COMMENT LES DIEUX GRECS ARRIVENT A ROME.

 

 

 

 

Jupiter/Zeus, le Dieu des Dieux Romain (Musée du Louvre)

 

 

Rome emprunte presque tous ses Mythes à la Mythologie Grecque. Les romains ont bien sûr leurs propres Dieux et comme les autres peuples ils aiment raconter des histoires.

Mais au fur et à mesure que l’Empire s’agrandit, ils adoptent les héros des peuples qu’ils ont soumis. (Sauf  le Dieu des Juifs qui eux, payaient un impôt pour pratiquer leur culte, quand aux chrétiens ils furent persécutés,  souvent tués, leur Dieu était incompréhensible pour les Romains, ce Dieu qui promet la résurrection, ils ne l’acceptent pas ayant déjà dans l’Olympe, trois dieux, Bacchus, Attis et Mythra, qui promettent aussi la vie éternelle).

Il ne faudra pas longtemps pour que la limite entre la Mythologie romaine et la Mythologie grecque ne s’estompe, pour disparaître complètement.

Les romains ne manquaient déjà pas de Divinités avant d’importer en bloc le Panthéon grec, ce qui explique qu’au second siècle avant J.C. les Dieux grecs et les Dieux romains sont devenus très semblables.

Les Dieux grecs suivent les romains qui rentrent chez eux, après avoir conquis le peuple grec.

Un affranchi grec Livius Andronicus, traduit en latin l’Odyssée d’Homère qu’il appelle Odyssia. Il procède à quelques substitutions en peuplant l’histoire d’Ulysse de Dieux romains comme Jupiter, Junon, Vénus etc… et associe étroitement ces Dieux aux Dieux Grecs.

Ainsi la mythologie romaine devient-elle semblable à la Mythologie grecque.

 

 

 

 

 

 

Il y a très peu de fresques romaines, elles ont été cassées et abîmées durant les divers pillages de Rome par les barbares. Celles qui nous sont parvenues, se trouvaient souvent dans les tombes.

Quelques unes très célèbres, dans la maison d’Auguste, ou dans la maison de Livie, sont arrivées jusqu’à nous.

Celles de la Maison Dorée de Néron, ne plus sont visibles que par les historiens et les Archéologues.

Par contre, les cendres du Vésuve ont conservé beaucoup de fresques à Pompéi, Herculanum, Oplontis, Stabies, que l’ont peut encore voir aujourd’hui.

 

Détail d’une fresque située à l’entrée d’une tombe de la Via Portuense

(Musée National Rome)

 

Morceau de fresque de la Farnésine, appartenant aux Palais Impériaux, conservées par la famille Farnèse sur le Palatin.

 

Morceau de fresque de la Farnésine (les Palais Impériaux ont étés pillés en priorité, et le dernier Empereur romain, un enfant, Romulus Augustul, fut assassiné par les Goths).

 

Fresque de la maison des Griffons (Rome Palatin)

 

Mithraeum de Capoue Tauroctone

 

Fresque de la maison d’Auguste  (Rome Palatin)

 

Fresque de la maison de Livie (Rome Palatin)

 

Fresque de la maison de Livie (Rome Palatin)

 

Détail de la fresque de la maison de Livie (Rome Palatin)

 

Une très belle mosaïque de la villa Hadriana (Tibur)

 

 

 

Domitien Empereur (Vaison-la-Romaine).

 

Titus Flavius Domitianus voit le jour à Rome en 51 après J.C. il est de la famille des Flaviens, fils de Vespasien, frère et successeur de Titus.

Il devient empereur en 81 après J.C.

Administrateur habile, il réorganise le conseil impérial, les bureaux de correspondance et de finances, et exerce un contrôle très étroits sur les gouverneurs de provinces.

Il veille à ce que la justice soit rendue avec équité. Mais il devient rapidement impopulaire.

Il relève pourtant Rome des ruines provoquées par les incendies de 64 et de 80, il édifie des monuments nouveaux.

Il doit d’autre part mener sans relâche la lutte aux frontières, pour faire face aux frondes barbares. Il couvre ainsi la frontière Danubienne d’un limes fortifié. Lorsqu’il vainquit  les Chattes en 89 sur le Rhin, il peut organiser la région romanisée entre Rhin et Danube, et mettre ainsi en place le dispositif de défense de L’Empire.

Il se montre soucieux de maintenir la pureté de la religion traditionnelle romaine en face de l’invasion grandissante des religions orientales… (C’est exactement le cas de l’Occident aujourd’hui, sauf que nous n’avons pas Domitien pour nous protéger).

