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    Dimanche 25 Mai 2014  

     

     

    Bonne fête des mères...

    Une branche d’orchidée,

    Fleur délicate,

    Cœur écarlate

    Et pétales nacrés.

    Une fleur rare,

    Une fleur offerte,

    Et donnée par amour,

    C’est le plus beau de tous les cadeaux… 

    Liviaaugustae


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    POUR LE TABLEAU DU SAMEDI

     

    Le peintre de l'éternité...

     

    Anne-François-Louis Janmmot, est né à Lyon en 1814 il est mort à Lyon en 1892. C’est un peintre et un poète de l’Ecole de Lyon.

    Il est né dans une famille profondément catholique.

    Elève au Collège Royal de Lyon, il y fait la connaissance de Frédéric Ozanam et d’autres disciples de son professeur de philosophie, l’abbé Noirot.

    En 1831, l fut admis à l’Ecole des Beaux Arts de Lyon et un an plus tard, y obtint la plus haute distinction, le laurier d’or.

    En 1833, il vint à Paris pour suivre des cours de peinture auprès de Victor Orsel et Jean-Auguste-Dominique Ingres.

    Les tableaux présentés ci-dessous font partie du :

    « Poème de l’âme », premier cycle.

     

     

    Le peintre de l'éternité...

    L’Idéal

     

     

     

    Le peintre de l'éternité...

    L’Echelle d’or.

     

     

     

    Le peintre de l'éternité...

    Le Passage des Âmes

     

     

     

    Le peintre de l'éternité...

    Le Vol de l’Âme.

     

    Texte et images  wikipédia.

     

    Ce peintre-poète raconte, au travers de ce premier cycle,  avec une grande délicatesse, les envols de l’Âme dans l’au-delà.

    Il n’y a pas beaucoup de tableaux qui expriment avec tant de grâces et de ferveur, cet envol qui fait peur à tant de personnes aujourd’hui, puisqu’on leur laisse croire, qu’avec la science, doublée de technologie,  on  les rendra, un de ces-jours…immortelles !

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     


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    Le bonheur retrouvé...

    La nuit étoilée de Vincent Van Gogh (1889)

     

    « Va attraper une étoile filante,

    Fais qu’une racine de mandragore enfante,

    Dis-moi où sont les jours d’antan passés,

    Ou qui fit fourcher des Diables les pieds,

    Enseigne-moi à ouïr chanter les Sirènes,

    Me prémunir des piqûres de la haine,

    Et m’apprends

    Quel vent

    Sert à pousser esprit honnête en avant ».

    John Donne (1572-1631)

    (Extrait de Song)

     

     

    « Cette vertu de se souvenir, toujours et à tout instant, de qui l’on est et d’où l’on vient plutôt que d’essayer, comme le fait les modernes, de deviner où l’on va… »

    Extrait de :

     L’éveil de  mademoiselle prim, de Natalia Sanmartin Fenollera

    Résumé : Melle Prim tombe très vite sous le charme de ce village hors norme où les voisins s’adonnent à leur passion et où l’intérêt de la communauté prédomine. Pour eux le temps n’a pas d’importance et la littérature ne sert qu’à s’épanouir. L’éveil de Melle Prim nous invite à un voyage inoubliable à la recherche d’un Paradis perdu révélant toute la splendeur des choses simples de la vie.

     

    Je vous conseille  la lecture de ce livre, que j’ai dévoré en deux jours. C’est un bijou, un petit chef-d’œuvre, qui aurait pu s’appeler : A la recherche de la beauté perdue !

    On y cultive et déguste : la peinture, la musique, la littérature, la poésie, les fleurs, les chocolats chauds accompagnés de pâtisseries, servies sur de jolies nappes brodées, dans de la fine porcelaine, devant  la cheminée où brûle un beau feu,  la nature, le chant des oiseaux, ici même la neige est magnifiée.

    Melle Prim, la découvre et déguste cette beauté, mais elle y résiste et s’en va tout en sachant qu’elle regrettera. Elle va y revenir très vite.

    Si le village de Saint-Irénée d’Arnois existait vraiment, je m’y rendrais sans plus tarder et sans un regard en arrière…

    Liviaaugustae


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    Copie antique, un travail de romain.

    Le Doryphore, copie romaine de l’original de Polyclète

    (Musée Archéologique de Naples)

     

    Les romains ont nourris une grande passion pour les sculptures grecques, qu’ils ramenaient de Grèce pour les installer dans leurs villas et leurs jardins. Or, cet intérêt grandissant plus vite que le nombre d’œuvres disponibles, les artistes romains ont du copier les originaux pour satisfaire leur clientèle.

