Au début du XXe siècle les pubs sont sages.

Les femmes, habillées et souriantes, présentent les parfums des grands noms de la parfumerie…

 

 

Début XXe, pub du caricaturiste italien : Leoneto Capiello.

 

La Grâce : parfum sage et romantique de la Femme-Fleur…

 

L’élégance, reine des bals : Fatale et inaccessible…

 

L’Exotisme : La belle provençale, radieuse comme le soleil…

 

L’Humour : métaphore, loin de l’imagerie conventionnelle…

 

 

 

POETE ET PROPAGANDISTE D’AUGUSTE.

 

 

Scène bucolique, inspirée des Georgiques (Ancien manuscrit).

 

 

 

Publius Virgilius Maro, est né en moins 70 av. J.C. à Andes aux environs de Mantoue. Il est fils de paysan.

Virgile achève à Rome ses études et s’y fait connaître par ses premiers essais poétiques. Il se lie avec de nombreux poètes et hommes de lettres, tel que Varus, Gallus et Horace.

Il est dépouillé de la terre de ses ancêtres, lors des guerres civiles.

Ses premiers poèmes pastoraux : les bucoliques, sont un grand succès, et il reçoit d’Auguste une propriété en Campanie. Les bucoliques reflètent son amour profond du sol de l’Italie.

Timide et mal à l’aise en société, il se rend à Rome le plus rarement possible et évite les apparitions en public. A trente trois ans le voilà célèbre, et sa timidité en souffre.

A Naples, il achève les Georgiques, en moins 29 après sept ans d’efforts, sur les conseils avisés de Mécène, et en accord avec les désirs d’Auguste.

 Mais ni les bocages fleuris

Du royaume de Médie, ni le fier Gange

Ni les fontaines de Lydie d’où l’eau coule l’or à flots

Ne peuvent comparer leurs gloires à l’Italie…

Salut ! Terre de Saturne,

Mère de tous les bons fruits et des belles récoltes

Mère de l’Humanité…

(Extrait des Georgiques)

 

Dès lors, il se consacre durant dix ans, à la rédaction de l’Eneide.

 

 

 

Virgile méditant l’Eneide avec une Muse (Mosaïque 3^e siècle après J.C. Sousse, Tunisie)

 

L’Eneide est un chant épique, digne d’Homère racontant la fondation de Rome, que Virgile ne termina jamais.

Revenant d’un voyage en Grèce qui dura trois ans, Virgile tombe malade et meurt en moins dix neuf avant J.C. Virgile avait demandé à ses amis de brûler le manuscrit incomplet si un malheur le frappait. Mais Auguste ne voulut pas entendre parler de cette destruction : il donne l’ordre de publier le poème, dans son état inachevé.

Bien que l’Eneide cadre parfaitement dans les plans politiques d’Auguste, Virgile était lui-même profondément attaché au message apporté par cette œuvre : La Gloire Prédestinée de Rome.

L’Eneide à une grande influence sur la pensée occidentale, en exprimant les idéaux de Rome.

« Voltaire écrira au 18^e siècle, la Françiade, inspirée de l’Eneide ».

 

 

 

 

 

LES VISAGES DE L’ETERNITE.

 

On a retrouvé au Fayoum (Egypte), de nombreuses momies datant de l’ère romaine, avec d’étonnants portraits qui nous regardent droit dans les yeux depuis la nuit des temps.

Ils sont tous là, femmes, hommes et enfants de l’Egypte romaine, inhumés dans leurs bandelettes, qui nous parlent du passé.

Ils sont d’origine aisée, car les femmes portent des bijoux, de belles toilettes et des coiffures élaborées. Certaines momies sont peintes avec de l’or, comme la jeune fille dorée, (que malheureusement je n’ai pu trouver) qui tient son nom de ce métal de l’éternité pour les égyptiens.

Ils ont pour la plupart des physiques orientaux, avec quelques exceptions : l’Européenne…

Ces momies recouvertes d'une peinture sur bois, étaient dans la maison près du Laraire familial, elles étaient inhumées avec le dernier membre de la famille. C’est le pendant égyptien des visages des ancêtres en cire des romains, que l’on gardait aussi dans les Laraires et que l’on sortait pour les grandes cérémonies.

C’est l’exemple du syncrétisme religieux de l’Empire Romain !

 

 

Un portrait du Fayoum : dite l’Européenne (Art Egyptien Romain Musée du Louvre).

