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    LE BON GOUT FRANÇAIS…

     

    La France a toujours été dans les premiers rangs, pour la mode, les parfums…

    Car, c’est tout un art de vivre que les pages des magasines nous présentent à longueur d’années, et qui nous font tant rêver !

    Son savoir faire est apprécié dans le monde entier.

    J’ai choisi quelques belles publicités pour illustrer le bon goût français.

     

     

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     Le Cristal SAINT-LOUIS, c’est le feu, la magie, la vie…

     

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    BOUCHERON, allie le bijou au parfum…

     

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    La Maison CHAUMET : l’or dans tous ses états…

     

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    DIOR : Or et Diamants…

     

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    Eclat d’Arpège, quelques notes de musique, quelques gouttes d’essences précieuses…

     

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    CHANEL : C’est la grande Melle COCO !

    Elle nous a laissé un héritage digne d’une princesse…

     

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    LADUREE : sur sa boîte vous offre Paris !

    Les rois et les reines de France se sont régalés avec ses délicieux macarons…

     

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    Porter une bague CHAUMETTE en buvant du  DOM PERIGNON !

    Qui n’en a pas rêvé ?

     

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    GUERLAIN, nous offre son coffret laqué or, contenant de merveilleuses essences, dans des flacons de cristal…

     

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    Encore GUERLAIN : les flacons  formant une ruche, avec abeilles incrustées,

    nous promet une infinie force de vie…

     

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    GUERLAIN, toujours !  Son dernier-né, est un petit joyau historique, qui vaporise une poudre aérienne et soyeuse, comme une brise caressante, qui nimbe la peau d’un précieux voile de lumière aux reflets délicatement irisés.

    C’est L’OR IMPERIAL !

    Ce flacon, la Maison GUERLAIN, l’a conçu pour l’Impératrice Eugénie ! C’est presque un morceau d’histoire de France que nous vaporisons !

    Le bon goût français, marié à ce que l’on appelle vulgairement aujourd’hui le luxe.

    C’est tout simplement la FRANCE !


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    ARISTEE  ET SES ABEILLES.

     

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    Aristée et sa ruche.

     (Musée des Beaux-Arts de Nantes d’après un antique des Musées du Vatican)

     

     

    Aristée est le fils d’Apollon et de la Nymphe Cyrène.

    Apollon confia le bébé à Gaia (la Terre) et les Heures aidèrent celle-ci à l’élever. Les Muses lui enseignèrent les Arts que son père protégeait : comme la médecine, le tir à l’arc et la divination ; elles lui enseignèrent également l’élevage des abeilles, la culture des oliviers et la fabrication des fromages.

    Aristée vivait dans la vallée du Tempé où il introduisit les arts rustiques parmi son peuple qui l’honorait comme un Dieu.

     Aristée vit un jour une très belle femme, il lui couru après. Il s’agissait d’Eurydice, l’épouse d’Orphée. Alors qu’elle fuyait Aristée, elle fut mordu par un serpent et en mourut.

    Peu de temps après les abeilles d’Aristée dépérirent puis moururent elles aussi. Aristée, désespéré, se rendit auprès de sa mère pour lui demander son aide. Cyrène lui conseilla de s’adresser à Protée, qui lui ordonna de retourner au Tempé, de sacrifier quatre bœufs et quatre taureaux aux Dryades (Nymphes des bois) et un mouton noir à Orphée, Aristée exécuta toutes ces instructions, et lorsqu’il revint il trouva les carcasses grouillant d’abeilles.

    Virgile, dans sa quatrième Géorgique, raconte l’histoire d’Aristée et de ses abeilles.

     

     

     

     


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    LES FRESQUES.

     

    La peinture romaine des XIIIe et début XIVe siècles continue à tirer en grande partie ses modèles iconographiques et stylistiques de la tradition paléochrétienne et de la légitimité historique que lui confère la résurgence de Rome comme centre de la chrétienté.

     

     

    Fragment décoratif 12e 13e s. (Pinacothèque)

    Fragment décoratif XIIe XIIIe S. (Pinacothèque)

     

    Le Prophète Amos fragment de fresque 13e s. )Pinacothèq

    Le Prophète Amos fragment de fresque XIIe et XIIIe S. (Pinacothèque)

     

    Le Prophète Moïse fragment de fresque 12e 13e s. (Pinacot

    Le Prophète Moïse fragment de fresque XIIe et XIIIe S. (Pinacothèque)

     

    Frise Griffons se faisant façe (Ecole Romaine 13e S. Pinac

    Frise : Griffons se faisant face Ecole Romaine XIIIe S. (Pinacothèque)

     

    Coeurs entrelacés fragments de fresques (Pinacothèque 13e

    Cœurs entrelacés fragment de fresque XIIIe S. (Pinacothèque)

     

    Fausses tentures fragment de fresque début 13e S.

    Fausses tentures fragment de fresque début XIIIe S.