    Il ne faut pas déprécier ces sculptures ou les considérer comme de vulgaires contrefaçons car elles étaient de grande qualité.

     

     

    Copie antique, un travail de romain.

    Le Discobole, copie romaine de l’original de Myron

    (Musée National Romain)

     

     

     

    Copie antique, un travail de romain.

    Hercule Farnèse, copie romaine de l’original de Lysippe, provenant des thermes de Caracalla à Rome.

    (Musée Archéologique de Naples)

     

    La copie stricte est réalisée en atelier à partir de la technique de reproduction dite de mise au point. A l’aide d’un fil à plomb fixé sur les points les plus saillants, on prenait la mesure de plusieurs points que l’on reportait sur le bloc de marbre. Ensuite on perçait des trous à l’aide du trépan jusqu’à la valeur mesurée, repaire pour l’achèvement de l’œuvre. Ce procédé a été mis en œuvre de façon industrielle par les romains. Certains éléments ont été rajoutés, les positions des membres ont parfois été adaptées pour facilité le transfert de technique.

     

     

    Il est de bon ton de cracher  sur lesdites copies romaines.

    Les « sculpteurs » d’aujourd’hui nous offrent : des lapins en ferraille, des bonshommes en plastiques colorés, des poubelles renversées… et toutes ces horreurs figurent en bonne place dans les musées internationaux.

    Ce sont des « originaux » !

    Liviaaugustae

     

     


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    « Et pourtant, nous avons laissé des monuments impérissables… »

    Anonyme grec

    La sculpture était l’art favori des grecs. Ils élevaient des monuments en l’honneur des dieux, pour commémorer une victoire (la célèbre Victoire de Samothrace), pour commémorer des rites sacrés (frises du Parthénon) : mais c’est toujours l’homme qu’ils représentaient. De la combinaison de certains traits naissait l’homme idéal façonné par les sculpteurs. Ces œuvres témoignent encore de la foi des grecs dans les donc miraculeux de l’homme.

    Les romains admirateurs des grecs, qu’ils avaient pourtant vaincus et conquis, copièrent avec bonheur l’art statuaire grec. C’est grâce à eux que les œuvres des grands sculpteurs grecs sont arrivées jusqu’à nous.

    C’est le cas de Praxitèle que nous connaissons seulement par des copies romaines.

    Chez Praxitèle, la vision du réel se projette sur la forme idéale.

    L’athénien Céphisodote, père de Praxitèle, compose sont groupe d’Eiréné et Ploutos (La Paix portant la Richesse), la marque personnel du sculpteur est ici dans l’interprétation humanisée d’une allégorie politique.

     

     

    Praxitèle sculpteur de dieux...

    Eiréné et Ploutos

    (Antikensammlungen Munich)

     

    Praxitèle a certainement profité de cette ouverture vers le nouvel atticisme classique dont il va être le chantre. Il ne s’éloigne pas de sa ville natale Athènes, à laquelle il était très attaché.

    Il préférait le marbre et plusieurs de ses statues furent rehaussées de couleurs par un peintre illustre : Nicias. Indication précieuse car elle nous introduit dans la sensibilité de Praxitèle. Nous comprenons sa préférence pour l’adolescence et l’épanouissement féminin. Ainsi met-il au monde une génération de dieux jeunes et beaux.

     

     

     

    Praxitèle sculpteur de dieux...

    Satyre Verseur

    (Ludovisi Palais Altemps)

     

     

    Citons sa première œuvre : le Satyre verseur dont le succès nous est révélé par le nombre impressionnant de copies, grecques et romaines. Puis vient l’Apollon Sauroctone, qui va porter quelques années plus tard à l’extrême de la flexibilité.

     

     

     

    Praxitèle sculpteur de dieux...

    Apollon Sauroctone

    (Musée du louvre)

     

    Le sommet de sa carrière avant 350 : l’Aphrodite de Cnide.

     

     

     

    Praxitèle sculpteur de dieux...

    Réplique de l’Aphrodite de Cnide dite : Vénus du Belvédère

    (Musée du Vatican)

     

    Selon Pline l’ancien, Praxitèle avait réalisé deux versions de son Aphrodite et les habitants de Cnide n’ont pas hésité à installer la version déshabillée dans un temple qui lui était dédié.

    Toujours selon Pline, il aurait pris pour modèle la célèbre Phryné, faisant ainsi de sa maîtresse, le premier modèle connut de l’histoire de l’art. Autre œuvre maîtresse et tardive du maître : la statue d’Hermès portant l’enfant Dionysos, que Pline l’ancien a pu admirer à l’époque romaine.

     

     

     

    Praxitèle sculpteur de dieux...

    Hermès portant Dionysos enfant.

    (Musée archéologique d’Olympie)

     

     

     

     


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