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    numérisation0002Le chapiteau roman de Monreale Sicile IIe siècle.

     

    La cathédrale de Monreale, près de Palerme en Sicile, est célèbre pour son en semble exceptionnel de mosaïques byzantines. Mais elle compte un deuxième trésor : le cloître du XIIe siècle, construit par le roi Guillaume II pour les bénédictins, et ses deux cent vingt-huit colonnettes ornées de chapiteaux figuratifs tous différentes.

    La Résurrection de la fille de Jaïre est l’un de ces chapiteaux.

    La scène se déroule dans une maison romaine couverte de tuiles, dont un mur a été oté pour voir ce qui s’y passe.

    Le Christ, à droite, représenté comme toujours avec les cheveux longs, semble ouvrir une porte pour entrer chez le chef de la synagogue, Jaïre. Celui-ci l’a supplié avec grande foi pour sa fillette de 12 ans qui vient de mourir. Jésus met dehors tous les pleureurs et ne garde que les proches de l’enfant, puis il lui dit de se lever.

    A gauche, deux hommes éplorés se tenant par l’épaule assistent au miracle. L’artiste n’a pas représenté la mère de l’enfant.

    Les vêtements son des costumes romains de l’Antiquité car les artistes italiens, qui ont toujours eu sous les yeux des œuvres antiques, connaissaient bien la civilisation romaine.

    Sur les chapiteaux romans, les sculpteurs représentent souvent une scène sur chacune des quatre faces.

    A droite, nous apercevons une partie de la scène du paralytique guéri qui part en portant sa civière.

    Marie-Gabrielle Leblanc.

     

    « La fillette se leva et se mit à marcher, elle avait 12 ans. »

    (Marc 5, 35)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    numérisation0002

    Provision… Pour chocolatomanes !

     

    « Le chocolat procure à l’esprit une merveilleuse satisfaction :

    Les enfants… le dévorent

    Les amants… Le partagent

    Les chocolatomanes… le cachent

    Les agents de change… Le jouent en bourse

    Les gens bien portants…  S’en gavent

    Les femmes enceintes… En réclament

    Les publicitaires… Le vantent

    Les femmes… En ont besoin

    Les voluptueux… En abusent

    Les païens… L’adorent

    Les hédonistes… Le savourent

    Tout le monde … En mange. »

    ELAINE SHERMAN : écrivain américain du XXe siècle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    POMPEI INTIME… UNE SPLENDEUR EROTIQUE !
     
     
    Les artistes romains laissent à la vue de tous, des scènes érotiques surprenantes de réalisme. L’amour sur les murs en fresques et en statues, la présence un peu partout de phallus souvent disproportionnés, sont un des aspects de cette époque qui a le plus choqué l’homme contemporain comme celui du siècle des lumières qui s’empressa de cacher tout cela dans un cabinet secret de Naples.
    Royaume de la perversion et de la luxure, donc, que ce Pompéi ? Nouveau Sodome qui aurait bien mérité un châtiment divin ?
    « L’érotisme revêtait un tout autre aspect que celui auquel nous sommes habitués, car le sexe est avant tout, pour les romains, un phénomène positif, une source de vie et de joie, un élément magique qui a aussi une connotation religieuse. De telles représentations ne naissent pas du vice et n’ont absolument rien d’obscène. Elles sont héritées de la peur archaïque des forces obscures et de la recherche désespérée de protection. »
    Antonio Varone : directeur des fouilles de Pompéi.
    Notre avis : « si les hommes du XXIe siècle osent prétendre que ces peintures et statues des artistes romains sont obscènes etc… que dire des mœurs « libres » de nos contemporains !
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    numérisation0001
    Vénus rattachant sa sandale.
     
    Villa dite de Poppée Ier siècle après J.C.
     
    (Oplontis)
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Mercure enlevant sa sandale (Musée du Louvre) (2)Mercure attachant sa sandale.

    (Musée du Louvre)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le Dieu Pan (Musée du louvre)

    Le Dieu Pan jouant de la flûte.

    (Musée du Louvre)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0003Fresque avec Satyre et Ménade  (45-79 après J.C.)

    (Pompéi)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0005Fresque : Neptune et Amphitrite sur un char conduit par des Tritons.

    (Détail du mur du triclinium de la Villa de Carmiano, période Flavienne)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    LE THE DANS LA LITTERATURE.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    numérisation0004 (2)
    Le thé dans la bibliothèque…
     
     
     
    « Ranimez le feu dans la bibliothèque et apportez-y le thé. […]
     
    Après avoir mis en ordre ses cheveux bruns devant la glace, elle enfila un déshabillé en velours et dentelle qui l’attendait sur le canapé. Elle avait été une des premières femmes de New York à prendre le thé chaque après-midi à cinq heures et à changer de robe à cette occasion pour une tenue d’intérieur. »
     
    Edith Wharton : (Jour de l’An)
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    numérisation0002 

    Mais j’aurai évité de m’encombrer de cet horrible et géant chandelier…

    Pas minimaliste pour un sou !

     

     

     

    ETRE OU AVOIR…

     

    Se débarrasser du superflu et garder uniquement l’essentiel…

    Au lieu de continuer à accumuler, certains jettent, donnent, vendent avec un immense soulagement !

    Et si le minimaliste constituait la clé de la sérénité et de l’équilibre ?

     

     

    Halte aux idées reçues, les adeptes du minimalisme ne vivent pas comme des ascètes. Ne pas posséder de placards débordants de nourriture et des robots ménagers n’empêche pas de bien vivre. Au contraire… puisque la qualité est privilégiée.

     

    Consommer à l’excès, satisfaire la moindre envie, remplir son caddy de superflu, les mauvaises habitudes rassurent et entretiennent l’illusion de vivre intensément. Par automatisme, certaines personnes acceptent tout ce qu’elles peuvent obtenir gratuitement.

    Même si elles ne répondent pas à un besoin, leurs acquisitions donnent l’impression plaisante de réaliser une bonne affaire, de gagner quelque chose. Paradoxalement, la peur de perdre de l’argent représente un frein de taille au minimalisme, souvent assortie d’une projection perpétuelle dans l’avenir. Et si j’en avais besoin un jour ? Et si cela prenait de la valeur ? Sans oublier que pour beaucoup, la possession de multiples objets,  chers et imposants, permet de prouver sa fortune et donc son bonheur.

    Logique erronée d’une société en quête de sécurité et de confort…

    Il faut savoir lâcher prise !

    Philosophie autant qu’art de vivre, le minimalisme est un état d’esprit qui accepte l’éphémère, la fugacité et la fuite du temps. Car la peur du changement incite parfois à s’accrocher artificiellement au matériel dans une vaine tentative de retenir le passé : argenterie familiale, peluches poussiéreuses, souvenir de vacances, décorations qui ne nous plaisent plus depuis longtemps…

    L’encombrement de nos foyers n’est souvent que le reflet de celui de nos vies.

    Pour lâcher prise et respirer avec plus de légèreté, il faut accepter que la vie soit synonyme de mouvement, d’évolution perpétuelle. Se libérer du superflu, c’est vivre dans l’instant, pleinement et sans entraves.

    Aérer notre espace vital allège aussi notre esprit !

    Fanny Courtiau : extrait de NANTES MADAME.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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