     

    Frise avec colombes (intrados de la salle des Clairs-Oscurs

    Frise avec colombes XIIIe S. (intrados de la salle des Clairs-Obscurs)

     

    Frise avec deux parroquets intrados de l'ancienne salle des

    Frise avec deux perroquets XIIIe S. (intrados de l’ancienne salle des Suisses)

     

    Ecole Romaine fragment de fresque histoire de Ste Catherine

    Ecole Romaine fragment de fresque histoire de Ste Catherine début XIVe S. (Pinacothèque)


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    Il n’y a pas de forces de polices à Rome. Rien de plus normal dans une cité antique, ce qui entraine une nette distinction entre « l’ordre public «  assuré par le gouvernement, et « la prévention de la criminalité », du ressort de la collectivité.

     

     

     

    PRETORIENS.

    Toute présentation des forces de l’ordre se doit de commencer par la garde prétorienne.

    Le peuple romain sait que sa ville serait déjà bien plus respectueuse des lois et plus disciplinée, si l’on jetait cette maudite unité dans le Tibre.

    Les prétoriens ont été créés par l’Empereur Tibère et leur emblème est : le scorpion, du signe astrologique de Tibère, les romains attachant énormément d’importance à l’astrologie.

    Les prétoriens sont chargés de protéger l’Imperator, et lorsque ce dernier va au combat, il est accompagné de sa cohors praetoria. Mais n’importe quel légionnaire aguerrit vous dira que se sont des poules mouillées.

    Les prétoriens constituent la principale force armée de Rome et de ses environs.

    Le peuple exècre les prétoriens en raison de leur arrogance et de leur brutalité. Ces derniers sont largement rémunérés et se vendent aux plus offrant. Exemple : ils ont assassiné l’Empereur Pertinax qui selon eux ne les payait pas à leur juste valeur.

    Les prétoriens, s’ils sont bien payés, assassinent les empereurs dont ils ont la garde et leur désignent un successeur, passant au-dessus du Sénat : ce fut le cas pour Caligula et son successeur Claude en 41 après J.C.

     

     

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    La garde prétorienne.

     

     

    COHORTE URBAINE.

    Bien que stationnés dans le même camp que la garde prétorienne, les membres des cohortes urbaines gagnent moitié moins et son deux fois plus populaires.

    Lorsque l’Empereur (que l’on considérait comme fou) Commode envoya la cavalerie contre le peuple, ce furent les cohortes urbaines qui repoussèrent les prétoriens.

    Les cohortes sont placées sous le commandement d’un Sénateur de haut rang : le préfet de la ville.

    La mission des cohortes est de maintenir l’ordre public. Quand ses soldats arrivent, il vaut mieux s’éclipser, car toute personne prise, est un émeutier, et l’émeutier, selon leurs principes, ne cesse de troubler l’ordre public qu’une fois mort.

    Ces cohortes urbaines et la garde prétorienne ; n’existent qu’à Rome.

     

     

     

    LES VIGILES.

    Ils sont en partie l’équivalent nocturne des cohortes urbaines. Attendu que Rome est moins agitée la nuit, les Vigiles se servent de gourdins plutôt que de glaives.

    A la différence de leurs homologues diurnes, ils sont stationnés dans de petites casernes à l’intérieur de la ville, afin d’intervenir très rapidement face aux bandes de fêtards éméchés, et des assassins en quête de mauvais coups.

    Les contrevenants peuvent être assommés et laissés sur place ou jetés en cellule avant d’être présentés au petit matin au chef des vigiles, qui détient également des pouvoirs judiciaires.

    Il y a des vigiles dans toutes les villes de l’Empire. Mais leur mission principale est la lutte contre les incendies. Ils n’éteignent pas le feu ; ils démolissent tout ce qui se trouve autour du foyer, afin d’éviter la propagation des flammes. En désaccord totale avec cette façon de faire des vigiles, les propriétaires des immeubles, discutent afin d’épargner leurs biens.

     

     

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    Les vigiles.

     

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    Extérieur de la caserne des vigiles à Ostie.

     

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    PAUL GERALDY A L’AFFICHE !

     

    La pièce de Paul Géraldy « AIMER » est à l’affiche à Paris à : l’Espace La Comedia.

    Lors de sa création en 1922, Léautaud s’est ennuyé : « Tout est artifice, recherche, dans les situations comme dans le langage. » A croire que les acteurs du Français ont joué comme des savates ce soir-là. Car AIMER décrit avec beaucoup de sagacité le trouble de la femme mariée, casanière, courtisée par un aventurier.

    Delphine Depardieu incarne à merveille la jolie petite chèvre qui lutte contre le loup. Dommage que les deux jeunes acteurs débitent leur texte avec autant de précipitation. En tout cas, on leur sait gré de montrer que Géraldy n’est pas toujours mièvre.

    (Critique de Jacques Nerson dans Valeurs Actuelles du 04 novembre2010)

     

    Puisque l’on sort Paul Géraldy de son formole, espérons que d’autres pièces suivront…

     


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