Cependant son système gouvernemental qui accroît l’aspect monarchique du pouvoir impérial, et l’autoritarisme de son caractère font naître une violente opposition, à laquelle l’Empereur répond en faisant régner à partir de 93 une véritable terreur. (On l’appelle « le Néron chauve » car comme nous le dit Suétone, Domitien était complexé par sa calvitie, c’est pour cette raison  qu’il n’y a pas de statue représentant l’Empereur chauve, à ma connaissance du moins.)

Cette terreur touche tout le monde, dont les chrétiens et jusqu’à l’entourage de l’Empereur lui-même.

Domitien meurt assassiné en 96 par un complot dont sa femme était complice.

 

 

Domitien (Musée du Capitole).

 

« Domitien avait la taille haute, un visage modeste et rougissant, de grands yeux, mais une vue assez faible ; de plus, il était beau, bien proportionné, surtout pendant sa jeunesse, et dans toute sa personne, si ce n’est qu’il avait les doigts de pieds trop court ; plus tard, il fut enlaidi par la chute de ses cheveux, par son obésité, et par la maigreur de ses jambes, qui s’était encore accrue à la suite d’une longue maladie.

Il se rendait compte que sa mine pudique prévenait en sa faveur, si bien qu’il s’en vanta un jour, en ces termes, devant le Sénat : « jusqu’ici du moins, vous avez approuvé mes sentiments aussi bien que mon visage. » Il était si fâché d’être chauve, qu’il croyait à une injure personnelle lorsqu’il entendait reprocher ce défaut à un autre par plaisanterie ou dans une dispute ; toutefois, dans un opuscule sur l’entretien de la chevelure, qu’il dédia à l’un de ses amis, il alla jusqu’à écrire pour leur commune consolation : « ne vois-tu pas combien je suis beau et grand, moi aussi. Pourtant, le même sort est réservé à ma chevelure, et je supporte avec courage de la voir vieillir en pleine jeunesse. Sache qu’il n’y a rien de plus agréable que la beauté, mais rien de plus éphémère. »

(Extrait de « la vie des douze Césars).  

 

 

 

(Suétone regarde souvent par le petit bout de la lorgnette).

 

 

Domitien (Musée des Offices).

 

 

Les plus grands artistes, ont célébré la Sainte Vierge.

 

La Vierge au voile bleu faisait partie autrefois d’un diptyque, c’est aujourd’hui un panneau de bois (48/33 cm) peint vers 1480 par un peintre tourangeau inconnu. Au XVe siècle on utilisait pour la couleur bleu le lapis-lazuli. (Musée des Beaux-Arts Tours)

 

La Vierge aux anges bleus, volet droit du célèbre « Diptyque Wilton » peint par un anonyme français vers 1377 ou 1396 (National Gallery Londres)

 

La Vierge au petit cheval d’or, est une pièce d’orfèvrerie réalisée à Paris vers 1405, (Sanctuaire Marial d’Altötting, Bavière).

 

La Vierge à la soupe au lait est un tableau sur bois du grand peintre flamand G. David (Musée des Beaux-Arts de Strasbourg).

 

La Vierge à l’Enfant est un détail d’un grand tableau sur bois de Giovanni Battista Cima Conegliano peint vers 1510 (Musée du Louvre)

 

 

La Madone du Belvédère est l’un des plus célèbres chefs-d’œuvre de Raphaël 1506, (Kunsthistorisches-Museum  de Vienne)

 

La Vierge aux lys est une aquarelle du peintre Suisse Carlos Schwabe peinte en 1898 (collection particulière).

 

La Vierge au diadème bleu est un petit tableau sur bois de Raphaël peint en 1511 (Musée du Louvre)

 

L’Immaculée Conception par le Greco 1595 (Musée de Santa Cruz à Tolède)

 

La Vierge à l’Enfant, ou la Madone Tempi est un tableau peint sur bois par Raphaël  (Alte Pinakotheck de Munich).

 

La Vierge à l’Enfant au jardinet est un tableau sur bois du XVe siècle, par un peintre allemand de la région du Rhin supérieur (Musée de l’œuvre Notre-Dame Strasbourg)

 

 

 

La Vierge à l’Enfant à la pomme est un petit tableau peint vers 1487,par le grand Flamand Hans Memling (Musée d’Art ancien de Lisbonne)

 

La Vierge à l’Enfant est un tableau peint sur bois par la Suissesse Bradi Barth.

(Collection particulière)

 

La Madone aux cinq anges peinte sur bois en 1469 par le grand peintre florentin Botticelli (Musée du Louvre)

 

La Vierge à l’Enfant dite « la Belle Madone » est un des trésors  du Moyen Age polonais, sculptée dans la pierre polychromée et dorée vers 1390 elle mesure environ 1,20 m de haut (Musée de Varsovie)

 

Vierge à l’Enfant appeler Tondo Pitti en italien sculpture de Michel-Ange,

(Musée du Bargello Florence)