 

Portrait du Fayoum.(Art Egyptien Romain)

 

Portrait du Fayoum. (Art Egyptien Romain)

 

Portrait du Fayoum (Art Egyptien Romain).

 

Portrait du Fayoum (Art Egyptien Romain, Musée Archéologique de Florence).

 

 

 

NEPTUNE LE DIEU DE LA MER.

 

 

Huile sur toile du peintre britannique Walter Crane (Musée de Munich)

 

 

Dieu de la mer, il est aussi responsable des tremblements de terre et les chevaux et les taureaux lui sont consacrés.

C’est lui qui cause les tempêtes et peut calmer les eaux quand il le veut.

Il est marié à Amphitrite, ils ont trois enfants : Triton, Rhodé et Benthésicymé.

Mais Neptune, qui était aussi coureur que son frère Jupiter, eut un nombre considérable d’enfants, avec des Déesses, des Nymphes et des mortels.

Parmi les nombreux enfants, citons les divins chevaux : Aréion et Pégase.

Homère lui donne à Poséidon/Neptune, un rôle très important.

Neptune vivait dans un palais sous-marin. Il parcourait les flots sur son char à une très grande vitesse.

Lorsqu’il prenait part à une bataille, Pluton craignait que le sol ne pût résister aux secousses provoquées par Neptune et que le plafond des enfers ne s’écroula.

Neptune revendiqua la possession de plusieurs villes, et se querella à ce sujet avec d’autres Dieux ; dans ces disputes il eut souvent le dessous.

Malgré ses accès dévastateurs, Neptune fit aussi preuve de générosité. Par exemple il assécha la Théssalie, qui était auparavant un immense lac.

Les marins et les pêcheurs adorent Neptune. De nombreuses villes côtières en font leur patron.

 

 

Neptune et son trident (Musée du Capitole)

Il est représenté comme un homme d’âge mûr portant un trident.

 

 

Mosaïque d’une villa romaine de paphos, représentant Neptune(Chypre)

 

 

 

Fin avril 1883, Claude Monnet et sa femme, Alice, acquièrent la maison de Giverny ils s’y installent définitivement avec leur huit enfants. Le peintre s’attachera toujours à créer dans cette demeure un cadre de vie, à l’image de ses toiles, et à offrir à ses hôtes des mets d’une grande qualité.

Ils instaurent là un certain art de vivre simple, on dirait aujourd’hui, un style !

Quelques irréductibles, ont réussi à maintenir, vaille que vaille, cette religion désormais impraticable du « fait maison ».

 

« Avec les débris du palais j’ai bâti ma chaumière. SULLY PRUDHOMME.

Dès l’entrée la maison est accueillante.

 

Les fameux nymphéas…Le jardin est la palette vivante de Monnet !

 

La porte sur le jardin, s’ouvre sur une profusion de fleurs de toutes les couleurs…

 

Le matin de bonne heure, Florimond apporte à Marguerite les légumes du jardin, commandés la veille.

 

Ainsi que des fleurs fraîchement coupées, qu’Alice transformera en bouquets pour garnir la maison.

 

Et c’est ici que Marguerite va concocter des bonnes recettes pour la famille et les très nombreux et illustres invités. Sacha Guitry, Dumas fils, Courbet et tant d'autres…

 

Les carnets de recettes de Monnet.

 

La table du dimanche, avec le couvert bleue de la Manufacture de Creil. Tous les jours, le repas est pris à 11 heures 30 précises.

 

Au centre de la table : une coupe bleue, pleine de jacinthes bleues…

 

Le jardin en hiver, la barque abandonnée…

 

La maison et le jardin au cœur de l’hiver. Au chaud à l’intérieur, tout le monde se prépare à la fête de Noël.

 

 

 

La table est parée pour la fête.

 

Le champagne Veuve Clicot est mis à rafraîchir dans des baquets plein de glace.

 

Puis, est servi dans des carafes de cristal.

 

Le jour de Noël est servi un célèbre foie gras truffé en croûte, commandé à Strasbourg.

 

Noël est la fête où l’art de Marguerite est mis à contribution : confiseries, chocolats et gâteaux « fait maison ».

 

Dès les beaux jours revenus, le thé est pris au jardin.

 

 

 

Les pâtisseries du goûter sont toujours très appréciées.

 

 

 « S’enfuir dans un village pour en faire le centre du monde ! » JULES RENARD, journal.