âme et conscience.

    Que l’on donne toujours raison

    Aux plus indélicats !

    Que pourrions-nous faire alors ?

    Aller chez Raminagrobis cet hypocrite

    Pour nous faire dévorer ?

    Ou combattre avec vaillance

    Et  reprendre de force le logis ?

    Liviaaugustae

     


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    « Ils aperçoivent un feu de braise, avec du poisson dessus, et du pain.

    Jésus leur dit : Venez déjeuner ».

    Jean 21, 9-12

     

     

     

    Grillades au bord du lac...

    C’est le Seigneur !

     

    Le triptyque, C’est le Seigneur !, de François-Xavier de Boissoudy a été peint en 2015 au lavis d’encre sur papier.

    L’apparition de Jésus ressuscité au bord du lac de Tibériade - la dernière rapportée par les Evangiles- est relatée par saint Jean dans son tout dernier chapitre, donc à la fin des quatre évangiles.

    Ce passage n’a, curieusement presque jamais été illustré dans l’art chrétien.

    Le premier volet se place   dans l’angle de vue de Pierre et Jean, qui sont  dans leur barque de pêcheur. Pierre est de dos, un peu âgé et tassé par la fatigue. Jean, à gauche de profil, se tourne vers lui, car c’est lui qui reconnaît Jésus le premier au signe de la pêche miraculeuse, et dit : « C’est le Seigneur ! » Il est vibrant de joie et d’espoir. Jésus, sur le rivage, est en train de faire griller des poissons sur le feu. Pierre va se jeter à l’eau.

     

     

     

    Grillades au bord du lac...

    Jésus fait griller des poissons

     

    Sur ce panneau, on effectue un « zoom » vers Jésus, comme avec une caméra, et le montre l’instant d’après, levant la tête et regardant les Apôtres qui approchent. Il leur dit : « Venez déjeuner. »

     

     

     

    Grillades au bord du lac...

    La barque échouée

     

    Ce panneau est encore plus étonnant et novateur : au premier plan, la barque de pêche,  vide et inutile, est échouée sur le rivage et, au second plan, les Apôtres partent vers la mission, puisque le Christ les a faits désormais pêcheurs d’hommes.

     

    Marie-Gabrielle Leblanc

     

    Si vous avez aimé ces lavis d’encre sur papier de François de Boissoudy, vous pourrez, (si vous habitez Paris, ou si vous vous y rendez), aller visiter l’exposition « Miséricorde » de Boissoudy qui  est visible jusqu’au 28 mai à la galerie Guillaume, 32 rue de Penthièvre, Paris 8e

    Liviaaugustae

     

     

     


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    Frederick Carl Frieseke,  né à Owosso, au Michigan, le 7 avril 1874 et mort en Normandie le 28 août 1939, est un peintre impressionniste américain.

    En 1898, Frieseke voyage en France, où il réside jusqu'à la fin de sa vie (à l'exception de brefs séjours aux États-Unis). En 1899 il est à Étaples et à Montreuil-sur-Mer où se sont formées des petites colonies d'artistes américains.
    Vers 1900, Frieseke débute ses retraites estivales à Giverny, une fois passé l'hiver à Paris. En 1906, il loue une maison adjacente à celle de Monet. En 1901, il expose pour la première fois à la Société Nationale des Beaux-Arts. Après plusieurs succès à l'Exposition Universelle de Saint-Louis et à l'Exposition.

     

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    Nude dappled in sunlight

    (Nu tacheté de soleil)

     

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    Summer

    (Eté)

     

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    Maison à Giverny

     

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    Femme dans un jardin

     

    (Texte et images wikipédia)

     

     

    Une belle promenade estivale mouchetée de soleil …

    Liviaaugustae

     

     

     

     


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    La villa Arnaga est une maison construite par Edmond Rostand à Cambo-les-Bains (Pyrénées-Atlantiques) au début du XXe siècle. La villa et son parc, aujourd'hui propriété de la commune de Cambo-les-Bains, abritent le musée Edmond Rostand.

    Arraga (modifié en « Arnaga » par Rostand pour sa sonorité) signifie « eau qui coule sur les cailloux » en langue basque.

    Edmond Rostand a 32 ans lorsque, mal remis d'une pleurésie contractée pendant les répétitions de L'Aiglon, il loue à Cambo-les-Bains, la villa Etchegorria. Il tombe amoureux de ce pays, achète un terrain et fait construire cette splendide villa Arnaga. Elle bénéficiait dès l’origine de l’électricité, d’un calorifère à air chaud et du téléphone.

    Après la mort de Rostand en 1918, le mobilier et sa bibliothèque sont dispersés, ainsi que des panneaux anciens et précieux en laque de Coromandel.

    (Texte  wikipédia)

     

    Sur une plaque au-dessus de la porte d’entrée sont gravés ces mots :

    Toi qui viens partager notre lumière blonde
    Et t’asseoir au festin des horizons changeants,
    N’entre qu’avec ton cœur, n’apporte rien du monde
    Et ne raconte pas ce que disent les gens.

    Edmond Rostand

     

     

     

    La villa du poète...

    La villa Arnaga, près de Cambo-les-Bains

     

     

     

    La villa du poète...

    Le jardin à la française

     

     

     

    La villa du poète...

    Le canal bordé de fleurs

     

     

     

    La villa du poète...

    Bouquet au bord de l’eau

     

     

     

    La villa du poète...

    Tout au bout, une pergola, les pieds dans l’eau

     

     

     

    La villa du poète...

    Jeux d’eau

     

     

     

    La villa du poète...

    Vasque fleurie au détour d’une allée

     

     

     

    La villa du poète...

    Ici, une fontaine murmure, couronnée de fleurs et de verdure.

     

     

     

    La villa du poète...

    Là, des oiseaux de toutes les couleurs, chantent et  s’ébattent dans une grande volière.

     

     

     

    La villa du poète...

     Plus loin dans le potager…

     

     

     

    La villa du poète...

    Balade dans le jardin à l’anglaise

     

     

     

    La villa du poète...

    Sous le couvert des arbres

     

     

    C’est une magnifique maison basque, pleine de trésors.

    Quand aux jardins : à la française ou à l’anglaise ils sont de toute beauté.

    Cela devait être agréable d’habiter dans ce cadre idyllique !

    Nous y avons passé une délicieuse après midi l’été dernier,  je vous offre les photos que nous y avons prises.

     Liviaaugustae

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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