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POUR LE TABLEAU DU SAMEDI
Saint Sébastien est né à Narbonne, martyr à Rome un 20 janvier, enseveli à la catacombe de la Via Appia.
Lors d’une épuration de l’armée romaine (300) sous Dioclécien, il eut à choisir comme soldat chrétien, entre le service de l’’Empereur et celui du Christ. Choix dont l’enjeu est l’obéissance. Désobéir est toujours un drame pour un soldat.
Mais il est des heures où selon la fière affirmation de Saint pierre : « il vaut mieux obéir à Dieu qu’aux hommes » (Actes, 5, 29).
La légende en a fait un bel officier transpercé de flèches pour l’amour du Christ.
Comme le montre les tableaux ci-dessous, beaucoup de grand nom de la peinture ont retranscrit le martyr de ce Saint.
Du Pérugin en passant par Rubens jusqu’à Delacroix…
Le martyr de Saint Sébastien par Eugène Delacroix
Saint Sébastien par Guido Reni (1615)
(Musée du Capitole)
Saint Sébastien de Sodoma (1525)
(Galerie Palatine Florence)
Saint Sébastien par le Pérugin (1500)
(Musée du Louvre)
Saint Sébastien par Marco Palmezzano
(Budapest)
Saint Sébastien par Pierre Paul Rubens (1604)
(Anvers)
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Coucher de soleil…
NUIT TROPICALE…
L’ombre arrive doucement, du fond de l’horizon,
Dans une orgie de lumière d’or et de sang,
Instants suspendus, tout au bord de la nuit…
Une nuit bleue,
Baignée de lune, et toute piquée d’étoiles.
Nuit mystère,
Emplie de longs murmures,
Glissant sur l’alizé.
Les fleurs, têtes penchées
Goûtent la nuit à toutes petites gorgées.
Et la mer, avec de grands soupirs,
Sur le sable encore chaud, expire,
En vaguelettes ourlées d’écume blanche.
Liviaaugustae
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konstantin Razumov ;
La Rose-Thé…
La plus délicate des roses,
Est, à coup sûr, la rose-thé.
Son bouton aux feuilles mi-closes
De carmin à peine teinté.
On dirait une rose blanche
Qu’aurait fait rougir de pudeur,
En la lutinant sur la branche,
Un papillon trop plein d’ardeur.
Son tissu rose et diaphane
De la chair a le velouté ;
Auprès, tout incarnat se fane
Ou prend de la vulgarité.
Comme un teint aristocratique
Noircit les fronts bruns de soleil,
De ses sœurs elle rend rustique
Le coloris chaud et vermeil.
Mais, si votre main qui s’en joue,
A quelque bal, pour son parfum,
La rapproche de votre joue,
Son frais éclat devient commun.
Il n’est pas de rose assez tendre
Sur la palette du printemps,
Madame, pour oser prétendre
Lutter contre vos dix-sept ans.
La peau vaut mieux que le pétale,
Et le sang pur d’un noble cœur
Qui sur la jeunesse s’étale,
De tous les roses est vainqueur !
Théophile Gauthier
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Beaucoup, répondront « oui » ! Et pourquoi ?
Réponse : « Cela ne sert à rien, c’est inutile et certains la qualifient même de rasoir. »
Paysage avec rivière par Annibale Carracci (1589)
André Giovanni, écrivain et poète nous dit le contraire : « la poésie est essentielle, car elle nous ouvre au divin ».
Tous les style, tous les rythmes, viennent nous dirent combien l’amour est essentiel. Parce que l’Amour est un miracle.
Dans une interview, citant Paul Valérie, il décrit la poésie comme cela : « C’est un langage dans le langage. »
Par les sons, par les couleurs, les rythmes, les pensées, la poésie exprime le mystère de la vie. Et celui de la femme : les poètes, mieux que les philosophes et même les romanciers, ont su dire au long des siècles ce qu’ils devaient à la femme. Pour chanter en elle la source du bonheur et de l’art de vivre.
Le poète est moins soumis à sa raison qu’à sa vision. Mais cette vision n’est pas déraisonnable. Barbey s’Aurévilly avait mesuré la puissance divination des poètes qu’il résumait ainsi : « Où les historiens s’arrêtent, ne sachant plus rien, les poètes apparaissent ; ils voient encore quand les historiens ne voient plus ».
La poésie est dans la réalité, bien sûr, mais elle l’a présuppose, elle l’a devance et l’a prolonge.
La poésie permet de deviner ce que Dieu a glissé à l’intérieur de la Création, que nous ne pouvons pas soupçonner. Pour comprendre le fini, il faut avoir une notion de l’infini que Dieu nous a donné. La poésie se tient entre la réalité immédiate, sensible, et l’infini que nous ne sommes pas toujours capables de comprendre ni même de percevoir ; « Notre pâle raison nous cache l’infini dit Rimbaud ».
La poésie ne fuit pas le réel, elle participe à la réalité en découvrant que, dans cette réalité, il y a du divin. […]
André Giovanni
Posons-nous la question ! Sans la poésie, que nous reste-t-il ?
Pas grand-chose, rien qu’une toute petite vie, sans rêve, sans passion et sans divin!
Liviaaugustae
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Balsamaire en forme de colombe et coupe en verre, trouvées dans une tombe de femme romaine.(Pompéi)
Ces deux objets en verre, illustrent le savoir-faire des maîtres verriers romains.
Le balsamaire, en forme de colombe est en verre soufflé vert et or, il a contenu de la poudre cosmétique, ou des parfums, qui étaient extrait du récipient, en cassant la queue de la colombe préalablement scellée. On en a trouvé en grand nombre dans les tombes des femmes romaines.
La coupe, quand à elle, servait à mélanger les onguents que la belle se mettait ensuite sur le visage.
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