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Cerisier au printemps…
Encore un printemps, encore une goutte de rosée, qui se bercera un moment dans mon calice amer, et qui s’en échappera comme une larme !
Ô ma jeunesse, tes joies ont été glacées par les baisers du temps, mais tes douleurs ont survécu au temps qu’elles ont étouffé sur leur sein.
Et vous qui avez parfilé la soie de ma vie, ô femme ! s’il y a eu dans mon roman d’amour quelqu’un de trompeur, ce n’est pas moi, quelqu’un de trompé, ce n’est pas vous !
Ô printemps ! petit oiseau de passage, notre hôte d’une saison qui chante mélancoliquement dans le cœur du poète et dans la ramée du chêne !
Encore un printemps, encore un rayon du soleil de mai au front du jeune poète, parmi le monde, au front du vieux chêne, parmi les bois !
Aloysius BERTRAND
Quelques mots sur le poète…
Buste d’Aloysius Bertrand, poète français (1807-1841)
(Jardin de l’Arquebuse, Dijon)
Louis Jacques Napoléon Bertrand, dit Aloysius Bertrand, est un poète, dramaturge et journaliste français, né le 20 avril 1807 à Ceva (Piémont), mort le 29 avril 1841.
Considéré comme l’inventeur du poème en prose, il est notamment l’auteur d’une œuvre posthume passée à la postérité : Gaspard de la nuit (1842).
Texte et image wikipédia.
C’est fou ce que les saisons ont inspiré les poètes, surtout le printemps, que nous attendons tous avec impatience pour effacer la froidure et les brumes de l’hiver…
J’ai découvert ce poète aujourd’hui, je n’en avais jamais entendu parler.
Il y en a tant, que le temps a malheureusement effacé…
Liviaaugustae
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Statuettes, bijoux, vaisselles et monnaies, en or ou en argent, constituent l’exceptionnel trésor découvert en 1992, dans une villa gallo/romaine du quartier de Vaise, au sud de Lyon.
(Musée de la civilisation gallo/romaine de Lyon)
Les trois statuettes sont en tôle d’argent travaillées au repoussé. Une seule est masculine et représente Apollon/Hélios, (à droite) à l’origine couronné de rayons, tenant un globe dans la main gauche. Une inscription dédicatoire a été gravée sur son socle, cela laisserait supposer l’appartenance de cette dernière à un trésor de caractère familiale, la statuette appartenant à un autel domestique.
Les deux autres statuettes, également en argent dorées au feu, sont une Fortuna et une Abondance.
La tête de l’homme portant une barbe et des moustaches (en bas à gauche) a été identifiée comme étant celle de Jupiter ; l’autre, dont les excroissances dans la chevelure tirée en chignon restent énigmatiques, est un Apollon.
Le buste, (au milieu) haut de 16,3 centimètres représente un personnage en costume militaire couronné de lauriers dont la coiffure est celle en vogue dans la première moitié du 3e siècle après J.C., est celui d’un empereur que l’on n’a pu identifier.
Les bijoux, en or ou en argent, sont représentatifs de la bijouterie familiale produite en Gaule au 3e siècle.
Archéologia.
Publié dans : Art Romain
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JE VOUS SOUHAITE DE JOYEUSES PÂQUES A TOUS.
Petite pause, pour fêter la Pâques en famille.
A bientôt.
Liviaaugustae
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VEN DREDI SAINT
18 avril 2014
« Mon Seigneur Jésus Christ, je Te prie que je sente dans mon cœur cet amour sans mesure dont Toi, Fils de Dieu, Tu étais embrasé et qui Te conduisait à endurer une telle Passion pour nous pécheurs. »
(Saint François d’Assise)
La Crucifixion d’Andrea Della Robbia (1481)
Andrea Della Robbia réalisa pour les franciscains du sanctuaire de la Verna un grand retable en terre cuite émaillée, figurant la Crucifixion en bas-relief. Le couvent de la Verna, à 1128 m d’altitude tout au sud de la Toscane, dans la haute vallée du Tibre, est implanté autour de l’ermitage fondé par saint François en 1218, où il vint plusieurs fois, passer le Carême dans la solitude en ce lieu de beauté sauvage.
En 1224, deux ans avant sa mort, c’est ici qu’il reçut les stigmates (les cinq plaies du Christ). Ce retable est sur l’autel de la chapelle des stigmates, à l’emplacement exact de cet évènement mystique.
Au-dessus de la Croix sont figurés le soleil et la lune pleins de stupeur devant la mort du Fils de Dieu, et entre eux le pélican eucharistique. Le crâne d’Adam, racheté par le sang du Christ est au pied de la croix. Marie et Jean sont debout, saint François (à gauche) et saint Jérôme agenouillés.
La voussure extérieure (partie courbe de l’arcade) est une guirlande de feuillage et de fruits. La deuxième voussure est une frise de chérubins blancs sur fond bleu.
Andrea Della Robbia est, avec son oncle Luca, le membre le plus talentueux de l’atelier familial à Florence, qui inventa le procédé e terre cuite vernissée blanche et bleue. Il réalisa cinq retables en céramique pour la Verna, de 1475 à 1490, que l’on admire dans les églises et chapelles du sanctuaire.
Le visage du Christ est particulièrement douloureux. Au XIIIe siècle, à partir de saint François qui vécut les stigmates dans sa chair, les artistes commencèrent à représenter les souffrances du Christ en croix.
Comme on croyait au Moyen Âge que le pélican se déchirait la poitrine pour donner ses entrailles en nourriture à ses petits, il apparaît fréquemment dans l’art chrétien comme symbole de l’eucharistie, où le Christ se donne en nourriture.
Les anges qui volent à droite et à gauche de la croix se lamentent de douleur sur la mort du Christ
Marie-Gabrielle LEBLANC
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Et pour espérer tous les jours…
Grappes de Muscat blancs et Muscat noirs…
(Image wikipédia)
« Triste, ou faible, ou pauvre, ou seule, peut-être manquez-vous aujourd’hui du vin de joie.
Courage ! Allez en chercher. Comme la Mère de Jésus rappela son Fils à l’aide des gens de la noce, appelez dans votre nécessité, votre Frère divin qui peut tout et ne vous laissera pas en détresse.
Appelez. Dites : je n’ai pas de vin, je n’ai plus de force, je n’ai plus d’espoir, je perds cœur, je ne peux pas aller plus loin…
Dites ! Je n’ai rien à boire que l’eau glacée de misère et de solitude. Et j’ai soif ! J’ai besoin d’une gorgée de bonheur, d’une goutte de tendresse… J’ai soif.
Appelez… Peut-être Il n’aura pas l’air de vous entendre. Il ne vous répondra pas sur l’heure, mais tout à l’heure, ce soir, demain, vous goûterez comme d’habitude l’eau pauvre de votre table, et vous crierez d’allégresse, ne sachant d’où vous vient le vin de liesse, ce vin merveilleux, « ce bon vin jusqu’à maintenant réservé »…
De son doigt mystérieux, le Seigneur aura changé votre eau en vin, et votre peine en joie.
Marie Noël
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