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    numérisation0004Buste d’Octave Auguste (entre 35 et 29 avant J.C.)

    (Collection Albani Rome)

     

     

     

    CESAR N’EST PAS DIEU !

     

    Nous sommes toujours à Jérusalem. La tension monte. La Croix déjà étend son ombre. Que les pharisiens se concertent avec les Hérodiens, voilà qui n’est pas banal : les premiers sont soucieux de pureté rituelle et de fidélité à la Torah, les autres soutiennent un prince païen d’origine étrangère. Mais en basse politique tous les compromis sont possibles pour arriver à ses fins. D’ailleurs quelques versets plus loin arriveront d’autres larrons, les sadducéens. Ils ont un point commun : poser des questions à Jésus. Mais par ce jeu des questions, loin de chercher la vérité, ils la fuient. Ils n’ont pas envie d’écouter Jésus, mais de Le faire taire : Le prendre au piège en parole « on aurait dit aujourd’hui, trouver la petite phrase qui servira de prétexte à un lynchage médiatique ».

    Faut-il payer l’impôt à César ? L’argent, le pouvoir : Jésus n’est ni pour ni contre. Il s’agit de la nécessaire organisation de la société. N’as-tu pas dans ton porte feuille une carte bleue, une carte d’électeur, un permis de conduire, avec image et légende ? Mais prends aussi avec toi une croix ou un chapelet, une bible ou un missel de poche, quelque chose qui te rappelle que la vie est cachée en Dieu avec le Christ. Tu ne méprises pas les choses de la Terre et tu respectes ceux qui les gouvernent. Mais tu n’es pas leur otage. « Tout est à vous, mais vous êtes au Christ et le Christ est à Dieu ». Il n’y a pas deux mondes, le monde de César et le monde de Dieu. La dualité tourne immanquablement à la rivalité. Alors la politique sacralise, la religion se politise, et les deux deviennent idolâtrie ? Non : rends plutôt à Dieu ce qui est à Dieu, c’est-à-dire tout, et toi avec. En retour, tu recevras sagesse et audace pour donner à ce monde ses véritables effigies et légendes (littéralement icône et inscription) : celle du Christ.

    Père BANDELIER extrait de Famille Chrétienne du 21 octobre 2011.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    RAPAËL (1483-1520)

     

    « A sa mort, le ciel voulut faire un signe tel qu’il le fit à la mort du Christ…

    Le seul et unique motif est le décès de cet excellent homme qui vient d’achever sa première vie à l’âge de 37 ans.

    Mais l’autre, celle de la gloire qui ignore le temps et la mort, sera éternelle…

    PIC DE LA MIRANDOLE : pour la duchesse  Isabelle Gonzague de Mantoue sur Raphaël en 1521.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0012Saint Georges terrassant le dragon (vers 1504)

    (Musée du Louvre)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0014Saint Michel terrassant Satan (vers 1503-1504)

    (Musée du Louvre)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0015-copie-1Madone d’Ansidei (vers 1505)

    (The National Gallery)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0016Madone à l’Enfant (1503)

    (Museum of Art Pasadena)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0017Madone du Grand Duc (1505)

    (Palazzo Pitti Florence)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0018Madone Connestabile (vers 1503-1504)

    (Musée de l’Ermitage Saint-Petersbourg)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    NEIGE D’AUTOMNE…
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    numérisation0001-copie-1
    Sous l’or des feuilles de cet arbre, et sous le poids de la neige,
     
    la mort tout simplement !
     
     
     
     
     
    « De mémoire d’Américain, on n’avait jamais vu une aussi petite tempête faire autant de dégâts : plus que l’ouragan Irène en août ! La neige qui s’est abattue le week-end dernier sur la côte est des Etats-Unis était pourtant peu abondante. Mais le problème, c’est qu’elle était très humide, donc très lourde, et qu’elle est tombée sur des arbres encore couverts de feuilles, comme ceux-ci, photographiés dans le Maryland. Beaucoup d’entre eux, malmenés en prime par des vents très violents, n’ont pas supporté ce poids ; la moitié de Central Park, au cœur de New York, est ravagée. Et l’on déplore au moins vingt morts, tués dans des accidents de la route ou par électrocution.
     
    Extrait du Figaro Magasine du 05 novembre 2011.
     
     
     
    Décidemment, il s’en passe des choses affreuses à New York !
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    numérisation0002 (2)

    Gerrit van Vucht (1658-1697)

    (Museum Boïjmans van Breuninhen  Rotterdam)

     

    LES PETITS RIENS…

     

    « Qui de nous n’a cherché le calme dans un chant ?

    Qui n’a comme une sœur qui guérit en touchant,

    Laissé la mélodie entrer dans sa pensée ? »

    V. HUGO

     

     

    « Bruits plus doux que le bruit d’un essaim qui s’enfuit,

    Souffles plus étouffés qu’un soupir de la nuit,

    Qui faisaient par instant, sous les fermoirs de cuivre,

    Frissonner vaguement les pages du vieux livre ! »

    V. HUGO

     

     

    « La poésie n’est ni si loin, ni si haut que nous l’ont dit nos rêveurs… Elle est ici, elle est là, elle est partout et surtout dans les choses simples : la toilette de l’enfant, le coin du feu, le repas du soir… »

    JANET

     

    Extraits de : l’Almanach pour une jeune fille triste de MARIE NOEL.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    LE GRAND COURONNEMENT.
    (Fra Angelico)
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    numérisation0001
    C’est en 1435 que Fra Angelico peignit le « Grand Couronnement de la Vierge » du Louvre, la même année que le petit tableau sur le même sujet, aux Offices à Florence […]
     
    Le Christ couronne sa Mère agenouillée, selon l’iconographie créée par l’art gothique français au XIIe siècle. Une foule d’anges musiciens est groupée autour du trône.
     
    Les Saints sont présents et identifiables : Jean-Baptiste, Pierre, Dominique, François […]
     
    La majestueuse sérénité du Christ se reflète sur les habitants du paradis : la sainteté ne consiste-t-elle pas à refléter le Christ dans sa vie ?
     
    Ce retable peint sur bois (2,40/2,11 m) fut réalisé pour l’église du premier couvent de Fra Giovanni (vrai nom de Fra Angelico), San Domenico à Fiesole, avant qu’il ne s’installe à Florence. Il est étonnant de voir combien Fra Angelico est libre par rapport aux styles artistiques de son époque : le Couronnement du Louvre est novateur et « renaissant » pour la perspective, mais utilise une architecture gothique, alors que celui de Florence, peint en même temps, se rapproche des icônes par son fond d’or.
     
    Marie-Gabrielle Leblanc : extrait de Famille Chrétienne du 04 novembre 2011.
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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